Hyp Alpha Comics II
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Message  Belziane Dim 20 Déc - 11:32

Chapitre 1 : Musique Flamboyante Partie[A]

C'est un vendredi matin comme tout le monde connait. Il fait plutôt beau, sans aucun nuage dans le ciel. Il est 8h30 du matin, les rues et les périphéries sont bouchées par les voitures et camions de tous les travailleurs.
Dans une des files, se trouvait une Audi A4 de couleur noir, quasi neuve qui ne roulait que depuis peu. Au volant se trouvait un jeune homme habillé avec un magnifique costume-cravate sur mesure assez chic. La radio à côté de lui diffusait les dernières informations au journal.

-Après Médusor, c’est à Flyer-Beetle de rejoindre l’asile psychiatrique du professeur Stein, spécialement aménagé pour ce genre d’individu, sur ordre du juge Harris. Elle estime que c’est un danger pour lui mais aussi pour les autres, donc l’isolement est de rigueur.
- Je ne pense pas qu’ils arriveront à guérir ces mecs, dit l’homme au volant.
- Suite des infos, on apprend que des orphelins disparaissaient depuis peu. La police n’a pour l’instant aucune piste.
- IL les retrouvera, IL ne peut pas être insensible à cette affaire.
- Maintenant passons au concert privée de ce soir avec la super star Stacy O’donel. Les places ont toutes été vendues le jour même de leur mise en vente. Notre gagnante de ce matin a gagné deux places avec des passes pour rencontrer la star.

Les routes se dégageaient petit à petit. L’homme arriva enfin au pied d’un énorme building situé au cœur de la ville. Il pénétra dans le parking et il s’arrêta à la place où il y avait marqué « Place réservé ». Il sortit de sa voiture et il alla vers les ascenseurs. Appuya sur le bouton du dernier étage.
Les portes s’ouvrirent sur le bureau où siégeait une femme ayant la quarantaine. Elle remarqua l’homme sortir et elle le salua

- Monsieur le directeur Hiruga, dit-elle.
- Bonjour Kathy, dit il. Quel est le programme pour aujourd’hui ?

La femme quitta son bureau pour suivre le jeune directeur de 23 ans, Yuhigi Hiruga. Ils entrèrent dans le bureau, une immense pièce avec un unique bureau muni d’un PC dernière génération. Derrière, il y avait une énorme vitre comme quatrième mur, typique dans ce genre de bâtiment. Il y avait une incroyable vue sur la ville de Chicago.


- Vous avez une réunion avec les actionnaires au sujet de l’usine, à 16h00.
- Encore pour se plaindre. Ils ne savent faire que ça. Sinon autre chose ?
- Et bien votre mère a appelé pour avoir de vos nouvelles. Car vous ne l’avez toujours pas appelée depuis votre arrivé. Et ce sera tout.
- Très bien merci.

Kathy retourna à son bureau en fermant la porte derrière elle. Yuhigi s’installa dans son fauteuil. Il prit le téléphone et il composa le numéro de chez ses parents. Une femme répondit au bout du téléphone.

- Moshi Moshi ?
- C’est moi maman.
- Mon poussin, je suis content de t’entendre. Tout va bien ?
- Oui, maman, tout va bien, je vais bien, ne t’inquiète pas.
- C’est normal que je m’inquiète, tu décides du jour au lendemain de partir au Etats-Unis avec pour seul raison de revoir ces deux américains au prénom bizarre.
- C’est Belziane et Colin, maman. De plus, je suis assez grand et spécial pour me défendre tout seul. Tu le sais, papa le sait si au moins ça lui fait quelque chose que je sois parti.
- Ne dis pas ça. Ton père t’aime à sa manière. Il est inquiet pour toi, ça je peux te le garantir. Il ne le dit pas, mais je le vois bien. Il a sa fierté, tout comme toi.

La discussion continua sur plein de sujet, comme le travail, les filles et tout. Sa mère était d’origine américaine alors que son père est japonais. Il a hérité des gênes de sa mère pour le physique, mais tout de ça famille paternelle pour le reste.
La discussion s’acheva au bout d’une demi-heure et le garçon reposa le téléphone. Il tourna son fauteuil et regarda la ville à travers la vitre. Il pouvait voir de son bureau l’université de Chicago avec sa grande tour où se trouve l’horloge.
Dans ce climat apaisant, son téléphone portable sonna. Il le brandit à l’oreille alors que l’affichage montrait un numéro inconnu.

- Oui, répondit il avec une certaine rage.
- Allô, euh, Yuhigi ? dit une voix féminine au téléphone.
- C’est moi, répondit-il sèchement.
- C’est Sam Harris, dit-elle hésitante, vous vous souvenez au Gala du maire.

Yuhigi se réveilla et une immense joie éclata en lui. Il se souvenait de la belle demoiselle du gala qui ne l’avait pas laissé indifférent.

- Oui Sam, je suis heureux d’entendre votre voix mélodieuse.
- Oui et bien voilà, j’ai gagné, je ne sais comment, deux places de concert pour ce soir et je me demandais si vous vouliez y aller avec moi.
- Vraiment, je suis heureux que vous ayez pensé à moi. Mais je pense que vous pouvez me tutoyer.
- Euh, d’accord, ne te méprends pas. Colin ne vient plus trop en ce moment car il bosse beaucoup chez lui et Belziane, ben c’est Belziane. Alors pour ne pas être une nulle, tu es mon dernier joker. Si c’est oui, rendez-vous devant le club le Level Nightclub à 20h
- J’y serai, dit il joyeusement.

Il posa le téléphone sur le bureau, sur le point de bondir de joie. Mais peu à peu il se souvint des mises en garde de Shadow, le seul être que Yuhigi peut craindre sur cette planète après sa mère.
Malgré tout, la journée fut joyeuse pour lui, même avec les actionnaires qui voulaient absolument un renvoi de plusieurs centaines d’ouvriers pour délocaliser en Chine.
La réunion se déroulait dans une longue salle avec une longue table, rien de bien extraordinaire. Yuhigi avait son siège en bout de table avec un écran derrière lui pour se relier au Japon en cas de problème ou alors pour une vidéoconférence.

- La fermeture doit être faite, nous ne faisons pas assez de bénéfices avec cette usine, dit un des actionnaires qui représentait l’ensemble des actionnaires.
- Je ne fermerais pas l’usine pour la délocaliser en Inde ou je ne sais où. Nous n’avons pas pour politique de renvoyer les gens pour avoir un peu plus d’argent.

Dans la pièce, les actionnaires chuchotèrent dans leur coin avec leur voisin. On entendait bien des remarques sur le fait qu’il soit jeune et qu’il est le fils du président.

Un homme se leva et tapa du poing sur la table. C’était un homme ayant la quarantaine, de couleur noire, mais les cheveux grisonnants. Il était mince mais pas rachitique. Il s’agissait d’Alex Connors, le vice-directeur de l’entreprise et fidèle ami de la famille Hiruga.


- Messieurs, je ne pense pas que l’âge de notre président soit un problème. Les chiffres montrent que nous faisons du profit alors nous ne ressentons pas le besoin de fermer l’usine, ce qui conduirait beaucoup de famille à la rue.


Dernière édition par Belziane le Dim 20 Déc - 11:36, édité 2 fois
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Message  Belziane Dim 20 Déc - 11:33

Chapitre 1: Musique flamboyante Partie [B]

Connors fini sa phrase et il se tourna vers le directeur en souriant légèrement du coin de la lèvre. Yuhigi acquiesça de la tête les propos du vice-directeur.

- Très bien, nous en resterons là, dit le directeur alors que la pendule numérique de la pièce affichait 17h00.

Tout le monde se leva et s’en alla. Il ne restait plus que le directeur et son bras droit. Ils s’en allèrent ensemble pour discuter de la réunion.

- Franchement, je ne les comprends pas, ils gagnent 1000 fois en 1mois ce que gagne un ouvrier en 1 an, et ils en veulent plus.
- Vous ne pouvez rien y faire malheureusement, sauf être fort. Vous avez été bien, vous n’avez pas cédé et c’est déjà pas mal. Mais surtout n’oubliez pas, ils n’ont que 30%, vous en avez 60%, ils ne peuvent rien faire contre vous.
- Heureusement que je peux compter sur toi.

[Je sais ce que vous vous dites, cela fait que 90%, mais devinez qui a les 10 derniers pourcents.]
Il est 20h, devant le club de nuit où il y avait déjà pas mal de monde, certain avec billet, d’autre juste pour voir la star. Sam était déjà là, habillée avec des habits de soirée de couleur rouge, légèrement maquillée. Il regardait la petit montre à son poignet, il était déjà 20h05.
A 20h10, Yuhigi arriva enfin dans un costume sans cravate rouge avec pantalon noir. Il s’excusa devant elle et ils entrèrent tous les deux devant une foule complètement folle.
Le videur à l’intérieur intercepta les deux jeunes pour les guider à leur table spécialement réservée pour eux. Elle était placée près de la scène. Le club avait été aménagé pour le concert. C’est dans un style typiquement américain, avec une scène devant une rangée de plusieurs tables où beaucoup d’invités étaient déjà installés.
Une fois à table, Sam regardait autour d’elle, pour éviter de regarder Yuhigi qui ne pouvait pas détourner son regard d’elle. Il essayait d’attirer le sien par des discussions.

- Alors, comment ça va depuis la dernière fois que l’on s’est vu ?
- Rien de particulier, les cours, surveiller Belziane pour qu’il fasse son boulot.
- Comme une mère ?
- Tu peux le dire. J’aimerais tellement qu’il soit plus sérieux sur ce qu’il fait. Qu'il prenne exemple sur Eaquel ou Shadow pour le motiver un peu. Mais au moins il a rendu son travail.
- Ca tu peux le dire, dit Yuhigi en souriant. Et Colin ?
- Et ben ça fait un moment que je ne le vois plus, environ 1 semaine. Même Belziane ne le voit pas et pourtant c’est son frère.
- Il doit sûrement travailler sur quelque chose d’important. Ca lui arrive parfois. Sinon tu aimes la chanteuse ?
- Je ne sais pas, je ne la connais pas. C’est Belziane qui m’a fait jouer et j’ai gagné miraculeusement.
- Miraculeusement hein ? dit Yuhigi alors qu’il sait que Belziane le savait qu’elle gagnerait.
- Je ne voulais pas perdre les billets, je voulais y aller avec Belziane puisqu’il me l’a présentée, il m’a répondu…
- « Je ne supporte pas les stars féminines », disent-ils en même temps.

Yuhigi et Sam éclatèrent de rire, enfin le climat entre les deux était détendu pour la première fois de la soirée.
Il était 20h30, et dans la salle, les lumières s’éteignirent doucement. Un homme monta sur scène, les projecteurs braqués sur lui. L’homme avait la trentaine, habillé avec classe. C’était le propriétaire du Club.

- Mesdames et messieurs, merci d’être venu ce soir pour un concert privée unique de la star de la country music, Stacy O’donel.

Une jeune femme entra sur scène. Elle avait le même âge que Sam ou Yuhigi. Elle était de taille moyenne, des longs cheveux bruns. Elle était habillée avec un jean, des bottes de cowboy et un débardeur noir. Elle était légèrement maquillée mettant en valeur ses yeux brun clair.

- Bonsoir Chicago, cria t’elle dans le micro alors que les applaudissements éclataient dans la pièce. J’espère que vous aimerez ce concert spécialement fait pour vous.
[Là je chercherai peut être un morceau de country pour faire de l’interaction sur le blog]

Le concert était parfait, tout le monde dans la salle était bien, même Sam aimait ce concert. Yuhigi quant à lui s’occupait des boissons et de bien évidemment payer.
Il alla au comptoir pour chercher deux verres. En attendant ses verres, il pût voir dans la partie V.I.P. le propriétaire avec 3 hommes bizarres en train de s’énerver. Il n’entendait rien, mais il voyait bien que c’était sérieux.
Il retourna à sa place, les verres en mains, tout en restant fixé sur ce qui se passait dans la pièce.


- C’est vraiment bien, dit Sam alors que Yuhigi ne faisait pas attention à elle.
- Ah, euh, oui excellent, elle chante plutôt bien. Dommage pour le paresseux de service.

La chanteuse entama sa dernière chanson. Une chanson d’amour. En chantant, elle remarqua au premier rang Yuhigi. Elle lui sourit tout en chantant, puis elle tourna la tête vers le publique. Sam ne remarqua rien, tout comme Yuhigi.
La chanson finit, elle se leva de la chaise et elle salua le publique qui l’applaudit avec des hurlements de joie. Puis elle alla en coulisse. Peu à peu les gens quittaient la pièce alors que Sam et Yuhigi finissaient leur verre.

- C’était génial, dit Sam, je ne regrette pas d’être venue.
- Moi non plus, dit-il.

A peine eut-il fini sa phrase que deux détonations se firent entendre. Tout le monde dans la boîte paniquèrent et sortirent. Dans le charivari, Sam fut séparée de Yuhigi qu’elle perdit de vue.
Dans les coulisses. Le proprio était par terre, baignant dans son sang, les yeux grands ouverts. Devant lui se tenaient deux hommes en costumes cravates noirs avec des lunettes sur le nez. L’un deux était plutôt frêle et de taille moyenne alors que l’autre avait une assez grande carrure. Ils s’appellent respectivement Mike et Gori

- T’aurais pu mettre un silencieux sur ton arme, dit Mike.
- On s’en fout, il avait qu’à nous rendre ce qu’il nous devait, dit Gori.
- Ouais mais à cause de toi, les flics vont pas tarder à arriver crétin.
- C’est bon, relax, on a notre ticket de lotto qui sera une parfaite assurance vie, dit un homme arrivant derrière les deux.

L’homme qui venait d’arriver était le juste milieu entre les deux. Grand et costaud, mais pas trop non plus. Il portait un long imper noir en cuir avec un chapeau sur la tête. Il portait sur son dos la jeune chanteuse Stacy.

- Bon messieurs, je suggère que nous y allions, dit l’homme en donnant la fille à Gori
- Très bien Arwin, dit Mike.
- Pas Arwin, dit l’homme en pointant un pistolet comme ceux qu’avait Flyer-beetle mais un plus vieux modèle, Monsieur A.
- Très très, monsieur A, du calme, dit Mike en tremblant de peur.


Dernière édition par Belziane le Lun 21 Déc - 4:28, édité 2 fois
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Message  Belziane Dim 20 Déc - 11:34

Chapitre 1: Musique flamboyante Partie [C]


Les trois hommes entrèrent dans la voiture garée à l’extérieur du bâtiment, dans une allée. Ils ne soupçonnaient pas que la conversation avait été espionnée par un aigle fouineur.
Mike conduisait dans les rues de la ville et ils rejoignirent un entrepôt à l’extérieur de la ville.
A l’intérieur, c’était vide, il n’y avait que des vieux meubles abandonnés. Gori prit la fille et il l’a posa dans un coin de l’entrepôt tandis que Mike alla s’asseoir sur une chaise. Monsieur A, lui, prit le téléphone et commença à téléphoner.

- Vous faites quoi monsieur A, demanda Gori perplexe.
- A ton avis crétin, je vais réclamer notre lot.

Il téléphonait au manager de la fille qui était resté au club.

- Bonsoir monsieur, dit monsieur A, Vous pouvez m’appeler monsieur A, comme Apocalypse . Comme vous vous en doutez, je détiens votre mignonne petite star. Je vais faire simple, soit vous me payez 10 millions de dollar, soit jamais plus le rossignol ne rechantera. Vous avez 24h.

Monsieur A, raccrocha et s’installa sur une chaise, les deux pistolets posés sur une vieille table toute poussiéreuse.
Pendant ce temps, Stacy se réveillait. Elle était rudement attachée, un bâillon sur la bouche. Elle était paniquée, tandis que les 3 hommes rigolaient dans leur coin sur le pactole qu’ils toucheraient.

- Désolé petit rossignol, dit monsieur A, mais on n’a pas vraiment envie de t’entendre chanter. Mais si ton manager fait ce qu’il doit faire, tu seras bientôt libre.
- Libre ? S’interrogea Gori.
- Oui, libre de quitter ce monde, HA HA HA HA HA, explosa de rire Monsieur A.
- Tu n’es qu’un abruti, tu devrais savoir que les kidnappeurs ne gagnent jamais, dit une voix se propageant dans l’entrepôt.

Les trois hommes se levèrent, les armes à la main et ils regardèrent tout autour eux.

- Qui est là, dit monsieur A, est-ce toi celui que l’on nomme Shadow ?
- BEUUUUUUP, désolé monsieur, mais vous avez faux, dit la voix. Vous voulez retenter votre chance?

Devant la star, apparut un homme grand, avec un long manteau en cuir rouge monté avec des plaques de cuir noir comme épaulière et un habit noir sous le manteau. Il portait également des gants en cuir rouge et une longue boucle d’oreille à l’oreille droit. Il portait un long masque en fer, représentant un aigle, couvrant que la partie supérieur du visage.

- Qui es-tu ? Demanda monsieur A, les pistolets pointés sur lui.
- Je le connais, dit Mike. Il se fait appeler Eaquel, il a participé à l’arrestation de Flyer-Beetle. Que fait-on, monsieur A ?
- Monsieur A ? Comme Abruti ? dit Eaquel en se foutant de la gueule du mec.
- Tu peux rire, t’as peut être arrêté notre patron, mais tu ne nous arrêteras pas nous.
- C’était votre patron, je comprends maintenant où tu as eu ces armes. Ton patron ne va pas être content de voir que tu joues avec ses joujoux.

Les trois hommes se croyaient bien supérieurs au jeune héros qui ne faisait que se moquer d’eux.

- Bye bye, Pigeon, dit Monsieur A en tirant un rayon avec les pistolets.

Les rayons parcoururent la pièce avant d’être détourné au dernier moment. Yuhigi avait sortit son épée dans sa main droite et arrêté les rayons. L’épée avait un style particulier, unique en son genre. L’épée était faite d’une longue lame rouge assez fine mais sacrément solide. Le manche qui tenait la lame était fait en argent pure, de forme équivalente à une épée de pirate, avec des symboles écrits dessus dans un alphabet inconnu.

- Tirez, bordel, mais tirez !!! Hurla monsieur A

Toute les balles et tirs furent esquivés ou déviés par l’épée jusqu’au clic fatal, il n’y avait plus de balle. Le pistolet à rayon, lui, était en surchauffe, car ce vieux modèle était bien évidemment défectueux.

- Bien bien bien, dit Eaquel en se tournant vers Stacy, je vais commencer par vous libérer ma chère.

Il lui coupa les liens et le bâillon d’un seul coup d’épée net. Elle se leva et se plaqua contre Eaquel tout en pleurant de peur.

- Ne pleurez pas, vos larmes ont bien trop de valeur pour couler dans un moment pareil. C’est presque fini, dit-il sa main posée sur sa tête.

Il la repoussa délicatement contre le mur et il se tourna vers les trois individus qui avaient jeté leurs armes et ils s’étaient éparpillés.
Gori arracha une barre de fer sur le mur qui devait servir à l’époque de barre de soutien. Il s’approcha de lui. Eaquel sourit. La lame s’entoura tout à coup de flamme.

- C’est un avertissement, dit Eaquel, je ne te conseille pas d’attaquer.
- Tu crois me surprendre avec si peu, dit Gori en fonçant sur Eaquel.

Gori attaqua le premier, mais Eaquel fit un léger pas en arrière pour esquiver le coup. Gori frappa le sol puis il se releva, tenant la barre à l’extrémité à deux mains. Eaquel avança et donna un léger coup horizontal, ce qui coupa la barre en deux, puis il lui donna un énorme coup de poing du gauche dans la figure, ce qui propulsa Gori sur quelques mètres en arrière avant de s’évanouir.

- Bien bien, dit Eaquel en frottant son poing gauche contre sa veste, au suivant.

Eaquel ne prit pas beaucoup de temps pour arrêter Mike qui ne fit pas le poids longtemps. Il avait foncé directement sur lui en lui donnant un coup de genoux dans l’estomac, le soulevant du sol pour s’écrouler par terre.
Le dernier quand à lui avait quitté les lieux pour rejoindre la voiture et filer. Il allait le poursuivre, mais Stacy l’en empêcha, par peur.

- Ne me laissez pas seul ici, je vous en prie, supplia t’elle.
- Très bien, je n’ai pas le choix, je vais vous raccompagner au club comme le ferait le gentleman que je suis, dit il en souriant.

Il attacha les deux gus puis il prit Stacy dans ses bras, l’épée rangée dans le fourreau sous sa veste. Deux ailes de feu apparurent dans le dos du jeune homme et il s’envola.
Devant la boîte de nuit, la police était déjà là. Ce n’était pas l’inspecteur Montoya, mais bien le commissaire en personne qui était venu quand il a appris que le club où sa fille était, avait un problème.
A l’arrière, Eaquel arriva furtivement avec Stacy, les éclairages des panneaux facilitant l’immersion. Il la posa sur le sol.
Face à face, Stacy regardait Eaquel. Elle le remercia puis elle approcha délicatement son visage vers celui d’Eaquel, les lèvres en avant, prêtes à l’embrasser, mais ce dernier la repoussa.

- Je suis désolé, mais pour ce soir, mon cœur est déjà pris par une autre femme. Je n’accepterai pas de la blesser, même si je le reconnais vous êtes une femme magnifique.
- Je…je, hésita Stacy.
- Adieu, dit Eaquel disparaissant dans une explosion de flamme.

Devant le club, Sam était avec son père. Celle-ci se demandant bien où pouvait être Yuhigi. Ce dernier arriva finalement, au bout d’une heure, se dégageant de la foule.

- Mais où étais-tu ? demanda-t’elle en colère. Ca fait une heure que je te cherche.
- Pourquoi, je t’ai manqué ? répliqua-t-il.
- C’est pas le moment de rire, il y a eu un meurtre et toi tu disparais comme ça.
- Je suis désolé, mais la foule m’a entrainé avec elle et je n’ai pas pu te rejoindre directement.

Un policier vint parler au commissaire qui était à l’écart des deux jeunes. Une fois fini, il s’en alla. Le commissaire s’approcha pour leur parler.

- Et bien, on dirait que les criminels ont été attrapés et la victime libérée.
- Comment ça ? demanda Sam
- Stacy O’donel vient de revenir, en parfait santé, avec quelques égratignures. Deux des trois responsables viennent d’être retrouvés, ligotés dans un entrepôt . C'est un coup de fille anonyme mais la chanteuse dit que c’est un certain Eaquel qui est venu l’aider.
- Eaquel, dit Yuhigi, c’est l’homme qui nous avait secouru au gala du maire ?
- Et bien on dirait que pour un premier rendez-vous, c’est mémorable, dit le commissaire en rigolant.
- C’est pas drôle papa. Bon je pense que l’on va y aller. Merci pour cette soirée, même si ce n’est pas ce que j’avais espéré.
- Oh moi je me suis bien éclaté, dit Yuhigi.

Elle lui fit un signe de la main et elle monta dans la voiture de son père. Yuhigi regarda partir la voiture, le sourire aux lèvres. Puis il s’en alla avec tout de même une certaine amertume.

- Je suis vraiment trop con, dit-il tout seul rejoignant sa voiture, j’aurais pu embrasser une star de la chanson et je ne l’ai pas fait. Y’a des jours où je me pose des questions sur moi-même.

Dans la voiture du commissaire, Sam regardait à travers la vitre les lampadaires qui se succédaient. Quand elle dit à haute voix à elle-même.

- J’aurai peut être dû lui dire que je l’avais choisi en premier pour m’accompagner, dit elle à voix basse.
- Qu'est ce que tu dis? dit le commissaire qui n’avait pas compris.
- Rien du tout, dit-elle en souriant.
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Message  Belziane Jeu 21 Jan - 3:17

Chapitre 2 : Ces femmes qui nous font perdre la tête [Part A]


Dans les ruelles sombres des bas quartiers de Chicago, une dizaine de prostituées était déjà postée à chaque coin. Il était déjà tard, et il n'y avait quasiment plus de voitures qui circulaient. Les seules voitures qui passaient dans ce coin ne venaient que pour voir ces femmes.
Le quartier était sale, avec des réverbères qui grésillait, des vieilles affiches collées sur des murs moisis avec des tagues dessus qui sont la plus part des symboles de gangs. Dans les petites ruelles, il volait dans l'air une odeur de pourri provenant des ordures débordant dans les poubelles.
Au coin d'une rue, une femme était postée, collée à un réverbère. Elle était d'origine porto-ricaine. Elle avait des cheveux mi-longs et était habillée de légers vêtements.
Elle regardait souvent autour d'elle pour voir si une voiture arrivait ou alors si une fille osait s'approcher de son coin.
Elle regarda sa montre et elle se dit qu'elle en avait fini pour aujourd'hui. C'était une bonne soirée, elle avait eu plusieurs clients.

- La soirée a vraiment été bonne, dit elle en s'en allant.

Elle devait passer par une ruelle, pas éclairée, pour atteindre son pauvre immeuble où elle vit.
Dans la ruelle, seul le bruit de ses talons se faisait entendre.
Au bout d'un moment, un autre bruit de pas se fit entendre. Cela venait de derrière elle. Elle se retourna mais ne vit rien. Elle accéléra alors le pas. L'autre personne accéléra aussi, on l'entendait grâce au tapotement.
Elle commença alors à courir, et tourna sur la droite au lieu de prendre la gauche et elle tomba sur un cul de sac. Elle se retourna et elle vit une grande ombre avec une hache dans la main.

- J'aime collectionner les beaux visages, dit l'homme.

La femme cria fort de sa voix aiguë. L'homme attaqua avec sa hache, le sang giclant sur tous les murs.

***


Le lendemain, tous les journaux locaux faisaient le même gros titre « 7e meurtre de prostituée ».
Dans son bureau, Yuhigi lisait le journal, la tasse de café fumant devant lui. Bien évidemment, il était concentré sur cette histoire de meurtre.

- C'est pas croyable. A chaque fois c'est des prostituées et à chaque fois la tête est manquante.

En tant que Yuhigi, il ne pouvait rien faire, mais même en tant qu'Eaquel il ne savait pas quoi faire, ce n'était pas lui le détective mais bien Shadow.
Seulement Yuhigi avait reçu un message de Shadow lui demandant de résoudre ce mystère car il était lui même occupé avec Colin.

- Il est marrant lui, j'ai pas un super génie ou je ne suis pas un traqueur né. Et je peux pas demander à Sam, elle risquerait de comprendre qui est qui.

Un homme entra dans le bureau. C'était Alex Connors qui venait pour lui apporter des bonnes nouvelles.

- Les journaux n'ont que des mauvaises nouvelles mais je pense que ce que je vais vous dire va vous rendre heureux.
- La plus belle femme du monde m'attends dans votre bureau.
- Non, je suis désolé mais j'ai épousé la plus belle femme du monde. De plus je ne crois pas que miss Harris aimerait entendre ça.

Yuhigi arbora un sourire. Alex était un ami de la famille depuis très longtemps, ce qui fait qu'ils ont une certaine complicité.

- Mais bon voilà, les actionnaires renoncent à la fermeture de l'usine.
- Très bien, mais je ne pense pas que ce soit tout, n'est ce pas ?
- Non, en fait en évitant cette fermeture, les recettes provenant de l'usine ont grimpé de 10%. On dirait que votre premier coup de poker a été gagnant.
- Je dirais notre coup de poker, vous m'avez été d'une grande aide.

Alex posa le dossier avec les chiffres sur le bureau et il s'en alla en le saluant. Yuhigi passa sa matinée à regarder les chiffres des autres secteurs de l'entrepris, et puis à 14h00 il décida de s'en aller.

A la morgue de la ville, le commissaire Harris avec l'inspecteur Moya était devant le corps de la dernière victime. Avec eux se trouvait le légiste.

- Nous avons bien affaire à la même personne. La manière d'opérer est la même, un coup par un objet tranchant directement au cou, mort direct sans souffrances.
- Avez-vous pu faire un portrait du criminel ? Demanda Moya
- Avec ces super hommes, je ne sais plus. Mais si c'est un homme normal, alors il doit être sacrement baraqué. Les blessures sont faites par une arme qui s'apparente à une hache.
- Pour le peu d'information que l'on a, aucun individu de ce genre n'a été vu, dit Moya en regardant ses notes.

Le légiste posa ses outils sur la table et il s'en alla avec Moya. L'inspecteur Harris quant à lui resta devant le reste du corps de la jeune fille. Au delà du meurtre, il voit une jeune femme qui a l'âge de sa fille et qui se prostituait déjà.

- Aucune personne ne mérite une telle vie ou un tel sort.
- Je suis d'accord avec vous, dit une voix masculine venant de derrière.

Le commissaire se retourna et Eaquel se trouvait là, le manteau de cuir rouge allant jusqu'au dessus des pieds, le fourreau de l'épée dépassant légèrement de la veste et un long masque de métal sur les yeux.

- Ne paniquez pas, dit Eaquel. Je sais que vous préfériez voir Shadow, mais il m'a demandé de le remplacer.
- Je n'ai aucune raison de paniquer.

Eaquel s'avança au niveau du commissaire. Les deux se mirent de façon à être devant le corps.

- Je n'aime pas voir mourir les jolies femmes, dit Eaquel. Avez-vous des informations utiles ?
- Si vous lisez le journal, vous savez tout ce que nous savons.
- Alors c'est moi qui vous apprendrez des choses.

Eaquel sortit de sous sa veste un dossier qu'il donna au commissaire. Sur le dossier, il y avait un loup brillant imprimé dessus. A l'intérieur il y avait des dépositions anonymes mais aussi des analyses des lieux et des corps.

- Où avez vous eu ça? Demanda le commissaire.
- Un ami commun. Il avait commencé à enquêter, mais il n'a pas pu aller loin à cause d'une autre affaire.
- Vous avez lu ce dossier?
- Bien évidemment. J'ai remarqué comme tout le monde qu'il ne s'attaque qu'aux prostituées et qu'à chaque fois la tête manque. Il ne fait pas vraiment de différence entre chaque fille, mais à chaque fois le crime est ciblé dans le bas quartier de la ville. Shadow approuve aussi l'idée que le criminel est un homme d'âge moyen, de grande taille et absolument normal. Il ajoute qu'il doit vivre dans le quartier.
- La police a du mal à faire des recherches dans ce quartier où tout le monde se méfie de nous.
- C'est pour cela qu'il m'a demandé d'intervenir, dit Eaquel. Ils n'ont pas confiance en la police mais ils auront peut être confiance en moi. Si vous pouviez agir, Shadow vous aurait tout envoyé, il croit en vous autant que vous croyez en lui.

Le commissaire qui avait tourné les pages vit que Shadow avait relevé des empreintes de pas dans de la boue, assez grandes et profondes.

- Et que comptez vous faire?
- J'attendrai la nuit. Je pense que les prostitués des environs en savent beaucoup plus que ce qu'elles vous font croire. Je vous tiens au courrant.
- Soyez prudent, même si vous avez des pouvoirs, cet homme n'aura absolument aucune pitié pour vous.
- Et je n'en n'aurai aucune, dit il en disparaissant dans une implosion de flammes.

Moya, qui était dans le couloir, avait vu le flash lumineux et s'était précipitée dans la pièce, mais seul le commissaire était là.

- Vous allez bien commissaire ?
- Très bien. On rentre au poste, on a un dossier à étudier.
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Message  Belziane Jeu 21 Jan - 3:22

Chapitre 2 : Ces femmes qui nous font perdre la tête [Part B]


Le soir arriva très vite. Il n'y a pas de lune cette nuit là. Les réverbères miteux s'allumèrent. Les prostituées commencèrent à s'agglutiner dans les rues.
Eaquel, posté sur le toit d'un des immeubles, regardait autour de lui s’il pouvait en trouver une qui avait l'air bizarre.
Les heures défilèrent, tout comme les clients. Parfois Yuhigi était abasourdi des gens qui venaient les voir.

- Quand je vois certains mecs, j'ai peur pour l'avenir de ce monde.

Soudain, à un coin de rue, Eaquel remarqua qu'une des prostituées avait un problème avec des hommes. Il y avait quatre mecs de type afro-américain, un était très bien habillé par rapport aux trois autres.

- Ce mec doit être un mac. Et bien sûr, aucune des filles autours d'eux ne va intervenir.

La fille était jeune, de type asiatique. Elle était vraiment à la merci de l'homme. Le mac la frappa au visage avec une énorme claque. Elle se retrouva par terre, la lèvre en sang.

- Tu me déçois beaucoup, tes résultats sont quasi nuls. Tu crois que je peux me permettre de garder une pute comme toi. Déjà que j'ai perdu la porto, maintenant je traine un poids mort.
- Je suis désolée.
- Je suis désolée, dit il de façon parodique. Tes excuses ne me donnent pas de l'argent. Et je pense que je dois mettre les pendules à l'heure.

Il claqua des doigts et les hommes de main s'avancèrent en rigolant. Le regard de la jeune fille affichait la terreur. L'un des hommes lança un coup de pied. La fille ferma les yeux. Le coup allait être porté quand Eaquel intervint et stoppa le coup de pied avec son pied droit. Il balança ensuite son direct du gauche qui propulsa le mec contre la voiture garée devant eux.

- Ce n'est pas bien, trois mecs et une tafiole contre une pauvre femme sans défense. Bravo.
- Qui tu traites de tafiole, connard, dit le mac.

Les deux hommes de côté foncèrent sur lui. Le premier balança son poing droit en avant. Eaquel se baissa légèrement pour esquiver. Il choppa les vêtements du mec et il le balança dans une des poubelles du coin.
Le deuxième arriva par derrière, Eaquel bondit en arrière pour le percuter et le stopper. Il donna un coup de coude en arrière au visage du mec qui se retrouva par terre, le nez en sang.
Il ne restait plus que le mac et Eaquel.

- Très bien, tafiole, tu vas m'écouter. Si tu t’approches encore d'elle à moins de 50m, je te crame la gueule, dit Eaquel la main en feu.
- D'accord, d'accord, ne me faites pas de mal, dit il en pissant dans son froc.

Eaquel le laissa tomber sur le cul. L'homme se releva et s'en alla en courant à pied. Eaquel alla vers la fille et il lui tendit sa main avec un gant en cuir rouge dessus.

- Je ne vous veux pas de mal, croyez moi.

La fille hésita, mais elle décida tout de même à prendre la main de Eaquel.
Eaquel s'approcha vite et il s'envola avec elle vite sur le toit. Il la posa doucement sur le sol.

- Pardonnez moi, mais c'est pour être au calme. Et ici personne ne peut nous voir. J'ai des questions à vous poser mais j'aimerais d'abord connaître votre nom.
- Aoï Nazaki, dit elle.
- Mais c'est japonais, comment vous en êtes arriver là, dit il surpris.
- J'ai été piégée par quelqu'un que j'aimais il y a quelque mois. Il m'a promis la grande vie aux Etats-Unis et en fait, il m'a vendu à ce mec.
- Je pense comprendre, dit il. Ecoutez, si vous m'aidez, je vous promets de vous aidez à sortir de là. Croyez moi, j'ai le bras long et je connais pas mal de monde. Je vous ferrai rentrer chez vous avec un travail.

La jeune fille hésita. Les quelques mois dans la rue l’avaient rendue méfiante. Mais elle savait qui était Eaquel, alors elle n'hésita pas.

- Très bien, je vous aiderai.
- Merci. Donc voilà, je pense que vous savez pour les meurtres commis actuellement ?
- Je sais, la dernière victime était une amie à moi. Elle m'a soutenu. J'ai été vraiment triste d'apprendre sa disparition.
- Alors peut être que vous allez vraiment pouvoir m'aider. Avez-vous vu un homme bizarre, assez grand et baraqué tourner autour de votre amie ?

Aoï regarda par terre, pour réfléchir. Soudain quelque chose lui vint à l'esprit.

- Oui, oui, elle m'en avait parlé. Un drôle de type lui tournait autour. Il n'était pas costaud, mais assez gros avec des grands pieds. Il devait avoir dans la trentaine et était couvert de boutons. Il était vraiment sale.
- Ça pourrait correspondre, les gros sont souvent forts. Et ça pourrait expliquer la profondeur de l'empreinte. As-tu des informations sur lui, un nom, une adresse.
- Je ne me rappelle pas.
- S'il vous plait, faites un effort, dit Eaquel en la prenant aux épaules.

La jeune fille était sous le charme du héros. Elle baissa la tête et elle se rappela d'un petit détail.

- Je me souviens d'un truc. Une fois il était venu dans une camionnette. Comme celle des bouchers. C'est tout ce que je sais.
- Merci, tout ce que vous m'avez dit m'a été très utile.
- Vous savez, elle et moi on s'était promis de s'enfuir prochainement. On voulait quitter cette vie. Elle sera morte en pute, dit-elle la larme à l'oeil.

Eaquel lui prit la larme du bout des doigts. Il ne trouvait pas les mots pour la consoler. Il la ramena en bas de l'immeuble. Il lui donna une adresse où elle devait se rendre. Puis Eaquel s'en alla.

- Je voudrais savoir, pourquoi être venu m'aider ? demanda t'elle.
- Je serais toujours là pour aider les jolies femmes, dit il en souriant.

Il s'en alla aussi vite. La jeune fille parti elle aussi, se dirigeant vers l'adresse que lui avait donné Eaquel.
Eaquel, sur le toit de l'immeuble, sortit son téléphone portable et il appela le commissaire Harris qui à cette heure là était chez lui.

- Commissaire, ici Eaquel. J'ai obtenu des informations d'une fille que j'envoie chez vous car je sais qu'elle sera aidée.
- Je ferai mon possible. Qu'avez vous appris ?
- Il semblerait que ce soit un homme dans la trentaine, assez énorme, des boutons plein la gueule. Il possède un camion frigorifique pour viande congelé. Je pense qu'il travail pour l'usine à l'extérieur de la ville, spécialiste dans la livraison de viande pour les épiceries et grandes surfaces.
- Je vais voir, patientez.

Le commissaire prit un autre téléphone et téléphona à Moya et il lui donna la description. Moya fit des recherches et elle tira quelqu’un.

- Nous avons quelque chose, dit Harris. Il s'appelle Steve Igins. Il correspond bien au portrait que vous avez fait et en plus il occupe le poste de livreur. Je vous envoie sa photo et ses coordonnées sur votre portable.

Toutes les informations arrivèrent sur son blackberry personnalisé, d'un niveau de technologie que l'iphone semble démodé à côté.

- Je vais aller voir chez lui, dit Eaquel, allez voir à son travail.
- Très bien, j'y vais.
- Attendez. Mais je voudrais savoir avant pourquoi vous êtes comme ça avec moi et surtout avec Shadow.
- La réponse est simple, vous êtes capable de faire des choses que nous sommes incapables de faire. Et je pense qu'ensemble nous travaillerons mieux que si nous étions en conflit.
- Merci, bon j'y vais.

Eaquel raccrocha comprenant que Shadow avait beaucoup de chance et que lui même avait beaucoup de chance de connaître tout ces gens.
Eaquel s'envola avec ses ailes de feu et il se dirigea vers l'appartement du mec. Il s'arrêta sur l'échelle de secours et, au niveau de l'étage du mec, il entra par la fenêtre. L'homme habitait bien dans les bas quartiers, non loin des lieux des crimes.
A l'intérieur, tout était sale, des cafards grouillaient partout et l'odeur de pourri volait dans la pièce. Il n'y avait personne à l'intérieur. Il marcha doucement dans l'appartement, évitant les déchets et vieilles boîtes de conserve.

- Le décor va avec la personne. C'est ignoble de vivre là-dedans.

Eaquel regarda autour de lui, il ne trouvait rien sauf dans la chambre du suspect où par terre il y avait des centaines de photos des victimes prises dans la rue avec des messages écris au feutre noir dessus.

- Je t'aime, déesse du plaisir, elle me fait vivre, lit Eaquel. Ce type est un malade à enfermer directement.

Eaquel continua ses fouilles. Il appela le commissaire sur son portable, lui donnant des informations sur ce qu'il trouvait ici. Il devait le tenir au courant, car lui même n'avait pas l'habitude de mener des enquêtes mais, celle là, elle lui tenait à cœur.

- J'ai trouvé des photos des victimes chez lui. C'est clair que c'est notre homme, mais il n'est pas chez lui.
- Et pas à son travail non plus. Cela fait plusieurs jours qu'il n'est pas venu.

Eaquel chercha, ouvrit toute les portes. Soudain il se retrouva devant une porte qu'il n'arrivait pas à ouvrir. Il dégaina son épée et il trancha la poignée, permettant à la porte de s'ouvrir toute seule.

- Je crois que j'ai trouvé quelque chose.

Eaquel chercha la lumière. Il l'alluma et se trouva devant une vision d'horreur, les têtes des sept victimes étaient placées là, sur un meuble comme des trophées, où chaque visage affiché une expression d'horreur.

- Commissaire, dit Eaquel dégoûté, j'ai trouvé le reste des femmes.
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Message  Belziane Lun 8 Mar - 2:35

Chapitre 3: Ces filles qui nous font perdre la tête partie 2 [A]



Eaquel était dans la pièce où étaient exposés en trophée les sept têtes des pauvres jeunes femmes. Pour Eaquel, c'était un vrai choc, mais il n'en perdit pas la raison malgré que ce soit la première fois qu'il tombait sur ce genre personne.
Il commença à inspecter le reste de la pièce pour trouver ne serait-ce que la moindre piste pour le trouver.

- Si seulement j'avais les capacités de Shadow, je l'aurai déjà trouvé.

Eaquel quitta la pièce pour revenir dans le salon. Il remarqua qu'une lumière clignotait sur le répondeur. Il s'approcha et il appuya sur un bouton qui mit en marche la bande sonore.

- Steve, ici votre patron, je ne sais pas ce qu'il vous prend de partir sans rien dire, mais je ne peux pas me résoudre à garder quelqu'un comme vous, vous êtes viré.
- Je ne pense pas qu'il serait revenu de toute façon.

Eaquel fouilla la bibliothèque, il trouva des vieux albums de lycée. C'était un album de fin d'année comme on en trouve partout avec la photo de tous les étudiants et parfois quelques petits messages à l'intérieur.
Il tourna les pages jusqu'à tomber sur la personne. Il avait vraiment la tête du souffre douleur de service. Autour il y avait plein de messages méchants écrits par les autres et la plupart étaient des écritures féminines.

- « Ne rêve pas d'avoir une fille comme moi un jour », dit Yuhigi à voie haute. « Avec une tête pareil, tu devrais mettre un masque. ».

Yuhigi feuilleta les pages suivantes et autour de chaque belle fille il y avait un message où l'homme exprimait ses opinions morbides.

- Cet homme est vraiment plus à plaindre qu'à condamner.

Il mit le bouquin sous sa veste et continua à farfouiller partout. Mais il ne trouva rien. Il décida de quitter l'appartement, sûr qu'il n'y trouvera plus rien.
Il s'installa sur le toit de l'immeuble tandis que plusieurs voitures de police venaient d'arriver, les sirènes hurlant dans tout le quartier.

- Réfléchissons, où a t-il bien pu aller ? Avec la police dans le coin, il ne va pas s'y risquer. Sa cible c'est les prostituées, de ce quartier en particulier.

Yuhigi continua à réfléchir, il sentait que l'homme allait attaquer ce soir, c'était vital pour lui. Soudain, quelque chose lui vint à l'esprit comme un flash.

-Et si...
* *
*


Dans le quartier ouest de la ville. On retrouve notre jeune japonaise qui cherchait la maison des Harris. La rue était déserte, mais illuminée en comparaison du vieux quartier.

- Il m'a dit qu'arrivé ici je devais trouver une maison au nom de Harris.

Elle semblait vraiment perdue. On entendait le bruit de ses talons sur le sol.
Quelques pas après, un autre bruit de pas se superposa sur les siens. Les pas commencèrent à s'accélérer. Elle avait peur que se soit son ancien mac.
Par peur, elle commença à courir, mais avec les chaussures qu'elle portait, ce n'était pas très pratique. En courant, elle coinça un de ses talons dans un trou, ce qui le cassa et déstabilisa la fille qui tomba sur le sol en s'écorchant les genoux.
L'ombre se rapprocha peu à peu de la jeune japonaise qui tentait de ramper pour fuir. Elle n'osa pas hurler tétanisé par la peur. La fille était allongée sous la lumière des réverbères.
L'ombre se rapprochait, laissant apparaître peu à peu une fine silhouette.

- Est ce que ça va? Vous n'êtes pas blessée ?

La silhouette entra dans la lumière, laissant apparaître une jeune femme. C'est Sam qui revenait de l'hôpital (cf Shadow 6)

- Laissez moi vous aidez, dit Sam en l'aidant à se relever. Vous devriez soigner ces blessures avant que...
- Non non, c'est bon, dit elle en retirant ses mains. Je...je cherche la maison des Sean Harris.
- C'est mon père, dit elle étonnée, je suis Sam Harris. Qu'est ce que vous lui voulez ?
- Eaquel m'a dit d'y aller pour me cacher.
- Si c'est Eaquel qui t’envoie alors je peux te faire confiance, dit elle en souriant. Viens avec moi, je vais te soigner.

Sam passa suivit par la jeune femme qui boitait. Elle avait tout de suite compris que la jeune femme venait de la rue.
Elles arrivèrent finalement au but. Sam l'aida à entrer. La maison était plongée dans le noir.
Personne n'était présent dans la pièce, madame Harris convoqué pour l'affaire du joueur de flûte et monsieur Harris était à la recherche du tueur en série.
Sam installa la jeune femme sur le canapé et elle alla chercher des produits pour soigner ses blessures. Pendant ce temps, la jeune femme regardait autour d'elle. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été dans un tel endroit.

- Je vais commencer par vous désinfecter ces blessures, dit Sam avec un coton imbibé d'alcool.

Sam poussa délicatement le coton. La jeune femme recula son genou par réflexe à cause de la douleur.

- Je sais ça pique, mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
- Ce n'est rien, juste un réflexe.

Pendant que Sam nettoyait sa plaie, les deux femmes commencèrent à discuter. Aoï lui raconta tout, même sa rencontre avec Eaquel. Sam finit par lui mettre un pansement et elle s'installa à côté d'elle.

- Ne t'en fais pas, dit Sam mettant sa main sur la sienne, tu es en sécurité ici. Nous trouverons un moyen de te renvoyer chez toi.

Sam se releva et elle se dirigea vers la cuisine pour chercher à manger et quelque chose à boire. Elle était dans la cuisine, sortit des canettes de soda et prit un paquet de chips dans un des placards de la cuisine.
Le téléphone commença à sonner. Sam le décrocha.

- Oui, dit Sam.
- Sam, c'est moi, Yuhigi.
- Oh, le prince Eaquel veut prendre des nouvelles de sa princesse, dit Sam en se collant contre le mur. Tu sais les choisir.
- Tu es au courant finalement, dit Yuhigi. Bon j'ai pas le temps, toi et Aoï êtes en danger.
- Comment ça ?
- Le tueur...

Le téléphone se coupa. Les lumières se coupèrent. Aoï poussa un cri d'effroi dans le salon. Sam fonça la rejoindre.

- Du calme, ne panique pas. On doit partir.

Elle prit Aoï par la main et l'emmena pour sortir de la maison. Elle arriva à la porte d'entrée quand une hache lumineuse explosa la porte. L'effet de surprise fit tomber les jeunes femmes par terre.
La hache s'enleva tandis qu'elles se relevèrent. La porte continuait à se faire matraquer par la hache. Sam prit Aoï pour l'emmener à l'étage. La porte finit par céder et un homme énorme entra. Les filles arrivèrent à l'étage. Sam se retourna tout comme Aoï pour voir le visage de l'homme qui était illuminé par le faisceau lumineux de la hache. Il avait les gants assortis. A part ça, il avait une jean sale avec une vieille chemise blanche devenue grise et tâchée par la graisse. Il commença à entrer un léger rire.

- J'ajouterai ton visage à ma collection.

Sam entraîna la jeune demoiselle dans sa chambre. Elle ferma la porte et poussa un de ses meubles contre la porte. La pièce était plongée dans le noir, avec pour seule lueur la lumière provenant de la rue.

- Il va nous tuer, c'est fini, dit Aoï des larmes au yeux.
- Ça suffit, dit Sam en lui mettant une claque, ce n'est pas le moment de paniquer.

Sam prit son portable dans sa poche. Heureusement, l'homme n'avait pas coupé le relais. Elle composa le numéro de son père.

- Oui...
- Papa, viens vite, cria Sam, l'homme est à la maison...Aaaaaaah
- Sam SAM, cria le père.

L'homme était devant la porte de la chambre. L'homme donna un coup dans la porte, ce qui propulsa la porte et la commode contre le mur opposé. Il avança doucement vers les deux jeunes femmes. Sam tenait fortement Aoï dans ses bras tandis que cette dernière avait les yeux fermé, tremblant de peur.

- Deux visages en plus pour moi, je me régale, dit l'homme en se léchant les babines.
- Vous êtes complètement dingue, dit Sam.
- Hé hé hé hé, rigola l'homme.

Il avançait doucement. Son regard montrait sa folie. Il poussait son léger rire glauque.

- Hé hé hé...HA HA HA, rigola t'il en lançant sa hache verticalement.

Les deux filles fermèrent les yeux. Derrière elles, la vitre venait d'exploser. Un bruit sourd de métal retentit dans la pièce. Les jeunes femmes rouvrirent leurs yeux et virent Eaquel devant elle, l'épée qui bloquait la hache.

- Je ne te laisserai pas faire, dit Eaquel en repoussant l'homme tandis qu'il tenait l'épée avec ses deux mains.

L'homme fit quelques pas en arrière. Eaquel avait enlevé sa main gauche de l'épée et il la rangea avec la main droite.

- Tu tombes à pic, dit Sam soulagée.
- Toujours quand c'est pour sauver des demoiselles en détresse.
- Ne t'interpose pas, leurs têtes sont à moi.

Eaquel prit les deux femmes qui s'accrochèrent à lui. Il saute par la fenêtre pour les emmener dehors. Ils étaient dans le jardin, derrière la maison.

- Allez vous en, je m'occupe du reste.
- Mon père ne devrait pas tarder, dit Sam.

Eaquel laissa partir les deux femmes vers la rue. Tandis qu'elles partaient, la porte de derrière s'envola, passa juste à côté du jeune héros. L'homme sortait tenant sa hache avec sa main gauche.

- Une hache longue, avec un faisceau énergétique permettant de la rendre soit plus coupante ou alors d’envoyer sur orbite les objets. Des gants qui amplifient la force de son porteur et permettent de soulever cette hache. Un simple livreur de viande avec un tel objet. Où as tu eu ce si belle objet ?
- Dieu me la offerte. Il veut que je l'aide à sauver ces magnifiques femmes en séparant leur visage pur de leur corps souillé, dit l'homme les bras en croix.
- Encore un dingue, à croire que je les collectionne en ce moment moi, dit Eaquel avec soupir. Et quel nom t'a donné ce dieu ?
- Je suis Killerangel, l'ange envoyé sur terre pour sauver ces femmes.
- Killerangel bien sûr. Je crois que je te place numéro 1 devant Flyer-beetle et monsieur A dans mon classement des mecs les plus atteints.

Killerangel reprit son arme et fonça sur Eaquel. Il lança un coup mais Eaquel roula sur le côté se retrouvant dos à la maison. KillerAngel lança alors un coup vers l'arrière à l'aveugle. Eaquel sortit son épée pour le contrer mais le choc propulsa Eaquel en arrière, le faisant passer par la fenêtre de la cuisine pour atterrir sur le mur où le téléphone, que Sam n'avait pas raccroché, pendouillait.

- Bon sang de bon soir. La puissance de cette arme est bien trop terrifiante. Surtout si c'est un terrien qui l’a fabriqué.


Dernière édition par Belziane le Lun 8 Mar - 2:47, édité 1 fois
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Message  Belziane Lun 8 Mar - 2:37

Chapitre 3: Ces filles qui nous font perdre la tête part 2
[B]



Il essayait de se relever, se tenant contre le mur. Le choc était dur, mais il avait déjà vu pire. Il reprit ses idées au bon moment, car l'homme venait d'arriver à toute vitesse pour porter un coup rapide verticale. Eaquel fit un pas en arrière. La hache se planta dans le mur. Eaquel balança un énorme direct du droit dans la figure du mec. Mais cela n'eut pour effet que de l'énerver. Il attrapa Eaquel avec ses deux mains. Il le balança vers le salon, l'épée restait sur le sol de la cuisine.
Eaquel percuta le canapé. Il se releva tout de suite en se secouant la tête. Killerangel tentait lui de récupérer sa hache. La lèvre inférieure de Eaquel saignait, ainsi que du nez.

- Je dois changer de tactique. Je dois lui détruire ses gants. Sans eux, il ne peut plus utilisé sa hache. Je dois me servir de l'obscurité comme d'une arme, c'est ce qu'IL ferait.

Killerangel finit par récupérer son arme et il commença à partir à pas rapide vers le salon. Killerangel regarda dans toute la pièce, il ne le trouvait pas. Il souleva le canapé d'une main, mais ne vit rien. Il le balança à travers la pièce, passant par la fenêtre.

- Où es tu? Tu ne peux pas te cacher. Le jugement de dieu aura lieu. Je te libèrerai
- Qui veux être libéré de cette manière? .

Eaquel était derrière l'homme, dans la cuisine. Il venait de récupérer son épée. Il passa deux doigts sur son arme et son épée s'enflamma, éloignant les ténèbres dans la maison.

- L'émissaire m'avait prévenu que tu serais sur mon chemin, Shadow, serviteur de Satan.
- Je ne suis pas Shadow, j'ai bien plus de classe que lui.

Eaquel fonça sur l'homme en donnant un coup d'épée que Killerangel bloqua avec sa hache. Mais le choc de l'impact fit reculé légèrement l'homme en arrière.

- Ton arme est peut être extraordinaire, mais la mienne est légendaire.
- Dieu me protègera, jamais un fils de Satan ne vaincra.
- Mais ça devient grave dans ta tête.

L'homme commença à enchaîner les coups de haches. Les coups étaient lancés à l'aveugle. Eaquel esquivait chacun de ceux-ci. Tandis qu'Eaquel esquivait, Killerangel détruisait les meubles, ainsi que les appareils électriques. Eaquel tentait d'esquiver, mais les impacts atteignaient quand même son corps, ce qui le fatiguait.
Killerangel commençait à fatiguer, chacun de ses coups commençait à faiblir jusqu'à ne plus pouvoir soulever la hache.

- Beaucoup de puissance, mais absolument aucune endurance, dit Eaquel vraiment à bout, voilà ton point faible.

Killerangel lança un dernier coup, Eaquel prit son épée et donna un énorme coup dans la hache. Killerangel perdit son arme qui s'envola à travers la pièce.
Sans son arme, il chercha à frapper l'homme avec ses poings. Eaquel rangea son arme. Il vit le direct du droit arriver. Eaquel fit un demi tour tout en tenant le poignet droit par sa main droite et attrapant le poignet gauche avec sa main gauche. Il était dos à Killerangel, tenant les deux poignets.

- C'est fini, dit Eaquel.

Eaquel fit brûler ses mains à une haute température, chauffant les gants fait dans un métal souple.

- Le métal à un gros défaut, c'est un excellent conducteur thermique.

Eaquel enlevât ses mains et sauta en avant puis se retourna. Killerangel poussa un immense cri de douleur, les gants brillaient à cause du métal qui était chaud. Il projeta les gants par terre. Ses mains montraient des signes de brûlures avec des cloques qui s'étaient formées.

- Sans tes armes, tu n'es plus rien, dit Eaquel prêt à s'effondrer sur le sol.

Il s'approcha de Killerangel. Il fit brûler ses mains et il balança un crochet du droit.

- Ca, c'est pour les victimes, dit Eaquel tandis que Killerangel reculait. Ca c'est pour Aoï, dit il en donnant un crochet du gauche.

Sur le visage de l'homme, on pouvait lire les marques des deux coups de poings comme si on venait de marquer un veau. Il était complètement groggy. Eaquel joignit ses deux mains et il donna un coup ascendant au niveau de la tête qui souleva Killerangel avant qu'il ne s'écroule sur le sol.

- Et celui là c'est pour avoir tenter de tuer Sam, dit il le visage en sueur.

Eaquel essayait de récupérer son souffle. Il avança vers l'homme quelque peu conscient. Il lui plaça la lame de son épée sous sa gorge.

- Maintenant on va discuter quelques secondes toi et moi. Qui est l'émissaire qui t'a donné la hache?
- Je ne sais pas, je le jure, dit l'homme pleurant de peur.

L'homme qui était sur le sol n'avait plus rien à voir avec l'homme qui tenait la hache. Sur le sol, un léger liquide commença à se répandre sur le sol et sur son pantalon.

- Dis le moi, dit Eaquel en poussant la lame contre sa gorge.
- Je jure que je sais pas qui il est. Un homme est venu un jour et m'a dit que c'est un cadeau du Shogun. Mais c'est tout ce dont je me souviens, je le jure.

Eaquel regardait l'homme qui semblait perdu.

- Où suis-je? Qu'est ce que je fais là ?
- J'ai vraiment pitié de vous.

Dehors, les voitures de police commencèrent à arriver. La voiture du commissaire avec à son bord Moya. Ils sortirent tous de la voiture et lancèrent un assaut.
Le commissaire passa le premier dedans tandis que Moya resta devant avec quelques hommes. Le commissaire découvrit l'homme allongé sur le sol, le nez en sang.

-Ne bougez pas. Vous êtes en état d'arrestation pour meurtres, tentatives de meurtres et destruction de biens d'autrui.
- C'est pas moi, j'ai rien fait, dit l'homme en sanglots.

Le commissaire emmena l'homme qui ne se débattait pas. L'homme qu'il conduisait à la voiture était doux et ne ressemblait pas à un serial killer. Il rentra dans une voiture de police et fut de suite emmené au poste de police.
Le bruit des véhicules de police réveilla tout le voisinage qui sortait de leur maison avec leur robe de chambre. Sam finit par revenir, en compagnie de Aoï.

- Papa, cria la fille.
- Sam, dieu merci, dit le père en prenant sa fille dans ses bras. Tu n'as rien ?
- Non c'est bon, Aoï non plus. On le doit à Eaquel.

Sam raconta tout ce qu'elle avait vu, ainsi que l'histoire de Aoï. Le commissaire compris qu'il fallait la renvoyer chez elle. A quelques pâtés de maison, Belziane était sorti de chez lui pour voir ce qu'il se passait.

- Je savais que tu y arriverais, dit Belziane en sentant Eaquel. Je te le revaudrais.
- Oh oui tu me le revaudras, dit il en sortant de l'ombre, les gants sur lui et la hache dans les mains. Et si tu commençais à examiner cette arme.

Ils entrèrent dans la maison, Belziane prit l'arme des mains, sans avoir besoin de porter les gants.

- C'est vachement lourd ce truc, dit Belziane.
- Killerangel pouvait la soulever grâce à ces gants.
- Killerangel ???
- Je sais c'est bête, mais bon toi t'as Médusor, alors c'est pas mieux.
- Colin rentre demain de l'hôpital, il pourra l'examiner et ensuite on la rendra à la police, car là tu viens juste d'emmener l'arme du crime.
- Je...oh... c'est bon, je voulais juste t'aider, pas la peine de critiquer. Oh sinon, l'homme m'a dit un truc bizarre. C'est un certain Shogun qui lui a donné son arme. De plus c'est toi qu'il attendait, pas moi.
- Shogun, encore, déjà avec le Joueur de flûte et maintenant lui.
- Y'a quelqu'un qui t'en veux...
- Ou qui veut me tester. Mais maintenant on est deux dans son collimateur.
- Tu me dois maintenant un énorme service, dit Eaquel.

La soirée se finit là. Eaquel resta chez Belziane, il n'avait plus la force pour rentrer chez lui. Belziane soigna ses blessures. Sur son corps, il avait plusieurs hématomes plus ou moins étendus.

- Tu t'en es prit plein la tronche, dit Belziane en mettant le bandage.
- Le pire, c'est qu'il ne m'a pas touché, dit Yuhigi.

* *
*

Quelques jours plus tard, à l'aéroport de Chicago. Sam, en compagnie de son père et de Yuhigi, fit leur adieu à Aoï.

- Je vous remercie pour tout, dit Aoï en s'inclinant.
- Ce n'est rien c'est plutôt Yuhigi que tu dois remercier, il a fait accélérer les choses, dit Sam.
- Quand tu possèdes une des plus puissantes industries du Japon, le consulat du Japon ne peut rien te refuser. Si on ajoute le fait que le père de Aoï travaille pour notre compagnie.
- Fais attention à toi maintenant, dit Sam en prenant Aoï dans ses bras. On est amie maintenant et je ne voudrais pas qu'il t'arrive autre chose.
- Merci Sam, dit Aoï la larme à l'oeil tout comme Sam.
- Tes parents t'attendront à la descente de l'avion. Ils étaient heureux d'entendre que tu étais en vie et que tu rentres à la maison.

L'annonce dans les haut-parleurs demanda aux personnes de rejoindre l'avion. C'était le moment des au revoir. Pour une fois Sam avait une amie fille qu'elle devait laisser partir. Sam, son père et Yuhigi étaient derrière la vitre la saluant de la main. Aoï fit de même.

- Elle me manquera, dit Sam. J'avais enfin une amie qui n'est pas un garçon.
- Tu pourras toujours aller au japon pour la voir, dit Yuhigi.

Le père de Sam s'était éloigné laissant les deux jeunes ensembles.

- Donc tu vas vivre avec Belziane et Colin? Demanda Yuhigi.
- Les réparations de la maison sont en cours. Les assurances sont intervenues rapidement et vont nous rembourser très vite la totalité de la casse. Pendant ce temps, je vais vivre chez eux, tandis que mes parents vont prendre quelques semaines de vacances ensembles.
- Comment ça, ils peuvent?
- Avec ces évènements, le maire pense que ça leur ferait du bien de partir en vacances. Le temps que les réparations se fassent.
- Tu ne veux pas y aller avec eux ??
- Non, je vais les laisser en amoureux, ce sera mieux pour eux.

Ils commencèrent à se diriger vers la sortie. Sam questionna Yuhigi sur la fin de l'enquête.

- Tu sais comment ça s'est fini l'affaire? Mon père ne veut rien me dire.
- Les psychologues ont reconnu qu'il était malade et va être incarcéré à l'asile psychiatrique de Chicago. Il semblerait que l'homme ait un dédoublement de la personnalité. En se sentant fort, c'est Killerangel qui parle, le pauvre Steve Igins ne sait rien de ce qu'il fait. Son double s'est créé au lycée, à cause des moqueries et des lynchages. Je ressens de la pitié pour lui.
- Il est vraiment plus à plaindre qu'à condamner. Mais l'arme en question c'était quoi ?
- D'après Colin, c'est d'un niveau de haute technologie, sûrement de nature extra-terrestre. Maintenant reste à savoir comment ce « Shogun » a pu créer ces objets.

Yuhigi et Sam arrivèrent à la sortie du bâtiment. Sam prit la main de Yuhigi et elle posa sa tête sur son épaule.

- Au moins, je sais que j'ai un ange gardien qui veille sur moi.

Depuis leur rencontre, entre les deux avaient commencé une relation particulière. Yuhigi pouvait passer pour le roi des dragueurs, il commençait sincèrement à ressentir quelque chose pour elle, et il ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque chose.

* *
*
Dans la plus haute tour de la ville, un homme visionnait dans son bureau le combat entre Eaquel et Killerangel.

- Je pensais que Shadow interviendrait, mais c'est encore mieux que ce que j'avais prévu.
- Oui monsieur, dit son bras droit, les cobayes ont bien remplis leur rôle. Nous pouvons les rappeler si vous le désirer.
- Pas pour le moment. Appelez moi les sabres jumelles. J'ai vu Eaquel et Shadow séparément, faisons les combattre ensembles.
- A vos ordres monsieur.
- Les choses sérieuses vont enfin commencer, dit il en se relevant et poussant un rire grave.


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Message  Belziane Mar 1 Juin - 4:14

Eaquel 4: Le corps contre l'esprit Partie 1
Guest star: Shadow
Part A



Il se fait déjà tard à Chicago, les derniers rayons de soleil commencent à disparaître à l'horizon. Les derniers fonctionnaires de la ville finissent de rentrer chez pendant que les gardes de nuits prennent leur tour de garde.
En haut de la tour de Laser corps, le président Minato Takeshi était toujours assis à son bureau, regardant sur son grand écran les derniers évènements, avec l'arrivée de la nouvelle héroïne Speara filmée par une caméra amateur.
A ses côtés, son fidèle bras droit se tient debout, raide comme un piquet, tenant une tablette tactile où des données défilaient et s'affichaient sur la télévision.

- Comme vous pouvez le voir, elle n'a pas tenu longtemps le coup face à cette héroïne qui se nomme Speara.
- Speara, la lance amazone, dit le Shogun un sourire au coin de la lèvre.
- Que voulez-vous faire contre elle? Demanda t'il toujours droit, ne le regardant à aucun moment.
- Rien du tout, dit il en tapotant sur son bureau pour agrandir l'image de Speara, laissons la fleur s'épanouir et ensuite nous aviserons.
- Vous aimez toujours autant jouer avec les gens, dit une voix tapie dans l'ombre.
- J'espère que cela ne vous jouera pas un tour, dit une autre voix bien plus aiguë.

Le sourire du Shogun s'agrandit encore plus tandis que le bras droit ne bronchait pas, il n'avait aucune expression sur le visage.

- Okami et Washi, les jumeaux terribles, dit le Shogun.
- Pour vous servir, maître Shogun, dirent ils en même temps tout en s'inclinant.
- Je vous en prie, asseyez vous.

Les deux jumeaux ne se ressemblaient pas vraiment, ils n'étaient pas frères non plus. C'était le combat et les missions d'assassinats qui les avaient rapprochés pour ne former qu'une paire. Il portait tous deux des longs vêtements japonais avec brodés dessus un loup sur Okami et un aigle sur Washi.

- Pourquoi nous avoir fait venir, maitre, dit Okami.
- Nous vous avons appelé pour régler un problème très épineux, dit le bras droit en tapotant sa tablette.

Okami et Washi se tournèrent vers l'écran où s'affichait des vidéos de Shadow et Eaquel.

- Ces vidéos ont été prises par nos cobayes à leur insu.
- Intéressant, dit Okami, ce Shadow semble capable d'utiliser le pouvoir de l'aura et a une très bonne technique de combat. Mais il se retient trop, il veut faire le moins de mal possible, c'est préjudiciable dans un combat à mort.
- Eaquel me fait penser au phénix de Tokyo, son arme est là même, mais il est trop jeune pour être cette personne et bien trop immature. Ce sera un jeu d'enfant.
- Ne les sous-estimez pas, dit le bras droit.
-C'est ce que tu crois Yamato, dit Okami en visant le bras droit. Tes cobayes n'étaient que des minables.
- Nous nous en occupons, dit Washi, il ne restera rien d'eux.

A ces mots, le shogun s'esclaffa de rire tout comme les deux combattants tandis que Yamato, le bras droit, ne dit rien, continuant à regarder les images sur l'écran.

* *
*

Nous sommes samedi après-midi, il faut beau et plutôt bon. Dans les rues, les gens sont de sorties. On voyait beaucoup de parents avec leurs enfants dans les magasins ou les parcs. Les couples d'amoureux mangeaient des glaces assis sur des bancs.
Dans tout ce bonheur, on retrouve nos trois garçons, Yuhigi, Colin et Belziane, fraîchement sorti du cinéma où ils ont vu Iron-man 2.

- J'ai bien aimé ce film même s’il ne rend pas justice à Iron-man mais plus à Tony Stark, dit Colin.
- Moi j'ai trouvé ce film intéressant malgré qu'on ne voit pas assez Black Widow. Mais bon une après-midi entre hommes, c'est triste.
- Dit un homme qui ne vit que pour les femmes, rajouta Belziane.

Colin sortit de sa poche un bloc-notes avec un petit crayon au-dessus et il commença à griffonner des dessins et des notes.

- Qu'est ce que tu notes? Demanda Belziane.
- Ce film m'inspire, une armure de combat mais d'un autre genre. J'ai déjà vu pas mal de travaux là-dessus sur l'ordinateur.
- Serait-ce pour toi? Demanda Yuhigi.

Colin baissa la tête et continua à écrire tandis que Belziane le regardait du coin de l'oeil.
Yuhigi montra du doigt un bar où sur la terrasse pas mal de couples ou de familles étaient installés. Nos jeunes amis entrèrent à l'intérieur et s'installèrent à une table vide non loin du comptoir où plusieurs personnes sirotaient leur bière devant la télévision allumée sur un match de foot américain.
Le bar était un bar typique américain. Un comptoir avec une énorme glace et un barman derrière. Au fond il y avait un billard où jouaient déjà deux personnes.
Les trois copains pouvaient tout entendre de leur discussion qui tournait autour du sport, de l'argent et des femmes, bref rien de bien passionnant.

- Bon qui veut quoi, c'est ma tournée, dit Yuhigi.
- Coca pour moi, dit Belziane en levant la main.
- Et ce sera une limonade pour moi, dit Colin.
- OK

Yuhigi se retira, laissant les deux frères ensembles. Colin se remémorait ce que disait Yuhigi. Belziane ne pouvait pas rester impassible.

- Je me sens parfois tellement inutile et faible.
- Tu n'es pas faible. Si tu l'étais, jamais tu n'aurais survécu à ce que l'on a vécu au sein du temple du Shadowkahn.
- Mais...
- Le destin réserve parfois des drôles de surprise. '' Un jour ton étoile intérieure s'illuminera et te montrera le chemin à suivre'' avait t-il dit.

*N'était il pas juste sénile? * Pensa Colin.

Colin ne dit plus rien. Yuhigi arrivait avec les verres dans les mains qu'il déposa sur la table.

- Bon bon bon, alors de quoi vous parliez?
- De..., dit Colin hésitant.
- Des étudiantes au fond du bar qui n'arrêtent pas de nous regarder depuis le début, dit Belziane faisant un clin d'oeil à Colin.

Yuhigi regarda furtivement la table au fond et remarqua effectivement quatre étudiantes en train de rigoler.

- Dommage que nous soyons tous pris, dit il en prenant son verre.
- Nous?! S'exclamèrent les deux frères.
- Bon moi et Sam, toi et Lucy et...
- Je t'arrêtes tout de suite, il n'y a rien entre moi et Lucy, dit Colin.
- Mais oui, je vais te croire, dit Yuhigi.
- Il te dit la vérité, Colin n'est pas vraiment le genre de Lucy.

Yuhigi ne comprenait absolument rien à ce qu'il se passait.

- Je comprends pas là, vous pouvez être clairs?
- Pour faire simple, Lucy et toi vous aimez la même chose, dit Colin.

Yuhigi finit par comprendre ce que voulait dire les deux garçons.

- Non, elle est...elle est... enfin voilà quoi.
- Lesbienne, oui, dit Colin.
- Mais son attitude et...
- C'est sa nature, dit Belziane, elle est timide avec n'importe qui.
- Ben dis donc, j'ai toujours pensé que ce genre de femme était des garçons manqués.
- Superbe généralisation, dit Belziane, tu fais aussi bien que les féministes quand elles décrivent les hommes.

Les trois amis rigolèrent et levèrent leur verre avant de boire un coup. Yuhigi ne voulait pas revenir sur le cas Kiria, il savait bien évidemment que Belziane nierait tout sur le sujet.

*Pas la peine d'essayer, il dira ''Il n'y a rien entre nous ou alors je n'ai pas le temps pour ça ''. * pensa Yuhigi qui visait Belziane.

- Qu'est-ce qui a? Demanda Belziane.
- Pas grand chose, juste, ne tarde pas trop. Il se peut que tu le regrettes un jour.
- Je...
- Oh ! regarde à la télévision les infos, dit Yuhigi en se levant d'un coup pour esquiver Belziane.

Belziane regarda alors Colin qui acquiesça du regard avant de rejoindre Yuhigi devant la télévision qui passait un match de football. Belziane prit son verre et le faisait tourner doucement en regardant le fond.

*Papa, comme as tu su que c'était la bonne?* se demanda t'il.

-Belziane, viens voir, dit Yuhigi

A la télévision, le match venait de se finir. L'équipe locale avait perdu et on entendait les fans grogner dans leur coin.
Un journal télévisé avait commencé avec le retour sur le match de football américain, mais ce n'était pas le sujet qui avait attiré leur attention, mais une vidéo anonyme que la journaliste ne tarda pas à lancer. Le barman monta le son.
Sur l'écran, un homme dans l'ombre avec une voix trafiquéé commença à parler.

- Ceci n'est pas une plaisanterie. A 19h, lorsque le soleil commencera à se coucher, nous déchaîneront les enfers sur les banlieues. Il est temps de nettoyer la ville de ses déchets.

Le journaliste enchaîna ensuite avec une déclaration du maire qui a répondu à cette agression.

- Il n'est pas question de se laisser intimider par ces déclarations. Nous ne nous laisserons pas faire. J'ai déjà mis en place tout les moyens nécessaires pour arrêter ces terroristes.

Toutes les personnes dans la pièce étaient rivées sur la télévision. Ils n'avaient pas remarqué que trois personnes n'étaient plus là.

* *
*


Dans les quartiers pauvres de la ville, les voitures de polices faisaient des rondes. Il était 18h50, le ciel commençait à prendre une teinte orangée.
Sur le toit d'un des immeubles insalubres se trouvaient déjà nos deux héros en tenue de combats. Eaquel regardait autour du quartier pendant que Shadow patientait dans son coin.

- Je ne vois rien de suspect. Qu'est ce que-tu en penses ?
- Je sais pas mais j'ai un mauvais pressentiment. L'homme sur la vidéo ne semblait pas convaincu par son action.
- C'est très bien, mais alors c'est quoi, une blague d'ados?

Shadow ne répondit rien, il s'était mit debout et il observait les alentours. Il ne trouva rien jusqu'au moment où trois ou quatre personnes s'étaient réunies. Il demanda à Eaquel de s'approcher.

- C'est à peine s’ils nous demandent pas de leur casser la figure, dit Eaquel prêt à y aller.
- Attends, dit Shadow le retenant par l'épaule. Suivons les.
- Mais...
- Allons-y, dit il lançant vite fait un regard furtif derrière lui.

Eaquel lança un salut militaire avant de partir avec lui. Dans l'ombre du toit, un homme en tenue asiatique s'avança.

- On va pouvoir commencer, hé hé hé, dit il de sa voix aigüe.
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Message  Belziane Mar 1 Juin - 4:22

Eaquel 4: Le corps contre l'esprit Partie 1
Guest star: Shadow
Part B


Nos deux jeunes héros suivirent les individus jusqu'à un chantier de démolition où un vieil immeuble devait être démolis. Shadow et Eaquel descendirent de l'immeuble où ils étaient perchés. Ils poursuivirent les hommes, mais ils ne les trouvaient plus.
Ils étaient seuls au milieu d'un chantier complètement vide.

- Tu veux mon avis? Demanda Shadow.
- Laisses moi deviner, c'est un piège, dit il complètement blasé.

Des énormes projecteurs illuminèrent nos jeunes héros et plusieurs dizaines d'hommes arrivèrent en hurlant, armés de matraques.

-Ça devient gavant, tu trouves pas, dit Eaquel.
- On dirait un remake pourris des tortues ninja 2, manque plus que les animaux mutants et la boîte de nuit.
-Ouais...euh attends...tu regardes les tortues ninja en film toi?

Les hommes armés entouraient nos jeunes héros. En haut de l'immeuble à moitié démoli, deux hommes observaient la scène.
L'un des deux leva la main et tout le monde se tut.

- Tu les connais les deux guignols accroc au film de Bruce Lee? Demanda Eaquel
- Celui sur la droite. Il était sur le toit avec nous quand on observait.
- Et tu pensais pas que c'était le moment pour l'arrêter ?
- Pense au lecteur un peu, tu crois que ça leur plaise que je sente directement le mec et que je l'arrête en quatre lignes.

Ils descendirent du haut de l'immeuble en sautant et atterrirent délicatement sur le sol.

- Bienvenue messieurs. Je me nomme Okami, dit l'homme habillé en bleu.
- Moi je suis Washi, dit l'autre en s'inclinant. Ravis de voir que vous êtes finalement venu.
- Le loup et l'aigle, dit Eaquel.
- Si vous vouliez nous voir, ils suffisaient de poster un vidéo sur Youtube et on serait venu, pas besoin de faire paniquer la populace, dit Shadow.
- Ça nous amuse de voir à quel point les américains sont stupides, dit Washi.
- Le plus amusant, c'est que certaines personnes ont acclamé cette action, dit Okami de sa voix grave. Mais soit, commençons.

Okami leva le poing qu'il ouvrit et alors tous les hommes se jetèrent sur nos deux jeunes héros.
Shadow fonça immédiatement sur trois hommes alignés. Il fit un coup de pied sauté sur la poitrine du premier qui fut propulsé avec les deux autres loin de la scène de combat avant de tomber par terre.
Un groupe se lança à l'assaut de Eaquel. Un des hommes le prit par devant et lança un coup de gourdin que le jeune asiatique esquiva facilement, il donna un coup en machette sur la main, l'homme lâcha son arme. Il finit le coup que donnant un coup de coude au visage de l'homme qui s'écroula sur le dos, totalement inconscient.

- Force et vitesse, dit Okami en souriant.
- Agilité et technique, dit Washi en jubilant .

Tout se poursuivit naturellement, Shadow et Eaquel enchaînèrent facilement les hommes. Sauf lorsqu'un homme arriva dans l’angle mort d’Eaquel. Shadow lança vite fait une vague d'énergie avec son poing gauche, ce qui propulsa l'homme qui s'écrasa contre un mur de l'immeuble, derrière les deux jumeaux.
Tous les hommes prirent peur et commencèrent à fuir. Okami choppa un des hommes qui fuyait à la gorge. Il le souleva d'une main. L'homme était apeuré tandis que Okami fixait Shadow.

- Ne vous méprenez pas, messieurs. Ce n'était qu'un échauffement.

Okami pressa d'un coup sa main, un craquement résonna. La nuque du pauvre homme venait de céder. Il le jeta comme un pauvre déchet juste à côté de l'homme que Shadow avait propulsé contre le mur.

- Cette fois ce sera différent, dit Shadow à Eaquel. Ils ont de l'expérience. Ce ne sera pas Killer angel ou le joueur de flûte cette fois.

Okami et Washi enlevèrent leur manteau, libérant une tenue de combat traditionnel des maîtres du kung-fu. Sur le dos d’Okami était brodé un loup et un aigle sur celui de Washi.

- Prêts ? Dit Okami qui souriait légèrement.

Okami fonça très vite sur Shadow et lança le même coup de pied que lui-même bien avant. Il bloqua le coup en croisant les bras, mais l'impact le fit reculer. Okami retomba doucement sur ses jambes.
Washi, lui, lança un regard espiègle à Eaquel avant de partir directement dans l'immeuble. Eaquel le poursuivit à l'intérieur. Il arriva au second étage de l'immeuble, la face détruite du bâtiment, donnait sur le couché de soleil qui illuminait la pièce.
Washi se mit en position de combat, Eaquel fit de même. Personne n'attaquait, se jugeant du regard. Quelques pierres instables tombèrent sur le sol. A ce moment, Eaquel lança un direct du poing et une vague de feu fonça sur l'homme qui sauta, s'appuya sur le plafond et fonça sur Eaquel qui esquiva l'attaque en sautant de côté.

*Je crois que je comprends le sens, ça va pas être facile * pensa Yuhigi.

Chez les loups, le combat était de même niveau. Tout deux possédaient une grande force, l'impact des coups fissurait le sol fragile. Shadow balança un direct du droit que l'homme arrêta avec la paume de sa main droite. Shadow enchaîna avec son poing droit qui fut lui aussi stoppé mais par la main gauche. Les deux poings bloqués, Shadow tenta de donner un coup de genou, mais Okami le bloqua avec son pied. Ils étaient tous les deux bloqués, et donc chacun fit un petit saut en arrière.

- Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé, dit Okami dos à l'immeuble.
- Je te retourne ce compliment, dit Shadow en souriant.

Le poing droit de Shadow commença à s'illuminer d'une lueur bleue ténébreuse. Il lança son poing en direction d'Okami. Une explosion retentit et une vague se propulsa vers l'homme qui esquiva sans problème le coup. Le rayon explosa le mur de part en part.

- C'est incroyable que tu arrives à maîtriser l'aura, dit Okami en souriant. Mais il te manque quelque chose pour gagner.

Le combat d'Eaquel et Washi se déroulait maintenant sur le toit de l'immeuble. Tout comme les deux autres sur le sol, aucun n'arrivait à prendre le dessus. Chaque assaut se finissait sur un match nul.

- J'ai une question avant de poursuivre, demanda Washi. As-tu un lien avec le phénix de Tokyo ?
- Je ne vois absolument pas de qui tu parles, dit Eaquel en souriant.

Washi mit sa main droite dans le dos et il sortit un pistolet seringue qui était attaché à sa ceinture. De son côté, Okami fit de même.

- Maintenant je vais en finir, dit Okami à Shadow.
- Cela fait longtemps que je n'avais pas fait ça, dit Washi dans son coin à Eaquel.

Ils posèrent le pistolet sur leur bras et pressèrent la détente. Un léger sifflement se produisit.
Okami fut prit alors d'une énorme douleur dans le ventre. Il avait la tête en direction du sol. Il posa un genou sur le sol et frappa sur le sol qui explosa. Il releva la tête en direction de Shadow. Sur son visage, des crocs commençaient à pousser. Ses muscles gonflaient, faisant craquer le haut et légèrement le bas de ses vêtements. Les poils commencèrent à apparaître. Son squelette interne se métamorphosait et se renforçait.
Washi, lui, poussa un énorme cri. Dans son dos, deux bosses poussèrent et déchira ses vêtements, libérant des ailes. Ses pieds devinrent des griffes et au bout de chaque doigt des griffes solides se mirent en place. Il lança à la fin un énorme cri, les ailes déployaient.

- C'est pas possible, dit Eaquel sur le toit.
- Les voilà Eaquel, dit Shadow à lui même calmement, les monstres mutants de notre parodie.

Okami commença à rigoler, sa voix était devenue beaucoup plus grave, plus que Barry White. Ses yeux brillaient intensément d'une couleur bleue. Le simple homme était devenu un loup-garou.

- C'est la fin, dit Okami.
- Tu ne m'impressionnes pas, lança Shadow le poing serré.

Il fonça sur Okami et lança un crochet du droit sur la mâchoire de l'homme. L'impact se fit entendre. Le coup n'eut aucun effet. Okami attrapa Shadow au torse, le souleva et le balança au loin. Shadow s'écrasa sur le sol. Il se releva de suite et regarda en direction d'Okami qui avait disparu. Une ombre apparu derrière Shadow qui se retourna tout de suite. Okami était déjà là.

- Je suis invincible, dit Okami.

Sur le toit de l'immeuble. Eaquel était complètement bloqué. Washi s'engagea dans le ciel. Eaquel embrasa des ailes de feux et il s'envola à son tour. Il fonça sur Washi qui esquiva sans problème. Eaquel tenta à plusieurs reprises de l'attraper. Mais rien. Il s'arrêta quelques secondes pour reprendre sa respiration. Washi était en face de lui, les bras croisés à attendre.

- Il est trop rapide, je n'y arriverai pas dans les airs.

Eaquel revint sur le toit de l'immeuble sans faire attention à se protéger. Une erreur que Washi utilisa à son avantage. Eaquel posa à peine le pied sur le sol que Washi fonça sur lui, le pied gauche en avant. Eaquel se fit toucher au torse, coupé par les griffes de Washi, mais heureusement, il avait réussi à un peu bouger et éviter une attaque mortelle.

- Belle esquive, dit Washi d'un air moqueur.

Eaquel se tenait la poitrine où du sang commençait à couler et s'écrasa sur le sol. Il respirait très fort.
Washi comptait bien en finir. Il se propulsa vers Eaquel qui sauta de côté, mais le coup était une tromperie. Il était sorti du champ de vision de Eaquel. Ce dernier regardait autour de lui, mais ne le voyait pas.
Une ombre sous Eaquel commença à grandir. Washi tomba en piqué sur lui, le faisant traverser tout les étages de l'immeuble qui en comptait quatre. Eaquel était sur le sol du rez-de-chaussée, complètement inconscient.

- Et voilà, c'est fini, dit Washi un énorme sourire sur le visage.


Du côté de chez Shadow, ce n'était pas vraiment mieux. Okami le massacrait. La lèvre inférieure de Shadow saignait.
Shadow avait un genou sur le sol, qui tremblait. Il respirait très fort. Il concentra dans sa main une forte énergie. Il se releva d'un coup et balança un vague d'énergie vers Okami. Ce dernier ne bougea pas d'un poil et se prit le coup de face.
Un énorme nuage de poussière entourait Okami. Le nuage se dispersa doucement et Okami était debout, sans aucune blessure.

-Tu n'y arriveras jamais, tu ne pourras pas me battre avec une telle mentalité, dit Okami.
- Que veux-tu dire?

Okami fit une accélération et attrapa Shadow à la gorge. Il avança sa tête près de l'oreille de Shadow.

- Tu es trop gentil, voilà ton point faible. Ta première vague, tu savais que je l'esquiverai.
-Et toi alors, dit Shadow en rigolant, tu as le corps du loup mais tu n'as pas son esprit.

Okami lança en l'air le corps et il balança un énorme coup de griffe qui perfora la tenue de Shadow, du sang giclant partout jusqu'au corps d’Okami.
Le loup-garou attrapa Shadow à la ceinture et il le balança dans l'immeuble. Le corps du jeune homme a fini sa course près de celui de Eaquel, tout deux inertes. Okami rejoignit Washi.

- Je te l'avais dit, que ce serait rapide, dit Okami.
- Maintenant enterrons les, par respect, dit Washi en ricanant.

Okami acquiesça de la tête. Les deux hommes frappèrent dans des murs porteurs. L'immeuble commençait à gronder.
Les deux frères sortirent pour voir le reste de l'immeuble s'effondrer sur nos jeunes amis.

- Allons y, dit Okami, le grondement va attirer la police.

Les deux hommes disparurent. Au milieu des gravas, nos deux jeunes héros étaient enterrés complètement.

* *
*

Dans le repère de Shadow, Codex se trouvait devant l'écran, il n'avait plus aucun signe de vie de Shadow ou de Eaquel. Le jeune garçon, choqué prit son téléphone portable et appela Kiria.

- Kiria? C'est Codex. J'ai besoin de toi, dit il les larmes aux yeux d'une voix triste.
Belziane
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