Hyp Alpha Comics II
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[multiverse] Shadow

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Message  Belziane Lun 31 Aoû - 5:50

Chapitre 1 partie A: La terreur de l'ombre

Par une nuit nuageuse dans la grande ville de Chicago, il est 2h du matin et pas un chat ne se promène dans les rues marchandes où se trouvent les magasins les plus chics de la ville, ce sont les champs-Élysée de Chicago.
Une patrouille de police passe toute les heures vérifier que tout va bien, les propriétaires de magasin sont souvent la cible de cambrioleurs ou autres malfrats dans une ville où la criminalité ne cesse de monter et dépasse complètement la police qui arrête un criminel pour en libérer trois.
Deux policiers, Eddy, un afro-américain de taille moyenne, plutôt costaud, la trentaine et, Trey, un américain plutôt enrobé, la cinquantaine, composent la patrouille de la tranche horaire.

- Allez Trey, dit Eddy, on doit faire notre ronde.
- Espérons qu'il ne se passera rien, dit Trey en soupirant, j'ai promis d'aller au match de football avec John à 14h aujourd'hui.
- Bah, on fait un tour vite fait et on rentre chez nous, dit Eddy en s'asseyant dans la voiture.

La patrouille s'engage dans la ruelle et passe les magasins un par un à la lampe torche.

- Rien de ce côté, dit Trey en rentrant la lampe dans la voiture.
- Rien ici non plus, dit Eddy, tu vois que l'on a une journée calme.
- Méfie toi, on n'est jamais à l'abri d'un problème, je serai tranquille quand on sera rentré au poste, dit Trey d'une voix méfiante.
- Relaxe, dit Eddy d'un ton plaisant, les malfrats sortent de moins en moins, t'as entendu parler de Shadow, il a déjà arrêté plus d'une centaine de malfrats.
- Mouais, quand on sait que plus de la moitié a déjà été libérée et l'autre c'est qu'une question de temps, dit Trey perplexe alors que la voiture s'arrête au feu rouge.
- Le plus drôle c'est la réaction de l'inspecteur Moya, dit Eddy en rigolant, elle est belle, stricte et d'un calme. Mais à chaque fois que l'on parle de Shadow elle perd son calme.
- Si tu veux mon avis, Moya a plus envie de coffrer Shadow que les parrains de la pègre, dit Trey alors que le feu passe au vert.
- Moi ce qui m'étonne, c'est le calme du commissaire au sujet de Shadow, dit Eddy perplexe.

La voiture passe devant la bijouterie Maty où il y avait une voiture suspecte garée dans une ruelle adjacente à la boutique. Dans la vitrine, on pouvait voir des lumières de lampes torches s'agiter.

- C'est pas vrai, dit Trey, on dirait que l'on va avoir de la merde.
- Ici patrouille 9, dit Eddy à la Radio, on a un problème à la bijouterie Maty, on va y aller en premier, envoyez nous des renforts.
- Bien reçu patrouille 9, dit une voix féminine qui sortait de la Radio.

Les deux policiers sortirent de la voiture, l'arme à la main et se dirigèrent vers la voiture. C'était une vieille Corvette rouillée qui n'avait pas sa place dans le décor. Eddy passa la lampe dans la voiture et il n'y avait rien. Une chose attira l'œil de Trey, la sortie de secours était ouverte et la chaîne qui ferme la porte le soir était par terre. Trey fit des signes à Eddy pour entrer.
Les deux policiers se séparèrent pour couvrir la boutique. Les lampes torches venaient de l'arrière de la boutique, dans le coffre qui garde les bijoux. Arrivé à la porte, ils pouvaient voir 3 malfaiteurs cagoulés, sans armes, en train de remplir le sac de bijoux et autres diamants. Les malfaiteurs parlèrent entre eux.

- C'est vraiment le jackpot, dit le malfaiteur de taille moyenne.
- On devrait se dépêcher, dit le plus chétif, j'ai pas envie de me faire arrêter.
- Et qui nous arrêtera, dit le plus baraqué, si on est arrêté, on dit que l'on a vu de la lumière et on a voulu voir en bon samaritain. Aucun juge ne nous arrêtera, ils ont trop peur.
- Ouais, mais tu sais comment le dernier braquage de banque s'est terminé, dit le petit, les juges ont moins peur depuis son arrivé.
- Hahaha, rigola fort le costaud d'environ 2m10, qu'il vienne seulement et je l'écrase comme une mouche.

Les deux policiers s'avancèrent à petits pas. L'arme tendue vers les malfaiteurs et avant même qu'ils ne puissent dire quelque chose, Eddy tomba par terre après un coup derrière la tête puis une arme se pose sur l'arrière du crâne de Trey.

- Ne bouge pas poulet ou je te fais sauter la tête, dit une voix camouflée alors que les 3 brigands se retournent. Pose ton arme sur le sol.
- Tiens, mais ce sont nos amis de la police, dit le gros baraqué.
- Vous n'irez pas loin, dit Trey.
- Et qui va nous arrêter, dit le cerveau du groupe, le temps que les renforts arrivent, nous on sera déjà loin d'ici.
- Il vous arrêtera, dit Trey, il ne laisse pas des pourris comme vous s'en sortir.
- Il a raison, dit le chétif mort de peur, il va arriver et il va nous coffrer comme tous les autres avant.
- Arrête un peu poule mouillé, dit le cerveau en s'avançant vers la porte qui donne sur l'avant du magasin, Shadow, SHAdow, SHADOW!!! Tu vois qu'il n'est pas là.

A peine a t-il fini sa phrase qu'un souffle aspira le cerveau dans l'ombre et son cri résonna dans toute la pièce, puis plus rien, un silence de mort. Le chétif commença à paniquer.

- C'est...c'est...C'EST LUI!!! cria de peur le chétif.

Le malfrat de taille moyenne se colla contre un mur alors que le chétif ramassa l'arme du flic toujours à genoux. Le moyen marchait à tâtons contre le mur pour rejoindre la sortie. C'est alors que deux mains, avec des gants sans bouts aux doigts et des griffes tranchante et pointus vers l'arrière, [j'ai du mal à décrire les gants] rétractiles ,sur l'avant bras, traversèrent le mur et chopa le moyen qui fut attiré vers l'extérieur, le mur explosa. Il n'eut le temps que de pousser un court hurlement.

- Ted, cria le costaud répond.
- Je le savais que j'aurai pas du venir, dit le chétif se rapprochant du costaud l'arme à la main.

Dehors, le ciel commence à s'éclaircir et la lumière de la lune commence à entrer dans la bijouterie. Derrière les deux hommes, la lumière pointe on voit une silhouette avec deux yeux bleus ténébreux brillant sous la lumière de la lune. Cela ne dura pas longtemps avant que toute la boutique ne replonge dans l'obscurité.

- Allez montre toi, est ce que tu as peur de moi, hurla le costaud !!!
- Pas vraiment, dit une voix calme et posée derrière le costaud.

Il se retourna et se prit un coup de poing dans le ventre avec force, qui le décolla littéralement du sol avant de retomber à genoux et de s'écrouler sur le sol, les yeux vides d'expression et un filet de bave dégoulinant du sol.
Shadow disparut du champ de vision du chétif à peine le costaud par terre. Il était dangereux de laisser le chétif armé. Il tournait sur lui-même, la transpiration dégoulinait sur ses joues, sa respiration était forte. Trey s'était rapproché d'Eddy pour le réveiller.

- Je n'ai pas peur, dit le chétif à lui même. Montre toi ou je bute les deux flics.
- Tu ne le feras pas, dit une voix sortant des ténèbres, tu n'es pas un tueur, tu n'es pas capable de commettre cet acte.
- Tu paries ?! Hurla le chétif.

Shadow apparut dans l'ombre, on ne pouvait pas distingué son visage, mais on voyait sa silhouette, grâce aux faibles lueurs des lampes dans la rue. C'est un homme de 1m90 de moyenne. Il portait un pantalon noir en cuir, un haut en cuir renforcé sans manches. Les bras étaient nus et juste les gants avec les griffes que Shadow rangea en les repliant sur les gants. On pouvait aussi voir un simple masque sur le haut du visage à la Robin.
Shadow commença à avancer vers lui, alors que le chétif pointait son arme vers lui en tremblant.

- N'avance plus, dit le chétif alors que Shadow continuait d'avancer. Si...si...si tu continue, je...je...je les tue.
- Tu ne feras rien, dit la voix forte, calme et masculine. Tu n'es qu'un malfrat attiré par l'argent et non par le crime. Tu n'es pas comme eux.
- Ta gueule, je vais le faire, dit le chétif, l'arme pointée vers Shadow.

Shadow était au niveau du chétif qui ne lui arrivait qu'au bas du torse. Il tremblait, l'arme était collée contre le ventre de Shadow. Le chétif, face à face avec Shadow, le regardait droit dans les yeux bleus du héros qui l'envoûtait et l'apeurait.
Shadow posa la main sur l'arme et la prit alors que le chétif s'écroula par terre, ses jambes ne le tenaient plus. Les deux policiers vinrent vers le chétif alors que Shadow vidait le chargeur. Shadow lança l'arme vers Trey et il s'en alla.

- Attendez, dit Trey alors qu'il soutenait Eddy qui revenait peu à peu à lui, j'aimerai pouvoir vous remercier.
- Ne vous inquiétez pas, dit il, vous n'aurez jamais à le faire.

Les renforts arrivèrent et les phares des voitures illuminaient toute la bijouterie. Trey pouvait enfin voir Shadow en vrai. Il a des cheveux noirs avec quelques teintes bleues hérissées vers l'arrière avec quelques mèches rebelles sur le front. Les yeux bleus transperçant, comme un regard de loup brillant de mille feux. Et sur sa ceinture, on voyait une boucle en forme de loup, les contours en platine et l'intérieur bleu.

Dehors, deux voitures de policiers et un véhicule civil avec un gyrophare sur le toit. Dans les voitures de police sortirent 4 policiers qui coururent à l'intérieur de la boutique. Dans l'autre voiture, une femme de 25 ans sortit de la voiture. Elle avait une veste rouge avec ceinture. Un jean et des bottes en cuir. Sous la veste, on pouvait voir un pull noir et l'étui de son arme. Elle a de longs cheveux noir et est d'origine Latine, mesurant dans les 1m78 et d'une taille de guêpe.

- Inspecteur Moya, cria un des policiers venus en renfort, les deux policiers venus qui nous ont prévenu vont bien, l'un des deux est un peu sonné.
- Et les malfaiteurs? Demanda Moya.
- Ils sont 4, un est à genoux tremblant, dit il en lisant son carnet, un autre est juste à côté, dans les vapes, inexpressif. Le troisième et chef de l'équipe est retrouvé au plafond dans l'arrière boutique. Et le dernier est juste à côté de la voiture de malfaiteurs, pas loin d'un énorme trou dans le mur causé par Shadow selon le policier Trey qui a tout vu.
- Quand vous aurez fini, vous direz aux deux policiers que je veux les interroger sur les évènements de ce soir, dit elle.

L'inspecteur Moya s'avance vers la voiture des criminels et du trou de la taille d'un homme moyen. Elle toucha avec un mouchoir le mur, mais rien. Elle rentra par le trou pour voir d'elle même la scène. Elle regarda autour d'elle et alors un bruit de moteur de moto se fit entendre de l'extérieur.

-C'est lui, cria t-elle en courant vers la sortie.

Elle passa la porte de la bijouterie et sous son nez passa une moto comme il en existe pas deux. Elle a deux roues renforcées, une vraie moto de biker militaire.
Le moteur faisait un énorme bruit et dessus Shadow qui tourna la tête pour regardez Moya et lui faire un sourire malicieux avec un geste de la main pour la saluer et la moto s'engouffra dans la nuit. Un policier rejoignit Moya par l'arrière,

- Inspecteur, dit il, c'était bien Shadow sur la moto là ?
- Oui, dit elle, et je veux savoir pourquoi vous n'avez pas regardé autour du bâtiment pour voir s'il n'était pas encore là.
- Nous sommes désolé, nous pensions qu'il était déjà parti, dit il gêné.
- La preuve que non, dit elle en colère, vous me remettrez votre rapport le plus tôt possible.
- Oui inspecteur, dit il, mais j'aurai une question s'il vous plaît.
- Quoi encore? Dit elle.
- J'aimerais comprendre pourquoi vous voulez absolument arrêter Shadow, il nous aide plus qu'il ne crée de problèmes, demanda t-il.
- Cet homme débarque du jour au lendemain et fait notre boulot. S'il veut aider les gens, qu'il entre dans la police. C'est un hors la loi comme ces 4 criminels et je ne peux pas laisser un criminel en liberté, dit elle d'un ton fort.
- Très bien, dit il. N'empêche qu'il sauve deux des nôtres, heureusement que le commissaire est du côté de Shadow, rajouta t-il a voix basse sans que Moya ne puisse rien entendre.[b]


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Message  Belziane Lun 31 Aoû - 5:51

Chapitre 1 partie B

Le cambriolage s'arrêta là, une ou deux heures après, le directeur de cette bijouterie arriva, ainsi que des caméras de la télévision avec une journaliste qui cherche le sensationnel en traquant les histoires que se rapprochent de près ou de loin de Shadow.
Pendant ce temps, dans un chemin de voie ferré, comme on en voit beaucoup dans les grandes villes, Shadow était là. Il roula jusqu'à un tunnel où aucun train ne passe plus depuis le TGV car cette voie n'était utilisée qu'avec des trains à vapeur.
Il s'engouffra dedans, il faisait sombre. Il roula, puis au moment où les voies se coupent en deux, il prit à gauche qui mènent vers un cul de sac. Il fonça et juste avant de percuter le mur peinturluré depuis belle lurette, ce dernier s'ouvrit pour laisser passer la moto et il se referma de suite.
La moto continua de rouler jusqu'à une forte lumière. La moto entra dans une énorme cave avec une seule passerelle faite en pierre pour rejoindre le cœur de la pièce où était posé un énorme ordinateur avec un écran géant ainsi que différentes zones avec des gadgets.
Cette zone avait été créée par un groupe secret durant la période de la guerre froide par un groupe mystérieux anticommuniste qui disparu et laissa la salle dans les années 90 après la chute de l'URSS. On retrouve souvent sur certains murs des posters avec le logo de l'URSS écrasé par la force américaine.
Shadow descendit de sa moto garée dans le coin garage avec tous les outils pour le véhicule. Il s'avança alors vers l'ordinateur où un individu était assis en train de regarder les infos.
L'individu a des cheveux classique de couleur brune. Il porte des lunettes rondes sur le nez, mesure dans les 1m71, plutôt frêle, habillé d'une blouse blanche et d'un pantalon brun.

- Alors Codex, quoi de neuf, dit Shadow allant vers une vitrine avec plusieurs costumes.
- Rien de neuf, dit Codex la tête posée sur son poing, il y a juste Barbara Sanders qui fait le reportage sur le lieu et essaye d'avoir l'interview de Moya.
- Bien bien, dit Shadow.

Shadow venait d'enlever son habit et était en civil. Un jean noir avec un tee-shirt sans manche bleu foncé sous une veste jean noir. Des chaussures/baskets en cuir noir et deux bagues en platine posaient sur le majeur et l'annulaire de la main droite.
Voilà Shadow laisse sa place à Belziane, le vrai prénom du héros qui est un nom que portait un de ses ancêtres il y a 2000 ans. Belziane dans la vie de tous les jours est un étudiant en histoire des cultures antiques et légendaires avec Mécanique en option. Codex se nomme Colin en vrai et c'est un véritable génie comme on en voit tous les 10 ans. Il devait entrer à Harvard, mais il a décidé de venir à Chicago avec Belziane et fait de l'ingénierie avancé avec de la chimie.
Belziane s'avança vers l'ordinateur et sur l'écran on voyait l'interview avec une femme cheveux long, blond en tailleur rouge qui parle devant la caméra.

-Ici Barbara Sanders pour Channel 1, dit elle devant la caméra, je suis devant la bijouterie Maty où un nouveau braquage a eu lieu. D'après les informations que nous avons pu recueillir, il s'agirait encore de Shadow qui serait intervenu pour arrêter les 4 cambrioleurs et sauver 2 policiers tombés dans un piège. J'ai d'ailleurs le commissaire Harris pour répondre à mes questions.

Un homme d'une cinquantaine d'année s'avance. Grand gabarit, cheveux blancs, un long manteau beige avec un pantalon brun. C'est le commissaire principal Sean Harris, chef de la police de Chicago et seule personne haute placée qui soutient Shadow.

-Commissaire Harris, dit Barbara, pourriez vous nous expliquer se qu'il sait passer?
-C'est très simple, dit il de sa voix grave, 4 malfaiteurs sont entré par la sortie de secoure qui était en révision donc l'alarme n'était pas branché sur cette porte. Deux de nos policiers sont entrée et ont été piégé. L'intervention de Shadow a permis d'éviter le pire, et je tiens si il nous regardes à la remercier.
-Les dernières déclarations du présidents Obama sont indirectement élogieuse concernant Shadow ou les Protecteurs, mais contre les actions d'autre comme les Magnificient Justice, quelle est votre avis dessus? Demanda t'elle.
-Je suis tout à fait d'accord avec le discours du président Obama, les chiffres parlent d'eux même. Les méthodes ne doivent pas devenir de la barbarie gratuite et c'est pour cela que je portes mon soutient à Shadow peut importe qui il est, dit il. Ce sera tout merci.
-C'était Barbara Sanders à la bijouterie Maty pour Channel 1, dit elle en rendant l'antenne.

PS: J'ai fait une partie B car y'a une limite dans le premier post

Coline éteignit l'écran de l'ordinateur. Les deux amis se regardèrent et rigolèrent sans vraiment comprendre pourquoi. Il ne se doutait pas à ce moment que cette nuit là allez avoir des répercutions dans la vie de nos deux héros.


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Message  Belziane Mar 8 Sep - 23:28

Chapitre 2 : Le crime écologique 1er partie [A]


Une semaine s'était écoulée depuis le vol raté de la bijouterie Maty. C'est un Mercredi matin ordinaire du mois de mai. On retrouve nos héros dans leur maison placée dans un quartier modeste de la ville non loin de la Fac de Chicago.
Le quartier permet de cacher l'abandon des chemins de fer juste derrière, il faut dire que la ville de Chicago est construite comme les autres grandes villes du pays, on fait d'immenses et beaux quartiers pour cacher les erreurs du décor comme les quartiers pauvres.
La maison est de taille correcte et de forme assez banal. Elle était faite sur 2 niveaux avec un grenier et on peut le dire une immense cave. La maison était en mauvais état avant que les héros ne la retapent pour y vivre et faire se qu'ils font le soir.
Dans la cuisine, il flottait l'odeur du pain grillé et de la confiture. Colin et Belziane étaient à table et prenaient leur petit déjeuner avec la radio en fond sonore.
La pile de pains grillés était immense. Belziane consommait 10 fois plus de nourriture qu'un humain normalement constitué.

- C'est plutôt calme ces derniers temps par ici, dit Colin.
- C'est le calme avant la tempête, dit Belziane prenant une tartine.

A la radio, c'était les informations, rien de bien intéressant, des politiques, des économistes, des attaques mutantes, bref rien de bien passionnant .

- Les sinistrés des attaques mutantes vont être relogés sous les prochaines 48h nous livre le maire de la ville, dit le journaliste. Maintenant parlons écologie et la manifestation qui se déroulera au centre Nautique de la ville de Chicago sur le bord du lac Michigan. La manifestation est organisée par Green Peace et elle rassemblera plusieurs spécialistes qui débattront du sujet. L'invité vedette devrait être le professeur Nicolas Ostri docteur en biologie maritime...

Aucun des deux ne faisaient vraiment attention à cette histoire, elle n'avait rien de passionnant.
Il était 9h, l'heure pour aller en cours. Belziane devait se rendre à son cours d'histoire des civilisations antiques et légendaires. Colin lui avait de la nanotechnologie avancée.
La fac de Chicago est faite dans un style anglais bien présent. Si on regarde Oxford ou tout autre fac anglaise, on voit la même inspiration dans l'architecture. La Fac se divise en plusieurs catégories de bâtiments. Il y a les sciences économiques et politiques dans le bâtiment central. Le bâtiment le plus à gauche est celui des sciences et de l'archéologie. Ce sont les deux principaux bâtiments de la fac, il en existe d'autres mais plus petits.
Sur le campus, il y avait une tonne d'étudiants divers et variés. Des stressés, des cools, des hippies, etc...

A l'entrée de la porte sud du bâtiment des sciences un groupe de jeunes étudiants distribuaient des prospectus sur la manifestation de l'après midi. Ils portaient tous un tee-shirt Green Peace. Colin et Belziane passèrent à côté, deux individus s'interposèrent. C'était une fille de 20 ans de taille moyenne. Elle a les cheveux roux munis de couettes et des tâches de rousseur sur le visage. L'autre est un garçon assez gros, des grosses lunettes, un appareil dentaire, un toupet blond comme cheveux. Ce sont deux étudiants en biologie du nom de Marie Hecker et Harry Weldman.

- Venez à la manifestation contre la pollution maritime, dit Marie. On manifestera surtout contre ChemCo, la grande usine Chimique qui déverse des quantités énormes de déchets dans le lac en toute impunité.
- Les mers sont de plus en plus polluées, des centaines d'espèces de poissons disparaissent jour après jour, dit Harry.
- Désolé, mais je n'ai pas le temps, dit Colin qui essaye de se frayer un chemin sans grand succès.
- La lutte écologique, c'est pas mon truc, dit Belziane qui écartait le gars d'une main sans problème.
- Attendez, dit Marie retenant son bras, le chercheur Nicolas Ostri sera là, En plus pour nous spécialement, il nous fera un exposé sur ses recherches.
- Laisse tomber Marie, dit Harry, tu vois bien qu'il n'y a qu'eux qui les intéressent.
- Si tu savais, dit Belziane avec un petit sourire.

Ils entrèrent dans le hall du bâtiment qui comporte 50 salles de cours et 8 amphithéâtres.

- Bon moi j'ai cours à l'amphithéâtre Edison au premier étage, dit Colin en regardant sa montre.
- Moi c'est l'amphi Péricles au rez-de-chaussée, dit Belziane en soupirant.
- On se verra à Midi à la cafétéria, dit Colin en prenant l'escalier Est.

Belziane prit l'escalier nord et monta les 5 marches qui mènent à l'amphithéâtre du rez-de-chaussée. Il ouvrit la porte,
Dans le Péricles, comme on dit ici, il n'y avait pas grand monde. La 4e année d'étude est déjà très sélective et peu fréquentée. Il y a 10 étudiants en tout, donc quand on est absent, on le sait tout de suite.
Belziane s'installa au milieu de l'amphithéâtre. Tout devant il y avait 4 étudiants et deux ou trois rangs derrière le reste. Belziane se met toujours à l'écart, il est joyeux et calme dans la vie, mais il déteste discuter avec les autres.
A 10h, un homme en costume cravate à 99$, des cheveux frisés comme un mouton de couleur châtain, les yeux bruns et des lunettes carrées sur le front, fit irruption dans la salle avec des bouquins sous le bras. C'était le professeur Lawdrick, spécialiste en culture et civilisation antique, mondialement célèbre comme il dit, mais il n'y a que les fans d'archéologie qui le connaissent.

- Bonjour à toutes et à tous, dit il se frottant les deux mains, hier nous avons vu la civilisation grecque à l'époque de Platon, mais Platon définissait la cité parfaite en citant une cité légendaire, quelqu'un peut me dire le nom ?
- L'Atlantide, dit un des fayots du premier rang.
- Oui, pas trop compliqué vous me direz, dit-il d'un ton plaisant . Platon voyait dans l'Atlantide la cité parfaite et sur sa fin tout ce qui font de l'homme un être mauvais. Richesse, savoir, différentes choses qui auraient provoquées la colère des dieux et ainsi provoquées sa propre destruction sous un raz de marée géant...

Cela dura tout le cours. On avait vraiment un passionné devant la classe. Il blablata sur toutes les œuvres de Platon et d'autres romanciers qui en font l'éloge, ainsi que d'un mythique livre qui aurait la clé pour trouver l'Atlantide mais le bouquin est disparu.
Une main dans l'assistance se leva pour poser une question.

- Professeur, si nous trouvions ce livre je sais plus quoi, dit il d'un ton insolent, combien est ce que cela rapporterai ?
- Ce livre n'a pas de prix, vous pourriez le vendre à n'importe quelle prix, mais ce qu'il rapportera en plus, c'est une gloire éternelle à son découvreur, dit il visant l'étudiant avec mépris.

Il était 11h30 et le prof termina son cours sur une déclaration.



- Très bien, alors je vais lancer un concours, dit il à tout le monde, vous allez rédiger un essai de 20 pages sur une civilisation de votre choix. Je prendrai les 3 meilleurs essais avec moi et nous nous rendrons à une destination mystérieuse pour m'aider sur un de mes chantiers. Voilà j'espère que tout le monde y participera, rajouta t'il en visant Belziane.

Belziane prit ses affaires et sortit le plus vite possible. Dans le hall, tous les étudiants des autres classes sortaient au fur et à mesure que le temps passait.
Tous les étudiants se dirigeaient vers le même endroit, la cafétéria. Le bâtiment est situé juste à côté du bâtiment principal. C'est un endroit banal pas du tout à l'image de la fac, sauf peut être la cuisine, meilleure qu'au lycée.


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Message  Belziane Mar 8 Sep - 23:48

Chapitre 2 : Le crime écologique partie 1

Belziane entra dans la cafétéria où Colin était déjà assis avec son ordi portable allumé et son plateau repas de côté. Belziane passa devant la cuisinière qui l'aimait bien car c'est sûrement le seul étudiant de toute la fac à aimer la cuisine. C'est une femme rondouillette dans la cinquantaine avec des cheveux gris maintenus dans un filet à cheveux.

- Bonjour Belziane, dit elle en souriant.
- Bonjour Béatrice, qu'y a-t-il de bon aujourd'hui ? Demanda-t-il.
- Il y a Spaghetti, blanquette de veau ou saumon avec du riz, dit elle.
- Je prendrais tout, dit Belziane en souriant

Béatrice tendit assiettes après assiettes bien garnies sous le regard des autres étudiants derrière lui. Il prit un dessert, un quart de pastèque. Il alla ensuite payer le tout.

- Ca fera 26,80 $, dit la femme à la caisse.
- Voilà, dit Belziane en tendant une carte magnétique de cantine.
- Merci et bon appétit, dit-elle en rendant la carte.

Belziane marcha ensuite en regardant autour de lui les personnes déjà présentes. Il n'y avait rien de bien intéressant, il avait la paix pour le moment. Il s'installa à table et il regarda Colin qui avait un air perplexe.

- Y'a un problème Colin, dit Belziane en regardant Colin.
- Je viens de regarder les informations, y'a eu un meurtre, dit Colin.
- Et alors, dit Belziane, c'est tout de même pas ça qui peut te perturber?



Colin tourna l'ordinateur avec un casque audio. C'était un replay du journal de 10h sur Channel 1 avec la star des reportages incroyables et à côté d'elle un black de 30 ans, typique des banlieues américaines.

- Ici Barbara Sanders pour Channel 1 sur les lieux où le corps d'Alfred Lumbrik a été retrouvé en morceaux. J'ai avec moi la personne qui a trouvé le corps. Veuillez nous expliquer ce qu'il s'est passé.
- Je faisais mon jogging matinal sur le circuit qui borde le lac Michigan. Alors que je m'arrêtais au niveau des buissons pour reprendre mon souffle, j'ai remarqué un liquide rouge qui coulait le long des arbres. Je me suis rapproché et c'est là que je l'ai vu, dit il.
- Qu'avez vous vu exactement, demanda t-elle ?
- Le corps de la personne était totalement arraché, la tête était sur une branche, les bras et les jambes dans tous les coins et le corps était au pied de l'arbre où il y a la tête, dit il encore sous le choc.
- Merci, la police vient de commencer son enquête. La victime, Alfred Lumbrik était le vice président de la compagnie chimique ChemCo souvent au tribunal pour des affaires de pollutions. On a aussi appris que le chef de service, Alan Stevens, est porté disparus. La Police a donc mit John Lumbrik, frère de la victime et PDG de ChemCo sous haute surveillance. Il n'y a pour le moment aucun suspect, mais nous vous tiendrons au courant sur l'avancée de l'enquête.

La vidéo se termina et Colin reprit l'ordinateur après que Belziane ait enlevé le casque mais qui continuait de manger comme si de rien n'était.

- J'ai piraté les ordinateurs de la police, dit Colin, et il semblerait que les membres ont été arrachés par un câble car ils ont retrouvé des marques aux deux poignets.
- Oui, c'est étrange, dit Belziane, surtout avec l'autre disparition, j'ai l'impression que ChemCo est la cible d'un dingue.
- La liste des ennemis de ChemCo est grande, la plupart des affaires les concernant sont des pollutions du lac Michigan. Chaque procès s'est fini par un acquittement, dit il.
- Ils ont dû acheter le juge, dit Belziane finissant les spaghettis et commençant le saumon, c'est pour ça qu'ils ont jamais rien eu.
- Tu as une idée de qui ça peut être ? Demanda Colin
- Vu le meurtre, c'est un homme seul, dit Belziane, sûrement un écologiste extrémiste vu les cibles du criminel. Je pense que le porté disparu est déjà mort.
- Tu ne pense pas que c'est un des …, dit Colin en montrant le poster sur la manifestation de l'après-midi.
- Moi je pense que je vais aller manifester cet aprèm, dit Belziane en fixant Colin, les yeux noirs devenant bleux ténébreux.
- Prends ces lunettes, dit Colin en tendant des lunettes de soleil à la Horatio Caine, moi je vais rentrer à la maison. Je pourrais être tes yeux en les portant et elles permettent d'analyser ton environnement pour trouver des indices.
- Tu m'épates à chaque fois, dit Belziane en finissant sa dernière assiette et attaquant la pastèque.
-Sinon Sam était à ta recherche, dit Colin se levant
-Sam? dit Belziane
-Sam Harris, une fille en 4e année de droit, cheveu châtain mi-long, yeux vert, taille moyenne, fort caractère et accessoirement la fille du commissaire Harris, dit Colin d'un ton plaisant.
-Oh mon dieux, dit Belziane, j'ai oublié d'aller la chercher hier soir, je suis un homme mort.
- T'es un homme mort, c'est clair. Je vais partir car j'ai pas envie d'assister au massacre, dit Colin prenant son sac sur le dos .Et on dirait que je pars au bon moment, rajouta t-il fixant l'entrée de la cafétéria.


Belziane se tourna et à la porte entra un groupe de 5 filles. C'était les Alpha-Zeta, un club de filles, soi-disant jolies, venant de familles riches. Dans le groupe il n'y en a que deux vraiment qui commandent, la présidente et son bras droit. La présidente se nomme Alice Wonder, 1m80, de longs cheveux blond soleil. L'autre est Camille Lewis, 1m71, cheveux noirs mi long, pour son intelligence, je dirais qu'elle ne fait pas sa couleur. Toutes les filles changent de vêtements sans arrêt donc, décrire leurs vêtements seraient très difficile.
Toutes les filles sont allées prendre place à leur table à elle, mais Alice sortit du rang en voyant Belziane et elle se rapprocha de lui et elle le prit dans le dos en lui faisant un câlin amical.

- Salut Belziane, dit Alice en souriant, je t'ai manqué ?
- Pas vraiment, dit il, qu'est ce que je peux faire pour toi ?
- Rien du tout, dit elle en s'asseyant à côté de Belziane, je voulais juste te voir. Tu es un des garçons les plus populaires de la fac malgré que tu sois dans une filière oubliée.
- Justement, c'était pour qu'on m'oublie, dit il en finissant de manger.
- Prochainement le club organise un fête pour les vieux de la fac, j'espère que tu viendras, je serais ravie d'être ta cavalière, dit elle.
Je vais rejoindre les filles, on se tient au courant

Les filles comme elles sont du genre à prendre un mec par intérêt et à le jeter dès qu'il n'apporte plus rien. Alice prit place aux côtés de ses copines.
.
- Ce n'est toujours pas ça avec lui, dit Camille.
- Ne t'en fais pas, j'ai toujours ce que je veux, dit Alice.
- Tu n'es pas la seule dessus, dit Camille, je pense que le capitaine de l'équipe de football serait mieux pour toi, surtout qu'il est chaud bouillant.
- Non je veux être la première à dépuceler le beau ténébreux, dit-elle le sourire aux lèvres. Et ce n'est pas Sam Harris qui m'en empêchera.




[b]
PS POUR GALACTICA: J'ai changer, merci pour la correction
PS POUR MISTER B: Je fais des "dit" mais en italique pour marquer l'action et savoir qui parle


Dernière édition par Belziane le Ven 16 Oct - 6:47, édité 1 fois
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Message  Belziane Jeu 1 Oct - 1:48

Chapitre 3: Le crime écologique partie 2 [A]


Il était 13h30 sur la grande montre de la fac illuminée par les rayons du soleil haut dans le ciel. Il n'y avait pas grand monde sur le campus, vu l'heure, ils étaient soit en train de manger soit en cours.
Belziane sortit du restaurant Universitaire et commença à se diriger vers l'arrière de la fac. Il installa une mini oreillette dans son oreille droite.

- Colin, dit Belziane, tu me reçois ?
- Parfaitement, dit Colin, je viens d'arriver, c'est bon, je vais commencer à voir ce que donne l'enquête pour le moment.
- Très bien, dit Belziane arrivant au niveau de la bibliothèque, envoie moi ma moto à l'arrière de la bibliothèque.
- OK, elle sera là dans 5 minutes, dit Colin, et au cas où,tout est dans le coffre.
- Je te rappelle quand j'y serai, dit Belziane.

La bibliothèque est située à l'arrière de la fac, plutôt isolée des autres bâtiments, mais construite dans le même style. Le prix de conservation de ce bâtiment est égal au PIB moyen d'un pays d'Afrique.
Devant le bâtiment il n'y avait personne, mais on pouvait voir à travers les fenêtres pas mal de gens avec un bouquin à la main.
Belziane passa et alla vers la gauche. Mais avant de pouvoir passer, il entendit une voix familière qui s'adressa à lui.

-Te voilà toi, dit une voix féminine, on a des choses à se dire.

Belziane se retourna et une femme de taille moyenne, les cheveux châtains attachés, des lunettes rectangles noir qui laissent découvrir des yeux verts foncés/clairs. Elle porte un pantalon noir avec des bottes en cuire noir. Sur le haut, c'est un tee-shirt blanc à manches longues.

- Sasasasa...SAM!! cria Belziane de peur. Que puis-je pour toi? Rajouta t-il comme si de rien n'était.
- Ne te fous pas de moi, Belziane Jake Karotto, dit elle pointant son doigt vers lui en colère. Je te demande un service et toi tu oublies.
- Désolé, dit-il d'une voie tremblante,
- En plus, j'ai été obligée d'appeler mon père qui m'a envoyé un policier pour me chercher. T'imagine même pas ce que j'ai ressenti.
- Je vais me rattraper, dit il, tout ce que tu veux.
- Je ne sais pas si je dois te faire encore confiance, mais bon, dit elle, il y a bientôt une soirée organisée par le maire qui invite mon père et moi. Je veux que tu viennes avec moi et bien sûr tu mettras un smoking.
- Très bien, dit il dépité,

Il était plus bas que terre, porter un smoking ou encore aller en soirée n'était pas du tout dans le tempérament de Belziane.
Les minutes passèrent et Belziane sentit que sa moto venait d'arriver.

- Désolé, mais je dois y aller je suis pressé, dit Belziane. Je ne veux pas rater la manifestation,
- Depuis quand tu t'intéresses à l'écologie toi, dit elle.
- Il faut protéger la Terre, que laisserons nous à la génération suivante ?, dit il en reculant pas à pas.
- Fait ce que tu veux, dit elle en soupirant, en tout cas rendez-vous Samedi à 19h00 chez moi.

Elle s'en alla très rapidement. Belziane la regarda partir et il s'en alla tout aussi vite qu'elle.
Sam s'arrêta au bout de 50m, tourna la tête et du coin de l'œil elle le regarda partir d'un regard à la fois triste et totalement perdu.
Belziane arriva au niveau de l'allée à l'arrière du bâtiment. Ce n'était pas très large, entre 1m50 et 2m de largeur. C'était lugubre et sur les murs, de vieilles affiches étaient encore collées.
Dans la ruelle le bruit de la moto résonnait. Belziane arriva à son niveau. C'est une Harley Davidson V-Rod noir. Elle était étincelante. Belziane mit les lunettes de soleil que Colin venait de lui donner et monta dessus. Il passa la première et s'engagea sur la route.

Sur les lieux de la manifestation, il y avait déjà pas mal de monde. Certains gueulaient déjà dans leur mégaphone. Il y avait des banderoles qui flottaient déjà en l'air.

- On en a marre de la pollution de nos eaux, cria un porte parole venant de la foule et qu'on ne distinguait pas,
- OUAIS !!! gueula le public.
- Ca suffit que les groupes comme ChemCo pollue notre monde aquatique, continua t-il en hurlant. EN TAULE !!!
- EN TAULE, EN TAULE, hurla à répétition le public.


Belziane arriva finalement et il gara sa moto un peu plus loin sur un parking plutôt reculé. Il avança tout en mettant son oreillette et s'immergea dans la foule en délire. Il s'arrêta et regarda autour de lui avec ses yeux-aura mais ne descella rien. Alors qu'il regardait autour de lui, une main se posa sur son épaule.

- Tu es venu finalement, dit une voix féminine
- Oh, dit Belziane en se retournant, euh...Marie de biologie.
- Oui, c'est sympa d'être venu, dit elle.
- Et étrange oui, dit Harry qui ne passait pas inaperçu, qu'est ce qu'un mec comme toi vient faire ici?
- Ben quoi, dit Belziane, on est tous concernés, archéologue, biologiste, avocat...

Belziane s'arrêta car les regards des deux étudiants s'étaient tournés vers la scène où diverses personnes montèrent. Les caméras de télévision et les photographes de journaux commencèrent à mitrailler ou à filmer la scène.
On pouvait voir diverses personnes, mais 2 personnes dégageaient une présence bien plus grande. Le premier avait la cinquantaine, de taille moyenne et de gabarit normal, pas gros ni maigre. Il a les cheveux gris bien coiffés. Il portait un costume plutôt chic et des chaussures étincelantes. C'est John Lumbrik, le pdg de ChemCo, entouré par plusieurs gardes du corps autour de lui.

- Mais qu'est ce qu'il fout là, dit Belziane de façon discrète. Je croyais que la police le cachait.
- Il semblerait que Monsieur Lumbrik ait décidé de venir pour répondre aux menaces du tueur et aussi blanchir son entreprise, dit Colin à travers l'écouteur et voyant la scène depuis son écran grâce aux lunettes.
- D'ailleurs y'a ma policière favorite, dit Belziane en voyant dans un coin Montoya avec un talkie walkie à la main.
- Le meurtrier doit être là, il n'aura pas beaucoup d'autres chances pour l'avoir, dit Colin.

Belziane regarda la deuxième personne. C'est un homme sur la fin de la trentaine. Il est plutôt courbé vers l'avant mais pas très costaud, plutôt fragile. Il a les cheveux noirs, plaqués vers l'arrière par une immense couche de gel et porte une blouse de scientifique blanche avec le badge du centre de recherche. Sous le costume, il portait lui aussi un costume cravate, mais de seconde catégorie.



- C'est Nicolas Ostri, un grand biologiste maritime mondialement réputé, dit Colin, mais c'est aussi un écologiste extrémiste.
- Tu veux dire une sorte de terroriste vert ? Demanda Belziane.
- Oui, rien n'est prouvé, mais on l'a suspecté d'être à l'origine de différentes explosions ou incendies de centres chimiques dont plusieurs de ChemCo il y a quelques mois, dit Colin.

Tout le public regardait le PDG avec haine, lui balançant des insultes, mais Belziane resta concentré sur Ostri.
Le PDG se leva et alla à la tribune, il sortit quelques fiches. Les hurlements de la foule commencèrent à s'arrêter pour laisser un silence de mort flotter dans l'air.

- Bonjour à tout le monde, je suis John Lumbrik, PDG de ChemCo, dit il avec un certain calme derrière ses mots. Je suis ici pour m'expliquer sur les accusations calomnieuses que mon entreprise subit actuellement. Je tiens à vous assurer que nous n'en sommes pas responsables.
- MENTEUR, cria la foule.
- Je n'ai rien à cacher, dit il pour répondre à la foule, je ne dis que la stricte vérité, d'ailleurs, nous allons faire une donation au centre maritime pour nettoyer le lac.
- On ne nous achètera pas, cria Marie derrière Belziane.
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Message  Belziane Jeu 1 Oct - 1:53

Chapitre 3 : Le crime écologique [B]

Le PDG porta un regard noir en direction de Marie, puis il continua son discours sur l'utilisation de l'argent ainsi qu'une présentation des nouvelles découvertes faites sur des produits écologiques qui amélioreront le bien être de notre chère planète.
Après avoir fini son discours, c'est Nicolas Ostri qui se leva pour aller à la tribune pour donner son avis de spécialiste mais aussi d'écologiste.

- On vous reconnaît bien là, monsieur Lumbrik, dit il les mains courbées en appui sur le pupitre et visant Lumbrik du regard. Vous croyez qu'un petit chèque peut masquer tout ce que vous avez fait. Nous avons prélevé et analysé l'eau du lac aux alentours de votre centre de recherche. Nous avons trouvé beaucoup de produits chimiques différents, tous extrêmement nocifs. Vous vous doutez bien que nous avons fouiné un peu et nous avons trouvé ce que votre usine produit sous forme de déchets.
- C'est totalement faux, s'insurgea le PDG qui bondit de son siège, tous les déchets produit sont recyclés dans un centre spécial.
- Ce centre ne traite que 70% de vos déchets, dit il le visant, le reste va dans le lac et détruit la vie maritime du lac.
- Vous devenez parano, Ostri, il suffit que 3 malheureux poissons meurent et vous accusez le monde entier, dit il avec assurance,
- FERMEZ LA !!! cria t-il. Le monde aquatique domine le monde terrestre, un jour la nature se vengera et elle sera sans pitié. Je connais tous vos secrets, je sais que vous...

Ostri était vraiment énervé et déballa tout ce qu'il avait sur le cœur. Avant même de finir, un projectile rond et rouge vola en l'air et explosa sur le costume de Lumbrik .

- Vite vite vite, cria un garde du corps qui s'empressa de protéger Lumbrik.
- Emmenez le dans le centre et gardez bien les issues, cria Montoya dans son Talkie.

C'était la panique, pas mal de gens de la foule s'enfuirent de peur. Marie et Harry partirent tout en tirant Belziane par la veste. Les journalistes continuèrent de filmer la scène.
Plus loin, Marie et Harry s'arrêtèrent de courir. Harry dégoulinait de sueur après 200m de course.

- Bon dieu, mais c'était quoi, dit Harry en soufflant très fort.
- Je ne sais pas, mais..., où est Belziane, demanda Marie qui regarda autour d'elle ne le voyant pas.
- Laisse le, dit Harry lui prenant le bras, il se débrouillera seul.

Ils s'en allèrent en suivant un groupe d'étudiants qui s'en allait aussi. La psychose du danger qu'encourt Lumbrik avait atteint tout le monde.
Belziane avait rejoint sa moto dans un coin et il commença une discussion avec Codex

- C'est dingue, dit Codex, t'as vu ce que c'était?
- Une simple tomate, dit Belziane, sûrement pourrie vu l'impact et l'odeur.
- Lumbrik est dans le bureau de Ostri, dit Codex, une pièce de 10m² avec une simple fenêtre donnant sur le lac. Le bureau est adjacent à la pièce principale où se trouve l'aquarium avec une unique sortie de secours gardée par 2 policiers, ainsi qu'avec les archives.
- Je pense que Lumbrik a choisi de rester avec ses propres gardes du corps, dit Belziane. Où est Ostri ?
- D'après ce que dit Montoya dans son talkie, il est dans la salle des archives. Qu'est ce que tu en penses?
- Je pense que le criminel est déjà sur les lieux et que c'est à Shadow de l'arrêter, dit Belziane en ouvrant le coffre et en sortant son costume.

Dans le bureau d'Ostri, Lumbrik était calmement assis dans le fauteuil d'Ostri. Avec lui se trouvait ses deux gardes du corps, deux gorilles en costume cravate noir. Le bureau était typique d'un biologiste, il y avait des cartes maritimes et des bouquins sur les espèces maritimes dans sa bibliothèque.
Montoya pénétra dans le bureau.

- Nous avons attrapé le lanceur de tomate, dit elle, mais ce n'est sûrement pas le tueur.
- Au lieu de venir me dire que vous avez arrêté un lanceur de tomate, vous devriez chercher le meurtrier qui est sûrement dans le coin, dit il lançant un regard noir. Dois-je appeler vos supérieurs pour avoir un travail mieux fait?

Montoya sortit de la pièce en colère et elle se dirigea vers l'entrée principale en grognant. A l'entrée, il y avait 3 policiers, munis de fusils et de gilets pare-balle .

- RAS, inspecteur, dit un des policiers.
- Restez vigilant, depuis peu avec ces mutants et autres monstres on ne sait pas sur quoi on va tomber.

Les minutes passèrent, Montoya était assis,avec les gars à l'entrée, sur une chaise. Elle avait posé son manteau rouge dévoilant son pistolet dans un étui en cuir brun. Soudain un cri d'horreur parcoura tout les couloirs. Montoya se leva, sortit son arme et fonça vers le couloir.
Dans le couloir, la porte des archives était grande ouverte. Montoya se colla à la porte et entra en pointant son arme. Il n'y avait rien à part le corps d'Ostri par terre.

- Merde, merde, MERDE!!! cria Montoya en allant voir le corps.
- Il est mort? Demanda un des policiers.
- Oui, on va cherche Lumbrik et on part VITE!!! dit elle en partant vers le bureau, RESTEZ LA VOUS !!!

Montoya sortit en furie et elle entra dans le bureau en défonçant la porte. Lumbrik était à la fenêtre, en train de regarder le lac où le soleil se couchait lentement. Elle prit Lumbrik par la main, avec ses gardes du corps.

- Que se passe t'il ? Demanda Lumbrik.
- On s'en va, dit elle, Ostri est mort. C'est sûrement la même personne qui a tué votre frère. On va vous mettre à l'abris.

Montoya monta à l'arrière avec Lumbrik. Les gardes du corps montèrent devant. Montoya donna les indications et ils s'en allèrent.
Dans la pièce, le policier regarda le corps et il sortit faire une ronde dans le couloir. A peine eut t-il quitté la pièce que Shadow apparu devant le corps, agenouillé. Le corps était couché sur le dos, les cheveux totalement ébouriffés. Il avait deux trous dans le ventre.

- Ostri mort? Dit Codex dans l'oreillette, je ne comprends plus rien, c'était pourtant le suspect idéal.
- Peut-être, dit Shadow calme en inspectant le corps. Il semblerait que quelque chose de pointu la transpercé en deux endroits de la poitrine. La chair est brûlée.
- Le criminel n'a sûrement pas eu le temps de faire la même chose qu'à la précédente victime. Mais par où est il passé? Les accès sont gardés, et il n'y a pas de fenêtre pour entrer.
- Tiens tiens, dit Shadow en inspectant le costume et en tirant un petit grain vert.
- On dirait un grain de tomate, dit Codex. Comment c'est arrivé là?
- On tient notre coupable, dit Shadow.

Le policier, qui avait fait sa ronde, entra dans la pièce et surpris Shadow en train d'examiner le corps. Shadow le regarda et lui fit un sourire. Le policier détourna son regard 2 sec pour prendre son arme et la pointer, mais Shadow avait disparu.
Un quart d'heure passa, dans la voiture, Montoya donnait ses indications, ainsi que sa position aux autres policiers.

- Vous semblez énervée, Inspecteur, dit calmement Lumbrik.
- Je me calmerai quand vous serez à l'abri, dit elle en regardant par les vitres.
- Je suis sûr que tout ira bien, dit il en souriant ainsi que ses deux gorilles.



La lumière du soleil commença à céder sa place aux ténèbres de la nuit. Shadow était sur sa moto transformée, la Harley Davidson a laissé place à une moto unique plus dans un style sportif avec des grosses roues et le châssis renforcé.
Shadow se servait de ses yeux pour pister les résidus d'aura de Montoya afin de remonter à elle. Les rues se succédèrent, on passe du quartier riche au quartier pauvre d'une rue à l'autre.
Shadow rattrapa la voiture. Il voyait la tête de Lumbrik et Montoya. Soudain elle tourna la tête et regarda derrière elle.

-Shadow, dit elle à voix haute.

Shadow poussa une énorme accélération et passa à droite de la voiture, le côté où se trouve Montoya. Il passa devant et freina brusquement pour freiner la voiture qui s'arrêta sous les crissements des pneus sur la route.
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Message  Belziane Jeu 1 Oct - 2:04

Chapitre 3 : Le crime écologique [C]

Les deux gorilles et Montoya sortirent de la voiture. Elle pointa son arme vers Shadow.

- Rends toi Shadow, dit elle
- Je ne suis pas là pour ça Montoya, dit Shadow en descendant de la voiture, je ne suis pas la personne prioritaire ici présente à arrêter.
- Tais toi, je ne comprends rien, dit elle alors que Lumbrik sortait de la voiture.

Elle s'avança et passa devant la voiture. Lumbrik l'a suivi par derrière avec ses deux gorilles. Il n'y avait personne dans la rue. La rue est dans le même genre que le Bronx, des bâtiments pourris mais 70% des habitations sont toujours habitées par les américains à faible revenu.

- Montoya, dit Shadow en insistant, sur le corps j'ai retrouvé un grain de tomate. Vous savez qu'Ostri n'est entré en contact avec personne et il était trop loin pour recevoir des grains sur lui. Refléchissez !
- Mais alors sa veut dire, LUMBRI..., dit elle.

Elle se retrourna et alors une énorme tentacule la frappa au visage, la projetant du sol vers le mur. Shadow disparut et réapparut derrière elle pour la bloquer. Elle était évanouïe. Belziane la posa contre le mur de la maison.
Il se releva et vit Lumbrik avec deux tentacules, une à chaque main qui sortait du creux de la main.


- Etonnant, dit Lumbrik, alors voilà Shadow, le Shadow. On parle beaucoup de toi en ce moment, c'est un honneur de te rencontrer. Tu es extraordinaire, tu as vu une misérable graine et tu as su que c'était moi. J'ai pensé avoir fait le crime parfait. Mais je pense que je vais te tuer avec ce misérable flic et je te ferai porter le chapeau.

Shadow souria et émit un petit rire de provocation. Lumbrik envoya ses deux gorilles.
Le premier arriva et lança un direct du droit au niveau du visage de Shadow. Shadow esquiva le poing en glissant et se retrouva dos au corps de l'homme. Il choppa la veste et il le balança sur la voiture, il était dans les vappes.
Le deuxième arriva tout de suite après, mais Shadow arriva le premier, il lui donna un coup de poing dans le ventre avec le poing droit et enchaîna avec un uppercut du gauche qui l'envoya sur l'autre gorille.

- Ce n'était que l'échauffement, dit Lumbrik en déchirant sa chemise avec ses tentacules, mais avec moi tu n'arriveras à rien. Je vais te détruire.
- Tu vas me fouetter, dit Shadow, j'espère ne pas prendre de plaisir.
- Tu peux rire, mais Médusor aura raison de toi.
- HA ha ha ha ha, rigola Shadow, Médusor, quel nom de chiotte à la power rangers! Pourquoi pas Poulpor tant qu'on y est ?

Médusor n'avait plus que son pantalon sur lui. Dans ses bras, on voyait qu'intérieurement les tentacules bougeaient. Il pouvait les sortir et les rentrer comme il le voulait.
Médusor balança vite son tentacule droit au visage de Shadow qui rigolait toujours. Il le propulsa dans un immeuble vide. Il traversa le mur pour atterrir dans un appartement vide, totalement détruit.
Le soleil était couché, les réverbères s'allumèrent les uns après les autres. L'appartement était plongé dans le noir avec pour seule lumière, celle de la rue.
Médusor monta à l'aide de ses tentacules et entra par le trou dans l'appartement. Il ne le voyait pas.

- Ce n'est pas la peine de te cacher, dit Médusor, mes tentacules te trouveront et te déchiquetteront. Elles t'ont touché, maintenant tu portes sur toi des phéromones qui vont les guider vers toi.

Les tentacules cherchaient autour pour le trouver. Un bruit sourd résonna dans l'appartement. Les tentacules partirent à une vitesse folle et explosèrent un mur. Ils choppèrent Shadow et le ramena, tenu par les poignées.

- Tu vois, dit Médusor, je t'ai trouvé sans aucun problème. Maintenant je vais te tuer.

Les tentacules de Médusor commencèrent à briller et un choc électrique frappa Shadow qui hurla de douleur avant que ça s'arrête, la tête de Shadow vers le bas, épuisé.

- Une dernière volonté ? Demanda t-il.
- Pourquoi ? Pourquoi avoir fait tout ça ? Demanda t-il d'une voix faible.
- Très bien, écoute bien, dit Médusor, il y a trois jours, mon frère m'avait donné rendez-vous dans un des laboratoires expérimentaux. Il était là pour me faire chanter. Il me menaçait de balancer toutes nos activités à la police. Je ne me suis pas laisser faire et nous nous sommes battu. A un moment, j'ai trébuché et je suis tombé dans une des cuves qui contenait un produit chimique expérimental mêlant l'ADN de méduse et de poulpe avec d'autres produits chimiques. En tombant dedans j'ai cru mourir, une douleur parcourra mes bras, c'était horrible. Je me suis évanoui de douleur. Le lendemain, je suis de nouveau sur la passerelle. J'ai tout de suite compris les transformations qui ont opéré en moi. Je contrôlais ces tentacules pouvant grandir, possédant une force incroyable, mon corps était bien plus solide qu'avant. J'étais devenu un surhomme. Le soir même j'ai attendu mon frère à qui j'avais donné rendez vous. Il vint armé, mais il n'eut le temps de rien faire et je l'ai tué.
- Mais pourquoi le chef de service ? Demanda t-il.
- Il me fallait un moyen de camoufler mon crime, j'ai donc décidé d'enlever Alan, de le maintenir prisonnier chez moi et ainsi faire porter le chapeau à un écologiste comme Ostri. Mais il savait des choses lui aussi j'ai donc dû le tuer, et maintenant il n'y a que toi et elle qui le sait, adieu.
- Ha ha ha ha, rigola Shadow en levant la tête vers lui, bien réveillé et en pleine forme, Codex a tout maintenant, avec ces magnifiques aveux, vous pourrez croupir en prison pour un moment.
- Mais co co co comment, dit Médusor le maintenant toujours aux deux poignets.

Shadow fit un petit sourire narquois. Il balança son corps vers l'avant et envoya ses deux pieds joints dans la figure de Médusor qui décolla vers l'arrière, lâchant prise. Il choppa le tentacule droit et il tira pour le faire revenir. Il donna un direct du droit dans la figure de Médusor. Médusor traversa deux murs et retomba dans la rue.
Les coups l'avaient bien atteint. Il se relevait assez difficilement. Shadow marchait vers lui.

- Mais comment, je ne comprends pas, dit il perturbé.
- Je me suis laissé attrapé, crétin, tu aurais pu le deviner, dit Shadow. Et pour le choc électrique, je dirais simplement que je joue bien. J'aurai pu être acteur.
- Ne crois pas que c'est terminé.

Il regarda Montoya. Il lança ses deux tentacules vers elle. Il cherchait à la tuer. Ils arrivèrent quasiment au niveau du corps.

- Tu es stupide, dit Shadow apparaissant devant Montoya

Sa main droite commencer à briller d'une aura bleue ténébreuse. Il lança son poing et une vague d'énergie partit. Le rayon percuta les tentacules qui se désintégrèrent et passa juste à coté de la tête de Médusor qui s'écroula sur ses genoux.

- Impossible, je suis invincible, dit il. Je me vengerai je te le jure.
- Tu as commis des crimes, justice va être rendue, dit Shadow en s'approchant sous le regard apeuré de Lumbrik qui poussa un cri de peur.

Quelques minutes après Montoya se réveillait. Elle avait une migraine d'enfer. Elle se leva et regarda un des réverbères où était suspendu Lumbrik et ses deux gorilles. Le bruit d'une moto s'alluma et elle se tourna.

- Bon réveil, inspecteur, dit Shadow, dois-je arrêter mon moteur ou puis-je partir?
- Va t'en, dit elle en regardant Lumbrik, tu m'as sauvé la vie, je ne ferai rien ce soir, mais la prochaine fois, je t'arrêterai.
- J'ai hâte, dit il en souriant.

Le talkie-walkie de Montoya dans la voiture avec le toit complètement détruit.


- Inspecteur, ici Harris, dit une voix grave.
- Commissaire, j'ai... Shadow a capturé Lumbrik. C'est notre assassin.
- Je sais, nous avons reçu un fichier audio venant d'un anonyme. Nous venons de libérer Alan Stevens dans la demeure de Lumbrik, épuisé mais vivant, dit il.
- Attends, dit elle en voyant Shadow partir, pourquoi fais-tu cela ?
- J'ai une dette éternelle à payer, dit il se tournant vers elle, envers les deux personnes qui m'étaient les plus chères. Pour eux , je dois vivre dans les ténèbres car la lumière m'est devenu hostile.
- Est ce donc pour cela que tu t'appelles Shadow ? Demanda t'elle.
- Non, je suis Shadow, car je suis le Maître du Shadowkahn .

Shadow alluma sa moto et partit à pleine vitesse alors qu'au loin une sirène de police résonnait dans le quartier avec à son bord Troy et Eddy.
Bien évidemment c'est Codex qui a envoyé le fichier audio. Médusor fut le premier super criminel qu'il dut affronté à Chicago, et il n'était que le premier d'une longue liste.


Ps: Merci Galactica pour ce travail long, c'est sympa
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Message  Belziane Ven 16 Oct - 6:33

Chapitre 4 : Le gala d'enfer [A]



Dans une maison se trouvant dans le même quartier que nos héros vit une famille vraiment particulière. Il s'agit de la famille Harris, composée d'un couple avec un enfant. Le chef et l'homme de la famille, Sean Harris, commissaire principal de la police de Chicago. Sa femme, Agathe, une des plus grande juge de la ville. La mère est le portrait craché de la fille avec 30 ans de plus. En parlant de la fille, la voici, Sam Harris, étudiante en droit pour devenir procureur.
Il est 19h30 sur la mini horloge placée sur le mur du salon. La pièce est remplie de meuble et de fauteuil de qualité. Une énorme télévision plasma placée devant un fauteuil 3 places ainsi qu'un fauteuil 1 place pour le soi-disant chef de la maison. La pièce est illuminée mais vide, seules les voix des habitants de la maison se font entendre.

- Agathe, t'as pas vu mon nœud papillon, dit le commissaire.
- Il est posé sur la commode depuis hier depuis 1 semaine, dit Agathe, Dépêche toi Sam, nous allons bientôt y aller.
- Oui oui, encore 5 minutes.

Le commissaire entra dans le salon, le nœud papillon à la main dans un smoking noir classique. Sa femme le suivait par derrière. Ils s'arrêtèrent au niveau du fauteuil, trop nerveux pour réussir à faire le nœud, c'est elle qui s'en occupa.

- Tu es bien trop nerveux, dit elle en lui souriant, ce n'est que le Gala du maire. Tout va bien se passer.
- Tu as sans doute raison, mais bon on ne sait jamais avec ce maire qui dit blanc le matin et noir le soir.

Un sourire s'esquissa sur le visage d'Agathe. Elle fini de faire le nœud et elle remonta à l'étage pour voir ce que faisait Sam.
Pendant ce temps dans la rue se promènent deux hommes de tailles bien différentes, portant des smokings noirs.

- J'y crois pas que je dois faire cela, dit le plus grand.
- Tu lui dois bien ça Belziane. N'oublie pas que tu lui as promis de venir.
- Mais toi Colin pourquoi tu viens? Elle t'a piégé ?
- Non, elle me l'avait demandé bien avant et elle cherchait un moyen de te faire venir. Faut croire qu'elle a réussi.
- J'y crois pas, cette femme est vraiment terrifiante, je souhaite bon courage à son futur mari.

Les deux amis se regardèrent et rigolèrent. Ils arrivèrent devant la porte. Belziane pressa le bouton de la sonnette. La porte s'ouvrit et laissa place au commissaire.


- Bonsoir commissaire, dirent les deux compères.
- Bonsoir vous deux, dit il, entrez, on n'attend plus que Sam pour y aller. Ah les femmes je vous jure.
- Mais que deviendrions nous sans elles, répliqua Belziane.
- Absolument rien, dit Harris en rigolant.

Ils se dirigèrent vers le salon et s'installèrent dans le fauteuil. Les 3 personnes discutèrent de tout et de rien, jusqu'à ce qu'une voix féminine se fasse entendre.

- C'est bon je suis prête on peut y aller.

Les 3 hommes se levèrent et se retournèrent. Colin se retrouvait au milieu entre deux hommes ayant la même taille et faisant de lui un nain.
Devant eux se plaça Sam vraiment magnifique. Une robe de soirée noire arrivant au niveau des genoux avec un petit décolleté, et un collier brillant de mille feux. Elle portait des chaussures à talon bien assortit avec la robe, ainsi que de longs gants noirs. Elle était maquillée de telle sorte que ses yeux vert ressortaient bien mieux. Les cheveux étaient attachés par deux épingles.

- WOW, dirent tout haut Colin et Belziane
- Tu es magnifique, dit le père en s'avançant, tout le portrait de ta mère à ton âge.

Agathe arriva par derrière, un appareil photo à la main. Elle poussa Sam vers les garçons. Elle se mit entre Belziane et Colin. Agathe prit une photo.

- Je pense que l'on peut y aller maintenant, dit Sean.
- Oui oui, mais je ne pouvais pas résister.

Tout le monde se dirigea vers la voiture, garée dans le garage. Ils arrivèrent devant une voiture plutôt classe, une Audi A5 quatre portes. Agathe monta côté passagers tandis que les 3 jeunes montèrent à l'arrière. Sam se mit au milieu, les deux garçons fixèrent souvent leurs regards sur leur amie.

- Je pense que on peut y aller, dit Sean en ouvrant la porte du garage et démarrant la voiture.

La voiture s'engagea dans la rue alors que derrière eux la porte du garage se fermait. Durant le trajet, c'est surtout la mère de Sam qui fit la discussion.

- Vous êtes élégants tous les deux. Avec vos physiques, vous devriez faire craquer toutes les filles de la fac.
- Ca m'étonnerai, dit Sam, sauf si c'est un ordinateur ou un gros sandwich, je n'imagine aucun des deux avoir une copine.
- C'est vraiment dommage, dit Agathe, mais cela viendra, ça viens toujours.
- J'étais pareil à leurs âges, dit Sean, à part mon travail, il n'y avait rien qui comptait pour moi. Mais bon quand la femme qui nous est destinée nous tombe dessus, on n'y résiste pas.
- C'est pareil dans l'autre sens, n'est ce pas Sam? Dit Agathe en fixant sa fille dans le rétroviseur
- Question de point de vue, dit-elle en croisant les bras.

Le commissaire esquissa un léger sourire comme sa femme. Puis il alluma la radio pour obtenir les dernières informations.

- Plusieurs jours se sont écoulés depuis l'arrestation de John Lumbrik alias « Médusor ». Il va être déféré à la prison d'état avant son jugement qui aura pour juge Agathe Harris. Le criminel encourt la peine de mort à part si le psychiatre commis d'office ne le fasse interner. Ses dernier discours montrent une certaine folie.
- Je jure que je te tuerai Shadow , cria Lumbrik dans le passage à l'écoute, ce n'est pas une prison qui m'empêchera de te déchiqueter.
- Après ces déclarations mouvementées, passons à un fait divers, cet après-midi, un incendie s'est déclaré dans la banlieue ouest de la ville. Tout le monde dehors, une petite fille était restée bloquée à l'intérieur de la maison. Les pompiers ne pouvaient pas intervenir. Les gens racontent qu'un homme avec des ailes de feu et un long manteau en cuir rouge est entré par le toit et qu'il est sorti par la porte, écartant les flammes d'une seul main. Il posa la fille et s'envola. La jeune fille n'a que des blessures superficielles. Un nouveau héros est apparu après Shadow, comment vont être leurs relations? Et quel est son nom?

Colin était vraiment concentré sur cette histoire comme le commissaire ou la juge. Sam, pour une fois, ne dit rien. Belziane, quand à lui, esquissa un sourire sur l'histoire de l'incendie.

- C'est tout de même dingue le nombre de surhommes qui arrivent de plus en plus sur terre, dit Agathe.
- Pour moi, tant que ces mecs restent propres, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à aider des gens quand on en a le pouvoir. Sans Shadow, Lumbrik aurait sûrement tuer mes hommes et l'inspecteur Montoya.
- Vous la portez en grande estime, dit Belziane
- C'est un très bon élément, voire le meilleur. Mais son orgueil mal placé l'empêche de bien raisonner à certains moments.
- Dommage, c'est une belle femme, dit Agathe, mais avec son caractère bien trempé, c'est pas facile de se trouver un homme. Peut être qu'elle aime Shadow.
- Sûrement pas, dirent Colin et Belziane en même temps.
- Pour finir, dit l'homme à la radio, je vous rappelle que le concert privée de la Star du moment, Stacy O donel, aura lieu vendredi prochain dans le club de musique, le Level Nightclub. Nous allons d'ailleurs vous faire gagner 2 places avec rencontre en coulisses.

Ils arrivèrent au manoir du maire. Une immense propriété en dehors de la ville elle-même. Un immense mur sépare le domaine de la rue. La voiture arriva devant le portail où plusieurs gardiens étaient postés. Le commissaire s'arrêta et baissa la vitre pour parler au gardien.

- Bonsoir, vous avez une invitation? Demanda le gardien
- Oui la voilà, je suis le commissaire Sean Harris.
- Oui monsieur, c'est bon et bonne soirée.

Le portail s'ouvrit et le commissaire accéléra. Il avança sur un long chemin laissant entrevoir un immense parc. Au bout du chemin se trouvait un parking improvisé où les voitures les plus somptueuses étaient garées. Mercedes, Porshe, Ferrari, bref le gratin était là.
Sean vit un homme faire des signes pour montrer une place libre. Une fois la voiture garée, tout le monde sortit de la voiture. Belziane tendit sa main à Sam pour l'aider à sortir.
Une fois tout le monde dehors, ils se dirigèrent vers l'entrée où l'on entendait une foule de personnes discuter à l'intérieur. Ils passèrent la porte d'entrée où le maire attendait avec impatience.

-Vous voilà enfin Harris, dit le maire en prenant Harris par l'épaule, il ne manquait plus que vous pour que commence réellement ce Gala.

Le maire, Jeff Stevens, la quarantaine mais déjà les cheveux grisonnants et courts. Un corps plutôt bien bâti, dans les 1m80, les yeux bruns, et un visage tellement tendre qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession.

- Je vais le suivre, dit Agathe aux trois, avec ce maire on ne sait jamais.
- Jeff Stevens, dit Sam, cet homme est sûrement l'un des meilleurs politiciens du pays.
- Donc le plus pourris, dit Belziane ironiquement.
- Il a des actions dans quasiment toutes les grandes sociétés de la ville, dit Sam, je n'aime vraiment pas ce type.
- Reste calme Sam, dit Colin, avec des types comme lui, mieux vaut rester discret.
- Colin a raison, ce soir c'est la fête. Tu m'as fait porter un smoking, alors t'as intérêt à ce qu'on s'éclate.

Les trois amis allèrent dans l'immense pièce de réception spécialement aménagée pour ce soir.
Durant 1 heure, Belziane resta au buffet sous les réprimandes de Sam qui disait qu'il mangeait trop pendant que Colin se marrait par derrière. Des rigolades se déclenchèrent quand ils regardaient monsieur et madame Harris avec le maire et ses sponsors.
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Message  Belziane Ven 16 Oct - 6:38

Chapitre 4: Un gala d'enfer [B]

Alors qu'ils étaient dans un coin, une voix masculine, douce et calme, siffla aux oreilles de Sam

- Bien le bonsoir.

En se retournant, Sam se retrouvait en face d'un homme, du même âge que Belziane, d'aspect physique séduisant et un peu musclé, mais tendant plus vers la normalité. Il mesurait dans les 1m85, il a des yeux verts, comparables aux yeux d'un aigle. Les cheveux roux-bruns, mi-longs, bien coiffés cachant une partie du visage. Il portait lui aussi un smoking noir.


- Je ne pensais pas vous revoir ici vous deux, dit-il en visant Belziane et Colin.
- Toi, dit Belziane en s'approchant avec rage, le regard dur tout comme Colin.
- Je ne pensais pas te voir ici, dit l'homme, le regard tout aussi dur.
- Mais mais, dit Sam perdu, vous n'allez pas vous battre?

Les deux hommes se regardaient avec un regard sérieux, comme s'ils étaient prêts à se frapper. Puis soudain, Belziane et l'homme rigolèrent.

- Yuhigi, quel plaisir de te revoir, dit Belziane en souriant le regard gentil.
- De même pour moi Belziane, dit Yuhigi, et toi aussi Colin.

Les deux hommes se tapèrent dans la main et ils se serrèrent l'un contre l'autre en rigolant. Colin tapa juste vite fait la main de Yuhigi.

- Quelqu'un peut m'expliquer se qui se passe? Dit-elle.
- Sam, je te présente, Yuhigi, un ami du japon, dit Belziane.
- Enchanté mademoiselle, dit Yuhigi allant vers elle et lui prenant la main, à cette soirée, il n'y a vraiment que vous qui l'illumine.
- Merci, dit elle en rougissant et retirant sa main, mais bon, depuis quand vous vous connaissez?
- Ça fait quelques années , dit Belziane, durant mon voyage au Japon.
- Et je dois dire qu'il n'a pas du tout changé, dit Yuhigi en rigolant.

Yuhigi tira Belziane dans un coin pour pouvoir discuter avec lui. Sam quand a elle resta concentré sur la dernière phrase de Yuhigi.

- Je ne comprends vraiment pas, dit elle à voix basses.
- Pour faire simple, il y a quelque années, on est allé au Japon et on l'a rencontré. Il est peut être irresponsable en apparence, mais il est très sérieux quand il le faut.
- Je vois, dit-elle, mais c'est tout de même un dragueur invétéré?
- Juste en apparence, je peux te l'affirmer. Il aime séduire, mais s'il est avec une femme qu'il aime, alors je peux t'assurer qu'il est fidèle et qu'il ne fera rien qui la blessera. T'as qu'à voir son grand-père, beau parleur, mais fidèle en amour. C'est le contraire des Karotto qui n'aime pas draguer, et préfèrent attendre la femme parfaite plutôt que d'enchaîner les conquêtes.

Dans le coin, Belziane et Yuhigi discutèrent ensemble des derniers évènements. Ainsi que des dernières nouvelles sur la compagnie. Belziane lui raconta toute l'histoire de Shadow, avec Médusor et tout.

- Mais toi Yuhigi, tu t'installe en ville?
- Oui, dit-il, vous me manquiez vous deux. J'ai trouvé un appartement haut de gamme en ville, pensez à venir me voir.
- Mais tu feras quoi sinon ?
- Je vais travailler dans la branche américaine de la compagnie comme directeur. J'ai voulu venir et mon père m'a donné ça. Mais toi tu continues toujours tes études d'archéologie?
- Oui, je veux pouvoir un jour trouver qui je suis et ce que je suis. Il y a tellement de réponses que le passé me cache.

Yuhigi ne dit rien. Les deux amis revinrent vers Sam et Colin qui rigolaient ensemble. Yuhigi était bien plus concentré sur Sam que sur le reste, tandis que Belziane et Colin regardaient autour d'eux. C'est alors que Montoya entra dans leur champ de vision. Elle portait une longue robe rouge et était maquillée. Elle n'avait rien à voir avec la Montoya Flic. D'ailleurs, beaucoup d'hommes l'entouraient.
Quelques minutes s'écoulèrent et c'est alors que le maire, en compagnie de monsieur et madame Harris, monta sur une plateforme improvisée.

- Monsieur et mesdames, je demande votre attention. Je vous remercie de votre venue ce soir. J'ai avec moi le commissaire Harris, responsable de la baisse de la criminalité en ville.

Toutes les personnes présentes applaudirent. Le maire continua ensuite son discours sur la tolérance zéro ainsi que de l'aide immense que Shadow apporte à la ville. Bien évidemment Shadow lui permettait d'attirer la sympathie de beaucoup d'électeurs alors que son opposant était contre l'idée que des hommes fassent le boulot de la police.

- Alors je lève mon verre pour une ville plus propre...

A peine le verre levé, une explosion de la porte principale se produisit. Des grenades furent lancer et explosèrent, libérant un gaz soporifique. C'est alors que 3 hommes armés et masqués entrèrent dans la pièce, habillés comme des commandos. Puis un dernier arriva en volant à l'aide d'un jet pack. Il portait un masque/casque en forme d'insecte, à la Kamen Rider comme dirait les Otaku , comme son uniforme. Il avait une arme assez bizarre, un canon laser.

- Bonjour, bonjour, permettez moi de participer à la fête moi aussi, dit-il de sa voix aigue et stridente.

Cette chose s'approcha du maire somnolant alors que le commissaire était allongé sur le ventre, essayant, avec ses dernières forces d'attraper l'individu.
L'insecte captura le maire et il s'envola à l'étage supérieur. Deux hommes restèrent dans le pièce alors que le troisième suivi son boss. Le gaz finit par se dissiper. Dans la salle, tout le monde était endormi, affalé sur le sol, mais les deux ne savaient pas encore qu'il y avait 3 personnes manquantes.
A l'étage, le maire un peu sous l'effet du gaz, suffoquait, mais sa vie n'était pas en danger. Le mystérieux homme se posa et le regarda en souriant.

- Ha ha ha, ne mourrez pas tout de suite.
- Mais qui êtes vous et que me voulez-vous?
- Moi, je suis Flyer-Beetle, et c'est le Shogun qui m'envoie. Disons que votre nouvelle politique n'est pas à son goût.
- Non pas lui, dit le maire tremblant.
- Et si, hi hi hi, HA HA HA.

La folie de cet homme était absolument chaotique. Tuer représentait pour lui un moyen de s'amuser. D'ailleurs, les corps des gardiens et des responsables du parking baignaient dehors dans leur sang.
Dans la pièce, Montoya se réveillait peu à peu, c'est une vraie force de la nature que quasiment rien n'arrête. Elle leva la tête doucement sans qu'on puisse voir qu'elle était réveillée. Elle vit l'un des deux hommes s'approcher du commissaire et pointer son arme sur lui.

- Commissaire Harris, je pense que je vais devenir un héros en vous tuant et en vengeant tout mes amis en prison.

Elle bougea et en essayant de se lever, un calibre se colla sur l'arrière du crâne de Montoya.

- T'aurais mieux fait de rester couchée ma jolie, dit le second homme alors que le premier se retournait.
- Merde, dit elle.


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Message  Belziane Ven 16 Oct - 6:45

Chapitre 4 : Le Gala d'enfer [C]

L'homme qui pointait son arme sur Montoya rigolait. Pour lui, homme ou femme, c'est du pareil au même. Il est sur le point d'appuyer sur la détente.

- C'est pas comme ça qu'on drague les jolies femmes, dit une voix masculine grave.

Shadow venait d'apparaître à la gauche de l'homme en tenant l'arme par le dessus avec une main. Il lui arracha l'arme des mains et il lui donna de suite un coup de coude par l'arrière sur le visage qui le propulsa loin en arrière. Il s'écrasa sur le mur du fond avant de s'évanouir.

- Enfoiré, tu vas voir, dit l'homme restant en pointant son arme.
-J 'espère que tu as mis de la crème solaire, dit Shadow en rigolant.

Un tourbillon de flammes fonça face à l'homme, le percuta et le propulsa a travers la maison explosant mur après mur. Eaquel finit par apparaître. Un homme à la chevelure égale à celle de Yuhigi. Un masque pour le haut du visage formant un bec d'aigle, faisant ressortir les yeux d'Eaquel. Un long manteau en cuir rouge munis de deux épaulettes noirs. Sous le costume, il portait des vêtemente tout en cuir noir, ainsi que des bottes. A l'intérieur de la veste, on voyait le fourreau et le manche d'une épée typique dans le style pirate. On voyait aussi à l'oreille droite une longue boucle d'oreille brillante.

- Eaquel et Shadow, mais que faites-vous là? Demanda-t'elle énervée.
- On a vu de la lumière, dit Shadow.
- Alors on s'est dit qu'on voulait participer à la fête nous aussi.

Montoya regardait Shadow de près, plongeait dans son regard bleu brillant d'un éclat ténébreux enivrant.

- Tenez, dit Shadow en tendant le M-16 à Montoya, c'est pour protéger les gens de cette pièce si jamais y'a un problème.
- Qu'est ce qui vous fait dire que je ne vais pas vous arrêter?
- Vous n'en avez pas envie, du moins pas ce soir, dit Shadow. Vous avez besoin de nous pour sauver tout le monde.

Elle plissa les yeux le fixant de plus en plus. Elle cligna les yeux, Eaquel et Shadow avaient disparus de son champ de vision.
Au niveau du couloir du premier étage, Shadow et Eaquel organisaient un plan pour arrêter l'autre dingue.

- Codex, dit Shadow en tenant l'oreillette, t'as trouvé comment on peut le sauver. L'autre dingue avec lui a la gâchette facile et il possède un détecteur de chaleur assez performant.
- Impressionnant, tu as vu ça en le voyant que quelque secondes, dit Eaquel.
- C'est pas facile, je dois tout faire sur un ordinateur que je ne connais pas, dit Codex présent dans le bureau du maire. C'est bon j'ai accès aux caméras de surveillance et aux plans des lieux. Ils sont dans la chambre du maire. Il y a 2 issues, la porte et les fenêtres situées à l'opposé. Il y a un homme de main et ils sont tous situés au milieu de la pièce.
- Donc le mieux serait de les prendre en sandwich, dit Eaquel.
- Je pense passer par un autre chemin, dit Shadow en souriant.


Dans la pièce, Flyer-beetle se marrait à voir le maire mort de peur, le supplier de ne pas le tuer. Le courageux maire qui s'opposait aux criminels était mort de peur. L'autre homme dans la pièce essaya de joindre les deux autres.

- Octa 1, Octa 2, ici Octa 3, comment ça se passe? Répondez! Aucune réponse.
- On dirait que des insectes se sont infiltrés, dit il. Je vais d'abord m'occuper de toi avant de m'occuper d'eux.
- Non pitié!!! dit-t-il prêt à pleurer.

Alors que Flyer-Beetle allait tirer sur lui, le détecteur de chaleur intégré à son casque détecta de la chaleur en mouvement provenant de la fenêtre. Il pointa son canon vers la source et tira un coup. Un puissant rayon sortit et explosa le mur, les verres des fenêtres volaient dans la pièce.

- Voilà comment j'extermine les insectes, dit-il.

A peine sa phrase terminée, le plafond du dessus explosa laissant passer Shadow qui tomba sur l'homme de main qui s'écroula par terre. Flyer-beetle pointa son arme vers lui.

- Qui es-tu? Dit-il.
- Moi je suis Shadow, l'exterminateur d'insectes, dit-il en souriant.
- Shadow, hein, le surhomme. Je me demande si ton sang est aussi rouge que le miens, je vais le savoir, dit il avec une certaine démence dans sa voix.

Le canon commença à illuminer d'un lumière blanche. Les éclairs entouraient l'arme.

- MEURT!!! cria-t-il dans sa démence

Il allait appuyer quand Eaquel intervint en vitesse et trancha le canon en deux à l'aide de son épée. La lame rouge flamboyait dans la lueur de la nuit créant une lumière artificielle dans la pièce.

- Vous me le paierez, cria t-il en s'enfuyant à l'aide du jet pack.
- Je m'en charge, cria Shadow fonçant vers le trou que le canon avait provoqué.

L'aura de Shadow se manifesta pleinement et lui permit de se propulser comme le réacteur d'un avion de chasse. Certains êtres peuvent voler dés leur naissance, Shadow lui a trouvé un moyen de voler en utilisant son énergie.
Il poursuivait Flyer-beetle par derrière, passant au-dessus de toute les propriétés chics de la ville.

- Arrête-toi, ne me fais pas utiliser la force contre toi, dit Shadow.
- Tu n'aurais pas dû me suivre.

Il sortit de sa cuisse gauche un pistolet à rayon d'énergie et il se retourna et pointa l'arme sur Shadow. Il tira un petit rayon qui se dirigea vers Shadow. Shadow disparu de son champ de vision juste avant que le rayon ne le percute.

- Quoi?! Dit-il .
- Je t'avais dit de te rendre, dit une voix venant de derrière Flyer-Beetle.

Shadow était réapparu derrière lui. Il l'attrapa et lui arracha son jet-pack. Il le lança en l'air et le détruisit en tirant un rayon avec sa main libre. Il regagna la maison du maire, Flyer-Beetle suspendu au-dessus du sol.

Dans la maison, quelques minutes après, les gens se réveillaient petit à petit. La police venait d'arriver. Sam ouvra peu à peu ses yeux, Yuhigi la tenant dans les bras.

- La belle au bois dormant ouvre enfin les yeux, dit Yuhigi.
- Qu'est ce qui s'est passé? Demanda-t-elle.
- C'est bon, tout va bien, on est tous sain et sauf, à part les criminels, personne n'a rien.

Sam regarda à ses côtés et elle voyait Belziane et Colin debout, en train de parler avec des policiers pour la déposition. Yuhigi l'aida à se lever. Agathe arriva avec Sean pour voir leur fille.

- Tu vas bien ma chérie? Demanda le commissaire.
- Oui, oui, un peu fatiguée, mais ça va. Comment vont le maire et les assaillants?
- Tout va bien, le maire est en sécurité avec sa famille et les malfrats vont faire un tour en prison, sauf peut être le chef qui ira sûrement en asile psychiatrique.

Tout le monde sortit, allant vers le parking pour rentrer. Tout le monde avait donné sa déposition. Le commissaire allait devoir rentrer pour se changer car le boulot ne faisait que commencer.

- Je vous ramène? Demanda Sean à Belziane et Colin.
- Non, c'est bon, dit Belziane, Yuhigi va nous ramener. Merci et à une prochaine fois
- Faites attention à vous, dit Agathe.

Sam monta dans la voiture. Yuhigi lui tendit une carte avec un clin d'oeil. Un numéro était écrit dessus. Elle sourit. La voiture démarra et partit.

Dans la voiture de Yuhigi, Belziane était devant et Colin derrière. La voiture était d'un genre sportif, de marque allemande.

- Tu as bien tout effacé? Demanda Yuhigi.
- Ne t'en fais pas, j'ai effacé toute trace de notre visite.
- Mais quand même, heureusement que tu l'as senti Belziane. Je ne pensais pas que tu avais tes habits sous ton smoking.
- Et toi alors, dit Belziane, tout dans le coffre de ta voiture. Mais bon la question est pour qui travaillait-t'il?
- Comment ça? Demanda Yuhigi.
- Cet homme n'est qu'un larbin, il est bien trop con et perturbé pour pouvoir organiser un plan comme celui là. Il y a quelqu'un derrière tout ça.

La voiture s'enfonça dans la nuit. Tandis que Yuhigi pensait encore à Sam, Belziane le regardant, se demanda quand est ce que, lui aussi, il connaîtra ça.

Dans un immeuble, placé au milieu de la ville de Chicago, dans un bureau plongé dans le noir, avec juste un énorme écran pour illuminer la pièce. Un grand homme avec un verre à la main regardait la vidéo du combat entre Flyer-Beetle et Shadow que le casque filmait.

- Nous venons d'avoir la confirmation, dit un homme à lunette plongé dans le noir. Nos hommes vont être envoyés à la prison d'état. Shadow commence à devenir un réel problème.
- Pour chaque problème, il y a une solution, dit le chef. Utilisez n'importe quel moyen, mais trouvez-le et amenez le moi.
- Oui monsieur.

Shadow ne savait pas encore que l'ennemi qu'il venait de se faire était l'un des plus grands parrains de la pègre au rang mondial.



PS: MERCI ENCORE GALACTICA
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Message  Belziane Jeu 7 Jan - 0:58

Shadow 5: Les pleurs des orphelins (part 1) [A]

Le soleil se levait doucement sur la ville de Chicago. Les premiers rayons vinrent caresser la maison de nos héros.
Dans la cuisine, il n'y avait que Belziane. Il était en train de manger tranquillement, avec comme d'habitude une farandole de bonnes choses pour son appétit gargantuesque.
De côté, la radio était allumée sur la même station comme tous les matins, diffusant les informations du matin.

-...et le nouveau propriétaire du Level nightclub devrait être désigné prochainement. Alertes enlèvements. Le commissaire Harris, en accord avec le maire, vient de déclencher l'alerte enlèvements pour la disparition mystérieuse de plusieurs orphelins. La police n'a aucune piste, mais les photos des orphelins sont affichées partout dans la ville. Si vous avez des renseignements à donner, contacter immédiatement la police.

Belziane se sentait mal. Cela faisait 1 semaine que Shadow cherchait dans la ville la moindre trace des orphelins sans aucun résultat.
Colin arriva enfin à son tour dans la cuisine, mort de fatigue, de longues cernes sous les yeux. Il s'assit en face et prit une tasse de thé.

- Je suis vraiment nul, dit Colin en serrant fort la tasse.
- Si de nous deux il y a un fautif, c'est moi. Je devrais être le meilleur des traqueurs, mais je n'arrive pas à les sentir. Et ça m’énerve.
- Tu n'arrives même pas à LE sentir et tu veux retrouver des enfants avec une faible énergie, dit Colin se levant, je retourne à mes recherches.

Belziane regardait du coin de l'oeil partir Colin. Il ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Les mots de Colin étaient vrais.

- Je ne sais pas où est Orion, c'est vrai, mais n'oublie pas que je suis là pour toi.

Colin ne dit rien et il continua son chemin vers une porte au fond de la maison qui menait par un passage, à la cave de Shadow.
Belziane regarda sa montre et il prit son sac pour partir à la fac.
Les cours se passèrent comme à son habitude, très barbants et purement théoriques. Belziane n'avait pas la tête à ça. Il était accoudé devant son ordinateur portable, la page Word remplis de 'j', l'esprit ailleurs.
Dans sa tête, des images défilaient où l’on voit un homme de même taille et gabarit que Belziane. Des longs cheveux blancs attachés mais on ne distinguait pas le visage.
Le lieu était brumeux, plongé dans le noir.

- Ne fais pas ça Orion, cria Colin.
- Tu sais très bien qu'il se servira de toi, hurla Belziane.
- Désolé, mes frères, mais mon choix est fait, dit l'homme se retournant et s'en allant.

La sonnerie de la fac retentit, ce qui réveilla le jeune homme sous le rire moqueur de ses voisins de bureau.
Il rangea l'ordinateur dans son sac et sortit de la salle de cours. Il se dirigeait vers la sortit quand un homme l'appela par son nom de famille à travers le couloir pour le retenir.

- Monsieur Karotto.

Belziane se retourna. C'était le professeur Lawdrick. L'homme tenait son sac par la lanière, les lunettes sur son front.

- Professeur.
- Ah vous voilà, je vous cherchais. Je vous en prie marchons.

Belziane marchait le long du couloir avec lui, se dirigeant vers la sortie du bâtiment.

- J'ai lu votre devoir sur le japon. Cette retranscription de l'ère Kofun est vraiment pas mal, on sent que vous maîtriser le sujet.
- Je n'ai pas de mérite, j'aime beaucoup l'histoire japonaise et grecque.
- Il ne suffit pas d'avoir une passion pour en tirer une essence et pourtant vous le faites. Je vous place dans mes favoris pour mon chantier en Grèce.

Belziane ne savait pas quoi répondre. Il ne voulait pas vraiment faire ce voyage car cela impliquerait de quitter la ville quelques temps et ce n'est pas le moment idéal en ce moment.
Ils arrivèrent finalement à la sortie. Le professeur dut s'en aller car il avait un rendez-vous important.
Une fois parti, Belziane prit le chemin de la cafétéria car il était l'heure de casser la croûte. Il poussa la porte de la cafétéria et prit un plateau repas habituel et il s'installa seul dans un coin.
Après quelques minutes, une personne arriva par derrière, un plateau à la main.

- C'est rare de te voir seul à l'heure du repas.

Belziane se retourna et vit Sam debout, tenant le plateau entre ses mains. Elle s'avança et s'installa devant lui.

- Cela fait plusieurs jours que Colin ne vient pas en cours, il est malade.
- Non, il est juste occupé avec une affaire personnelle.
- Je vois. Est ce que ça un rapport avec les orphelins?
- Je ne sais pas, dit il en soupirant, je pense qu'il sait ce qu'il fait et quand cette histoire sera finie, il redeviendra normal.

Sam n'insista pas plus. Elle prit sa fourchette et attaqua sa salade tout en changeant de sujet. Ils discutèrent de plein de choses, comme la venue du professeur Lawdrick sur le travail de Belziane.

- Au moins je ne t'ai pas fait travailler pour rien, dit Sam en regardant par dessus la tête de Belziane.

Belziane se retourna, et ce que regardait Sam ne lui plaisait pas forcément. Alice et Camille venaient d'entrer dans la cafétéria, tous les regards masculins braqués sur elles.
Les deux filles remarquèrent Belziane qui se retourna immédiatement. Elles continuèrent leur chemin vers leur table soi-disant réservée, non loin de celle de l'équipe de football.

- La table des plus populaires à côté de celle des footballeurs. On se croirait dans un de ces films clichés, dit Belziane.
- Avec une intelligence globale ne volant pas trop loin, rajouta Sam.

Ils éclatèrent de rire. Puis à la fin du repas, ils s'en allèrent. Les regards des filles fixaient Belziane, mais avec Sam à côté, c'était peine perdue, car la mère poule vieille au grain.


Dernière édition par Belziane le Jeu 7 Jan - 1:04, édité 1 fois
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Message  Belziane Jeu 7 Jan - 1:01

Chapitre 5: Les pleures des orphelins (part 1) [B]

Ils sortirent du bâtiment. Belziane n'avait plus cours, alors que Sam devait se dépêchait d'y aller.
Belziane était en chemin pour rentrer chez lui.
Colin quant à lui était sorti pour faire des recherches dans la ville.
Il arriva à un embranchement et il jeta un coup d'oeil sur la droite. Il y avait une femme assez chic qui marchait dans la rue, suivie par un drôle de petit garçon de 9/10 ans environ. Il portait des vieux vêtements comme ceux que l'on fait en don. Il avait des cheveux bruns courts, mal coiffés, le visage sale.
Il s'approcha doucement de la femme qui ne voyait rien. Il mit la main dans le sac et faucha vite fait son portefeuille. A peine l'eut il en main que la femme le remarqua. Le garçon partit immédiatement dans la direction par laquelle il était venu.

- Au voleur!!! cria la femme dans la rue déserte.

Le jeune garçon courra et entra dans une ruelle avant de s’introduire dans les égouts par une bouche d’égout ouverte.
Colin le poursuivit furtivement. Ce n'était pas le vol qui l'intriguait, mais la personne qui a commis ce vol.
Il passa par plusieurs chemins sans queue ni tête, l'enfant sait où il va, pas Colin.

- Mais où va t-il?

Colin pouvait suivre sa piste grâce au bruit des tapotements dans l'eau croupie que faisait l’enfant.
Il arriva dans une énorme cuve avec des tuyaux dans tous les coins, et un profond gouffre où on ne distinguait même pas le fond. Colin regarda et vit le jeune homme traverser en marchant dessus. Après quelque pas, il glissa et commença à tomber. Colin arriva et lui tendit sa main.

- Tiens bon, je vais t'aider.

Colin le remonta. Le garçon ne disait rien comme s’il ne pouvait pas parler. Ils allèrent sur le bord de la cuve.

- Tu ne crains rien, dit Colin, dis moi ce que tu fais là.

Le garçon fit un geste du visage, mais dans ses attitudes, on pouvait lire la peur.

- Je ne suis pas de la police. Je suis là pour t'aider. Tu es un des orphelins disparus, n'est-ce pas?

L'enfant fit un geste de la tête confirmant ses propos. Puis il essaya de parler. Mais très timidement et calmement.

- Tu...tu co...connait Shadow? Demanda t'il
- Oui, c'est mon ami. Si tu me dis où se trouvent les autres et celui qui a fait ça, il viendra vous sauver.
- Pro...promis?
- Je le jure sur ma vie, dit Colin en tendant le petit doigt.

Le garçon sourit et serra le petit doigt par le sien pour confirmer la promesse. Il lui montra le chemin.

- Comment tu t'appelles ?
- Steven.
- Ok, moi c'est Colin.

Colin vit au loin une faible lueur. Le garçon lui expliqua qu'ils finirent par arriver.
Il passa la porte et il vit l'horreur. Tous les enfants étaient là mais dans un piteux état. Ils y en avaient qui était malades, allongés sur le lit. D'autres assis, complètement abattus, les jambes et bras complètement écorchés.
La pièce était sale et complètement moisie. Il y avait des vieux matelas complètement pourris qui servaient de lits avec des vieux draps comme couvertures. Sur la vieille table, traînaient des vieux morceaux de pains moisis que les enfants mangeaient.
Il y avait autant de filles que de garçons à première vue. Devant Colin, tout le monde prit peur et reculèrent, sans compter sur l'intervention de Steven.

- C'est un ami et il connait Shadow, dit il.

Tous les enfants sourirent et s'approchèrent de lui. Colin les regarda. Il prit des photos pour les preuves qu'il envoya sur l'ordinateur principal.
Soudain une sonnette retentit. Tout les enfants, même les malades, durent se dépêcher de se rendre dans une pièce spéciale.
Colin les suivit par derrière. Il se colla contre la paroi et il le vit, celui qui était responsable de tout ça, le joueur de flûte.
De son côté, Belziane était à la maison qu'il trouva vide. Même en allant dans la cachette, il n'y avait personne.

- Bon dieu, mais où est-il allé ?

Il remonta et il s'installa devant la télévision. Il mit un programme à la con mais il ne regardait pas. Il avait un mauvais pressentiment.
Dans les égouts, le joueur de flûte, assis sur son trône regardait les enfants de haut, comme un roi devant les paysans.
L'homme était un poil plus grand que Colin. Il portait des vêtements dignes d'un noble français à l'époque de Louis XVI, de couleur rouge et or, avec des gants marrons. Il portait un bâton dans sa main droite et un fouet à la taille.
Tous les enfants étaient à genou devant lui. Il se leva.

- Bien bien bien, les enfants, dit il de sa voix aiguë. Je ne suis pas satisfait, mais alors pas du tout satisfait de vous. Tout ce que vous m'avez amené est misérable. Après tout ce que je fais pour vous. Je vous nourris, je vous ai fourni un toit, une famille, c'est comme ça que vous me remerciez.
- Espère d'enfoiré, dit Colin à voix basse dans son coin.
- Je pense que mon éducation n'est pas la bonne. Je sais ce qu'il vous faut, une motivation.

Il siffla et prit son fouet. A côté du trône, il y avait deux énormes bassins remplis d'eau. De là sortirent deux énormes crocodiles de taille anormale munis de collier électronique au cou permettant de les contrôler.
Ils s'approchèrent des enfants qui reculèrent, mais les plus faibles ne pouvaient pas se relever et ils se firent entourer par les crocodiles.

- Les faibles n'ont pas leur place parmi nous, dit le maître des lieux.

Il laissa un instant les crocodiles, puis il les rappela auprès de lui.

- Je vais être indulgent aujourd'hui. Mais n'oubliez pas que je suis le joueur de flûte et vous mes jolis rats. Maintenant partez.

L'homme s'en alla par une porte tandis que les enfants retournèrent dans leur décharge qui servait de chambres.

- C'est un véritable monstre ce mec, tout bon à être enfermé avec les deux autres dingues.

Colin sortit son téléphone et il composa le numéro de Belziane qui répondit à la maison, sur le canapé.

- Belziane, j'ai retrouvé les enfants, ils...
- Quoi Colin? Où.

Quelque chose arriva derrière Colin qui poussa un énorme cri.

- AAAAAAAAAAAAAAAAH!!!
- Colin, colin, COLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!!! Hurla Belziane chez lui.

Le portable se coupa, laissant Belziane dans l'incertitude.
Belziane
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Message  Belziane Mar 2 Fév - 2:43

Chapitre 6: Les pleurs des orphelins part2 [A]


Dans la cave sous la maison de nos héros, Belziane était sur l'ordinateur pour trouver la moindre information nécessaire sur le grand ordinateur. Il regardait tous les plans des conduites des égouts, mais c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
La précipitation, il avait complètement oublié l'affaire des meurtres en séries commis sur des prostitués. Il prit alors son téléphone pour appeler la seule personne capable de le remplacer dans l'enquête.

- Yuhigi, j'ai besoin que tu me remplaces pour une affaire car je suis occupé là.
- Hein, quoi?
- J'ai pas le temps, je t'envoie l'enquête que j'ai déjà menée. Je te revaudrai ça.

Il raccrocha immédiatement, c'était vite expédié.
Les recherches que menait Belziane portaient sur le coup de fils de Colin. Il cherchait la provenance, mais il ne trouva rien, le signal du téléphone était complètement brouillé. Il était complètement abattu, ne sachant pas quoi faire. Il se leva et se dirigea vers une vitrine où une épée était installée, elle était de nature moyenâgeuse, une épée noire avec des traits bleus sur le bord des lames. Il posa sa main sur la vitrine et regarda l'épée.

- Que dois-je faire, papa?
[Pour plus d'info sur l'épée, attendez Shadow 7]

* *
*

Dans une petite salle des égouts, notre jeune Colin était couché sur une vieille table d'opération complètement rouillée. Il était solidement attaché par des sangles en cuirs.
Colin commençait à revenir petit à petit à lui. La pièce était dans le noir avec un léger filet de lumière provenant de la porte.

- Oh la la, j'ai mal au crâne.

Soudain la porte s'ouvrit et un homme s'approcha de la table, allumant une puissante lampe sur le visage de Colin.

- On dirait que notre intrus est enfin réveillé.
- Cette voix, dit Colin qui ne voyait rien à cause de la lumière, vous êtes ce dingue qui a enlevé les orphelins.
- Enlevé? Je les ai libérés. Ils sont bien plus heureux comme ça.
- Libres ? Heureux ? Ce sont vos esclaves.
- Faux! Faux! Faux! Faux! répéta t-il plusieurs fois en faisant des aller et retour dans la pièce. Je suis un père pour eux, sans moi, ils mourront.
- Ils mourront s’ils restent avec vous.

Le joueur ne répondit rien. Colin pouvait entendre non loin de lui le grondement des crocodiles.

- Comment êtes-vous arrivé ici ?
- J'ai vu de la lumière, donc je suis entré, dit Colin d'un ton plaisant.
- Très drôle, mais vous rirez moins quand vous servirez de repas à mes gentils enfants.
- Changez un peu de disque, dit Colin dans un même ton, vous n'êtes pas très original, je crois que j'ai lu ça dans un comics hier soir.
- Dans deux heures, il sera 20h, alors profitez en.

L'homme sortit de la pièce, laissant la lumière en pleine figure, le faisant suer. Il essayait de se débattre, mais il était très bien attaché.

- Je pense que je passe trop de temps avec Belziane, je commence à parler comme lui.

La porte se rouvrit à nouveau, Colin ne dit rien. La personne qui s'approchait avait des pas bien plus légers.

- Colin, ça va? Dit un jeune garçon.
- Steven, mais comment tu as fait pour ?
- Quand je revenais vers la chambre, j'ai vu un des crocodiles du joueur de flûte t'emmener. Je l'ai donc suivi. Maintenant je vais t'aider.
- Non, c'est bien trop dangereux. Il peut revenir sans prévenir. Écoutes moi, ce que je vais te dire est un secret. Mais en grand fan de Shadow, je sais que tu ne diras rien. Tu te souviens de l'endroit où tu as volé le porte-monnaie de cette femme cet après-midi.
- Oui.
- En partant de là, remonte la grande rue jusqu'à tomber sur un grande maison avec sur la boîte au lettre le nom KAROTTO marqué dessus. Ici, tu trouveras un homme du nom de Belziane. Dis lui tout ce qui se passe ici et Shadow viendra.
- D'accord.

Le jeune garçon quitta la pièce en trombe, laissant la lumière sur le visage de Colin pour ne pas éveiller les soupçons du joueur de flûte.

* *
*

A la porte de la maison de Belziane et Colin, une personne venait d'arriver et sonna à la porte. Belziane remonta très vite de la cave pour aller voir qui était à la porte. Il ouvrit et devant lui se trouvait une vision familière.

- Sam, dit Belziane étonné, qu'est ce que tu fais là?
- Je m'ennuie seule chez moi, avec ces affaires d'orphelins disparus et de meurtre de prostitués, mon père et ma mère ne sont pas là. De plus j'ai envie de voir Colin que je n'ai pas vu depuis longtemps.
- Colin, et bien, il n'est pas là.
- Comment ça pas là, mais il est 19h passé. C'est pas son genre de sortir comme ça en pleine semaine. Bon ben je vais l'attendre ici.

Belziane ne pouvait pas la mettre dehors, donc il laissa Sam s'installer sur le canapé. Le fait qu'elle soit là, n'arrangeait pas les choses, il ne pouvait rien faire tant qu'elle était là.
Quelques minutes s'écoulèrent. Aucun mot ne fut prononcé. Soudain quelqu'un toqua à la porte.

- C'est peut être Colin qui a oublié ses clés, dit Sam.

Belziane se leva et alla à la porte, suivi de près par Sam. Il ouvrit la porte et vit un jeune garçon complètement épuisé dans des vieux vêtements.

- Je...aide...vite, dit-il complètement essoufflé.
- Du calme, dit Sam qui s'était agenouillé au niveau du garçon. Reprend ton souffle.

Le jeune garçon prit une grande bouffée d'air. Il réussi à légèrement se calmer.

- Je dois voir Belziane, Colin m'envoie, il est en danger. Il va se faire manger par les crocodiles à 20h.
- C'est pas possible, dit Sam, je dois prévenir mon père.

Sam se précipita dans la maison, prendre son téléphone dans son sac, pendant ce court laps de temps, Belziane le questionna.

- Où est t-il?
- Il est dans les égouts, il m'a dit qu'en venant ici, Shadow interviendrait.
- C'est bon, tu vas aller avec cette femme chez son père, un policier très sympa, dit Belziane lui mettant la main sur l'épaule. Shadow va y aller.
- Mais comment il va faire pour trouver l'endroit ? Demanda Steven.
- Ne t'en fais pas, dit Belziane en lui faisant un clin d'oeil, Shadow remontra ta trace énergétique pour trouver le lieu.

Sam arriva le téléphone à la main, elle venait d'appeler son père.

- Nous allons au commissariat, mon père nous attends.
- Partez en premier, je dois prendre quelques affaires avant.

Sam regarda Belziane, elle ne dit rien, comme si elle savait quelque chose. Elle emmena Steven dans sa voiture et ils partirent immédiatement.
Belziane fonça dans la cave pour s'habiller et laisser place à Shadow.

Shadow sortit de la maison par l'arrière et grâce à ses yeux, il put suivre le filet d'énergie du jeune garçon que Shadow avait pu sentir quelques minutes avant.
Il arriva à la bouche d'égout par laquelle le jeune Steven était sorti.
Après quelques minutes dans les égouts, il arriva enfin dans la chambre des enfants, déserte pour le moment. Il entendit un son provenir de la pièce voisine.
Dans cette pièce, tous les enfants étaient disposés debout, autour d'une grande table, portant des plats remplis de nourritures. A la table se trouvait le joueur de flûte qui contemplait un jeune homme, tenu par une corde aux poignets, suspendu au-dessus d'un bassin remplit d'un liquide non transparent.

- Colin, dit Shadow suspendu par les pieds sur des tuyaux au plafond.

Colin était vraiment en piteux état physique, il n'était pas blessé, mais on pouvait lire l'épuisement sur son visage.

- Bien, tu as pris des couleurs, dit le joueur de flûte. Mais il est temps de nourrir mes gentils enfants.
- Je les plains d'avoir un père comme vous, dit Colin faiblement.
- Encore de l'humour, moi aussi j'en ai, dit l'homme, il est bientôt 20h. Très bien, Steven, apporte moi le pain.

Un jeune garçon s'avança avec la coupelle de pain. L'homme s'énerva et tapa dans le plat qui propulsa le pain par terre. Il choppa l'enfant au col.

- Tu n'es pas Steven, où est il?

Il regarda tout autour de lui, mais il ne le vit pas. Il commença à s'énerver et à taper sur la table.

- Il n'est pas là! PAS LA! Dit en balançant tout ce qui était sur la table.
- Ha ha ha, rigola doucement Colin.

Le joueur de flûte prit la télécommande et il la dirigea vers Colin. Il arbora un léger sourire et il appuya sur le bouton.
Le mécanisme s'activa, débloquant le système qui retenait la corde. Colin plongea, les poings attachés, dans l'eau. Les crocodiles commencèrent à plonger dans l'eau.
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Message  Belziane Mar 2 Fév - 2:54

Chapitre 6: Les pleures des orphelins part2 [B]


Tous les enfants autour de la pièce détournèrent le regard. C'est alors qu'un autre plouf se produisit. Quelque chose venait d'entrer dans l'eau.

- Quoi! Quoi! Quoi! Quoi! cria le joueur de flûte.

L'agitation dans l'eau était grande, jusqu'à ce que tout redevienne à nouveau calme. Quelques secondes s'écoulèrent sans que rien ne se produise. Les enfants regardèrent tous.

- Voilà ce qui vous attends si vous me désob...

Avant même de finir sa phrase, les crocodiles sortirent de l'eau en vitesse, propulsé à travers toute la pièce pour s'effondrer sur le sol, complètement inconscient.
Un homme sortit de l'eau avec Colin dans les bras, tous les enfants crièrent de joie.

- C'est Shadow, c'est lui, il est venu nous sauver.

Shadow posa sur le sol Colin. Il arracha à mains nues les cordes. Il l'aida ensuite à se relever.

- Ca va?
- Ce sera bien quand tout sera fini, dit Colin.
- Ok occupes toi des enfants, moi je m'occupe de lui.
- Tu crois m'avoir, mais ici, c'est chez moi.
- Absolument d'accord, le paysage va de pair avec son propriétaire, dit Shadow.

Le joueur quitta la pièce en passant par une porte. Shadow le poursuivit, lui courant après. Au bout du couloir, Shadow entra dans une pièce plongée dans le noir.
Tout à coup, une lumière aveuglante illumina la pièce. Autour de Shadow se trouvaient 3 autres crocodiles.

- Mais c'est pas vrai, tu les collectionnes ou quoi.
- Le shogun m'a promis un royaume, je ne te permettrais pas de me le détruire.
- Shogun? Qui est le Shogun?
- Détruisez-le !

Ces crocodiles là étaient différents des autres, ils étaient largement plus gros. Ils faisaient 2 à 3 fois leur taille normale. Ils sautèrent tous sur Shadow qui tant bien que mal se battait de toutes ses forces.
Il choppa un des crocodiles avec le bras droit au niveau du cou, puis il le balança à travers la pièce. Il donna ensuite un coup de pied dans l'estomac d'un autre qui décolla littéralement du sol. C'est alors que le troisième arriva par derrière et choppa avec sa mâchoire l'épaule gauche de Shadow.
Le sang commença à couler le long de la combinaison de Shadow. Notre héros ne dit rien, se contentant de serrer les dents. Avec sa main droite, il choppa le crocodile, il le ramena devant et avec le pied gauche, il le propulsa comme un ballon de football rugby.

- C'est pas vrai, mes bébés, dit le joueur.

Shadow se tenait l'épaule avec la main droite, le sang tombant goutte à goutte par terre. Il avança vers l'homme qui était mort de peur. Puis soudain, un léger sourire narquois arbora son visage. Le premier crocodile qu'il avait lancé avant, fonça sur Shadow par sa droite.
Shadow enleva sa main de son épaule et il le balança en direction du crocodile, sans le regarder, toujours le regard vers le joueur de flûte. Un rayon énergétique d'aura noir mélangé avec du bleu sombre fonça sur le crocodile qui fut littéralement propulsé avec violence contre le mur moisi, laissant un énorme trou d'impact.

- Maintenant c'est entre toi et moi, dit Shadow d'un ton sombre.
- Non Non, laisse moi, le roi ne tombera pas. Il ne tombera pas !!!

Il ouvrit une autre porte en métal. Il commença à courir tête baissée jusqu'à percuter quelque chose de dur. C'était Shadow.
Shadow le prit au col et il le plaqua contre le mur, les pieds décollés du sol. Les yeux de Shadow était passé du bleu ténébreux au rouge dû à sa colère.

- Sans tes crocodiles, tu n'es rien. Le joueur a cassé sa flûte.
- Il m'avait promis qu'avec je serai invincible, Invincible!!!
- Je n'accepte pas qu'on fasse du mal à des enfants, mais encore moins à lui. Il y a vraiment des jours où j'ai envie de rendre justice moi même.
- Ah ah ah...AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!

Shadow le relâcha. Il le laissa tomber par terre, allongé dans les eaux croupies, la terreur se lisant sur ses yeux et ne cessant de répéter la même chose.

- Il m'avait promis, il m'avait promis, il m'avait promis...


Dans les égouts, beaucoup d'hommes de la police étaient sur place, des lampes torches à la main. Ils finirent par tomber sur les enfants en compagnie de Colin. Ils remontèrent tous à la surface. Il y avait plusieurs ambulances déjà sur les lieux.
Dans une des voitures de police se trouvait Steven et Sam. Ils sortirent de la voiture quand Colin sortit enfin des égouts. Sam ne put retenir ses émotions et elle fonça prendre Colin dans ses bras.

- Je suis heureuse que tu n'aies rien.
- Désolé de t'avoir inquiétée, dit Colin. Et merci à toi Steven, tu es vraiment un héros.
- Tu peux m'appeler ShadowBoy, dit Steven en souriant.

Sam et Colin rigolèrent avec le jeune garçon. Tout le monde était sain et sauf. Il ne manquait plus que l'arrestation du joueur de flûte qui fut rapide, car l'homme atterrissait sur le capot d'une des voitures de police, complètement attaché, toujours en disant la même chose, les yeux vides d'expression.

- Il m'avait promis...promis.

Tout le monde s'était retourné vers l'homme. Quelqu'un apparut derrière Sam, Colin et Steven.

- Shadow!!! cria Steven en admiration devant Shadow blessé.
- Bon boulot, Shadowboy, dit Shadow en lui lançant un clin d'œil.

Shadow s'envola dans le ciel, les yeux du jeune garçon complètement fan du héros. Colin quant à lui ne dit rien, Sam, elle, ne fit aucune suggestion.
Tout put se finir ici, mais c'est sans compter les heures qui suivirent dans la chambre d'hôpital de Chicago de Colin. Belziane était là. Il n'y avait qu'eux deux dans la pièce. Belziane avait une permission exceptionnelle d'être là aussi tard.

- J'ai droit à 24h d'observation, dit Colin.
- Normal, c'est par précaution, dit Belziane.
- En tout cas, ça va ta blessure?
- Tu sais que je guéris vite, j'ai mit une compresse, mais je pense que c'est guéri là.
- Tu n'es peut être pas capable de guérir instantanément, mais tu cicatrises tout de même plus vite que n'importe qui.
- Être gantzien a parfois son lot d'avantages.

Quelques minutes s'écoulèrent, Sam entra dans la pièce avec un gobelet contenant du café. Elle alla s'assoire à côté de Belziane.

- Tu vas bien ?
- Je vais bien, j'attends juste que tu me fasses la morale comme quoi on entre pas dans les égouts comme ça.
- Je sais pourquoi tu as fait ça, dit Sam en agrippant le côté gauche de la chemise de Belziane et en l'arrachant. Tu l'as fait pour cet abruti là qui est Shadow.
- Euh, non attends, je peux expliquer, dit Belziane en cachant la compresse.
- Je pense qu'elle doit savoir, dit Colin.

Belziane accepta et alors commença les explications. Belziane était clair, évitant certains passages. Il savait très bien qu'un jour elle devrait connaître la vérité.
A la fin des explications, Sam se leva pour se diriger à la fenêtre un peu déboussolée.

- Ça fait un choc, dis donc. Moi qui croyait que Belziane était immature et qu'il devait plus ressembler à Shadow.
- Tu sais, dit Colin, il n'a jamais menti sur sa façon d'être. Il est comme il est. Belziane et Shadow ne font qu'un.
- Je peux comprendre pourquoi vous ne me l'avez pas dit. Et maintenant Yuhigi est Eaquel. J'arrive quand même pas à le croire.
- Pourquoi, dit Belziane, ton petit copain est le maître du feu et l'un des plus grand épéistes présents sur terre.
- Ce n'est pas mon petit copain, dit elle toute rouge.

Tout le monde se regarda. Ils ne purent s'empêcher de rire, comme on fait entre très bons amis pour se sentir mieux après et c'est là que s'acheva cette enquête de Shadow, mais qui a montré Colin et Steven comme les vrais héros de cette histoire. Mais Shadow savait que quelqu'un tirait les ficelles, maintenant il sait qu'il s'agit d'un homme nommé « Shogun ».
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Message  Belziane Ven 19 Mar - 5:08

Chapitre 7 : Une soirée en solo [part A]



On est Vendredi soir, il est 20h00 et le soleil est déjà couché, les lampadaires dans la rue étaient déjà allumés. Dans la maison de nos héros, Belziane était assis sur le canapé, regardant les informations à la télévision. Il n'y avait personne avec lui, Colin et Sam étaient tous les deux à l'étage.
Après un sujet sur Killerangel et son transfert à l'asile psychiatrique, le présentateur enchaîna sur une série d'arrestations plutôt étranges qui seraient l'oeuvre d'un nouveau super héros.

- Après Shadow, Eaquel, un troisième super héros agirait dans notre ville. D'après les témoins environnants, le héros serait grand, des longs cheveux et se baladerait avec une longue lance. Devenons-nous nous en réjouir ou commencer à craindre pour notre sûreté?

Belziane éteignit la télévision tandis que derrière lui Sam et Colin arrivèrent dans le salon. Sam portait un tee-shirt à manche longue rouge avec un jean noir. Colin lui portait une chemise blanche avec un jean bleu. Belziane sentait une légère odeur de parfum sur le jeune homme.

- Tu sors Colin? Demanda Belziane étonné.
- Oui, notre gentil Colin a un rendez-vous avec une fille bien réelle, dit Sam tout sourire.
- C'est une fille de ma classe, dit Colin gêné. Elle s'appelle Lucy et elle est très intelligente. Elle a un appartement pas loin de la fac et …

Colin n'eut pas le temps de finir que quelqu'un sonnait à la porte. Sam alla ouvrir tandis que Sam et Colin finissaient de se préparer. A l'extérieur, Yuhigi venait d'arriver. Il portait un jean noir et un tee-shirt rouge. Il avait par-dessus lui une veste en cuir noir.

- Bonsoir mademoiselle, vous êtes prête pour sortir, dit Yuhigi en souriant.
- Pas encore, on doit encore attendre Lucy.

Yuhigi entra dans le salon. Sam alla fermer la porte quand une légère silhouette s'engagea dans l'allée. La jeune femme s'arrêta sur la lumière du porche. Elle était petite, dans les 1m60, des cheveux long blond, arrivant jusqu'au bas de la nuque et des lunettes carrées noir sur le nez. Elle portait une petite robe bleue avec un léger gilet sur le dos.

- Bon...Bonsoir, dit elle timidement.
- Lucy, dit Colin se dépêchant d'aller à la porte. Mais vas y entre.
- Merci.

Elle était vraiment timide, surtout au milieu de tout le monde. Elle regardait autour d'elle tandis que Sam tentait de la rassurer un tout petit peu.

- Pas la peine de paniquer, dit Sam, on ne va pas te manger.
- Non, mais j'ai pas l'habitude d'être avec autant de monde un vendredi soir.
- Ben dis donc, qui se ressemble s'assemble, chuchota Yuhigi à l'oreille de Belziane.

Colin emmena Lucy sur le canapé où elle s'assit, Colin se mit à côté d'elle. Sam prit la dernière place sur l'autre bord du canapé et Yuhigi se posa sur le bord du canapé près de Sam.

- Alors tu es dans la même classe que Colin? Demanda Sam.
- Oui, mais Colin est bien meilleur que moi, dit elle en regardant ses pieds.
- Ce n'est pas vrai, dit Colin, elle est très douée, largement au-dessus de la moyenne de la classe.
- Tu habites seule ou chez tes parents? Demanda Yuhigi.
- J'habite dans un grand appartement avec deux autres filles qui sont soeurs. Enfin maintenant on pourrait dire, je vivais.
- Comment ça? Demanda Colin.
- Les deux filles avec qui je vivais doivent changer de fac afin de se rapprocher de leur famille car c'est trop cher pour elles de vivre ici.
- Et qu'est ce que tu vas faire? Demande Sam.
- Je ne sais pas, je dois trouver deux personnes avant Lundi pour m'aider à payer le loyer car seule je n'y arriverai pas.

Tout le monde semblait quelque peu triste pour elle et ne trouvait pas de solution à son problème. Seul Belziane qui était dans les nuages, restait calme.

- Il y a une solution, dit Belziane.
- Et laquelle monsieur je sais tout? Demanda Sam.
- Tu n'as qu'à vivre avec elle, dit-il en visant Sam. C'est près de la fac, pas trop loin non plus de chez toi pour pas que ton père ne panique.
- C'est pas bête, dit Colin, tu le dis toi même parfois que tu voudrais un peu plus de liberté. C'est une occase en or.
- Moi je serais heureuse de t'avoir comme colocataire, dit Lucy toute joyeuse.
- Bon et bien, c'est tentant. Ok, j'en parlerai à mes parents mais c'est pas sûr non plus qu'ils acceptent.
- Connaissant ta mère, dit Belziane, je ne me ferais pas du mouron.

L'ambiance se réchauffait peu à peu. Lucy semblait même rire quelques fois aux blagues vaseuses de Yuhigi tant dis que Sam était dépitée.
Le temps filait vite. Yuhigi se leva et proposa à tout le monde d'y aller. Sam accompagna Lucy jusqu'à la voiture. Une certaine complicité naissait entre les deux.

- Belziane ne vient pas avec nous? Demanda Lucy.
- Faudrait déjà que monsieur accepte d'approcher les femmes pour ça, dit Sam en sortant.
- Maintenant c'est ma faute, dit Belziane. J'y peux rien si dès que je vois une fille, leur aura me révulse.
- Si Colin arrive à quitter son ordinateur pour Lucy alors pourquoi pas toi, dit Yuhigi.
- C'est amical, dit Colin en rougissant, il n'y a rien entre nous.
- Mais bien sûr, disent Yuhigi et Belziane en même temps.

Yuhigi et Colin rejoignirent les filles à la voiture de Yuhigi. Belziane resta sur le pas de la porte, les regardant partir. Colin prit la place du mort tandis que Sam et Lucy se mirent derrière. Yuhigi démarra la voiture et partit.
Belziane entra dans le salon. Puisque Colin était de sortie, il se dirigea dans la cave pour surveiller l'ordinateur principal, branché sur les ondes de la police.
Il s'approcha de sa moto pour faire des vérifications, si il y avait bien une chose que Colin ne touchait pas, c'était bien elle. Belziane faisait un décrassage de l'engin. Mais le jeune homme ne prenait pas plaisir à le faire, plein de chose traversait sa tête. Il laissa ses outils et alla sur le fauteuil, en face de l'ordinateur.

- Il faut me faire une raison, la femme parfaite ne va pas sonner à la porte.

Il finit sa phrase et l'ordinateur déclencha l'alarme. Belziane appuya sur une touche de l'ordinateur, déclenchant le contact radio.

- Voiture 9...Voiture 9... Répondez Voiture 9, dit la femme.
- Ici Eddy pour la voiture 9, qu'est ce qui se passe? Dit Eddy.
- On signal des intrus dans un entrepôt de la compagnie Laser Corp au sud de la ville.
- Très bien on y va.

Belziane n'attendit pas la fin du message qu'il avait déjà cédé sa place à Shadow. Il monta sur sa moto en mode ShadowBike et partit en quatrième vitesse.

* *
*

Sur les entrepôts, quatre personnes avec une cagoule sur la tête, armées de pistolets entrèrent dans l'entrepôt vide. Ils n'y avaient personne autour, les deux seuls veilleurs de nuit avaient été neutralisés.
A l'intérieur de l'entrepôt se trouvait des centaines de containers.

- C'est lequel qu'on doit prendre, demanda l'un des hommes.
- Le 23e, dit un autre.

Les hommes regardaient les numéros sur les containers. Ils trouvèrent finalement le numéro 23. A l'aide de pieds de biches, ils ouvrirent le container. A l'intérieur se trouvait une caisse en métal renforcé.
Un des hommes, qui semblaient être le chef du groupe, entra dans le container, une carte magnétique dans la main.

- C'est vraiment trop facile, dit l'homme, quand on sait où trouver le matériel.

Il inséra la carte dans la caisse ce qui désactiva la sécurité et ouvrit la caisse. A l'intérieur se trouvait une petite puce gardée dans un bloc de verre incassable. L'homme sortit du container en rigolant, jouant avec le cube.

- Et voilà, rien de plus simple, dit le chef en rigolant.
- Attends on a fait ça pour cette chose.
- Cette chose comme tu dis vaut plus de 100 millions de dollars. C'est le plus puissant des processeurs sur terre. La nasa elle même ne l’a pas en sa possession.
- C'est le patron qui va être content, dit un des autres hommes.

Les hommes commencèrent à sortir, pour rejoindre les voitures. Ils arrivaient à la sortie quand les portes du bâtiment se fermèrent devant eux, les bloquant à l'intérieur.

- Non Non NON!!! cria le chef.

L'entrepôt était plongé dans le noir, des légers filets de lumière traversaient les vitres. Les hommes étaient complètement paniqués, deux tentèrent d'ouvrir la porte, tandis que les deux autres surveillaient les alentours avec leurs lampes torches.

- Allez dépêchez-vous, dit le chef.
- C'est bloqué, ça ne veut pas s'ouvrir.

Il est vrai qu'à l'extérieur, la porte s'ouvrait sur l'extérieur, mais il semblerait que quelqu'un ait mit la voiture devant la porte, la scellant.
Dans le bâtiment, un bruit de fenêtre qui se casse résonna. Des légers morceaux s'écrasèrent pas loin des hommes. L'un des hommes cibla les morceaux avec la lampe puis remonta doucement jusqu'à la fenêtre brisée. Les hommes décidèrent de se séparer afin de rechercher qui était le responsable. Deux allèrent à droite tandis que les deux autres allèrent de l'autre côté.
Les deux de droites se séparèrent prenant chacun un embranchement. Ils n'étaient absolument pas rassurés. Leurs cœurs battaient la chamade, au point que cela devenait visible. Ce n'était que des hommes de main, facilement remplaçables aux yeux de leur patron.
L'un des hommes arriva dans un cul de sac, il décida alors de faire demi-tour, mais derrière lui une ombre sortait des ténèbres. L'ombre s'approcha doucement de l'homme et il l'attrapa pour l’étouffer, ne faisant aucun bruit. Il posa ensuite délicatement l'homme sur le sol.

- On ne peut pas avoir tous les jours des super vilains, dit Shadow illuminé par la lampe torche laissée sur le sol.

Shadow fit un saut pour remonter sur les containers afin d'arrêter le deuxième individu non loin de lui. L'homme était le long d'une longue allée, vu d'en bas, l'entrepôt ressemblait à un gigantesque labyrinthe, mais vu d'en haut comme notre héros, c'était facile de s'y déplacer, surtout avec la vision « aura » qui permet à Shadow de voir dans le noir grâce aux résidus auraphiques des objets et des individus.
Le deuxième individu complètement perdu décida de repartir vers ses compagnons. Un sifflotement fit se retourner l'individu qui entendit des pas de course. Il brandit la lampe et vit Shadow lui foncer dessus. Il n'eut pas le temps de brandir son arme que Shadow sauta, tourna sur lui même et balança un coup de pied dans l'abdomen de l'homme qui décolla du sol pour s'écraser contre le mur en face avant de s'écrouler sur le sol.

- Deux de moins plus que deux et j'en ai fini. C'est vraiment trop facile.


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Message  Belziane Ven 19 Mar - 5:10

Chapitre 7: Une soirée entre solo [part B]

Il souleva l'homme et l'emmena au près de l'autre pour les attacher sur la grue au plafond, grue qui sert à soulever et transporter les containers. Shadow parti en directement de l'autre côté, mais il sentait quelque chose, il y avait quelqu'un d'autre.

*Je ne suis pas seul ici, il y a quelqu'un d'autre de fort ici*

Il arriva de l'autre côté. Il trouva l'un des hommes, inconscient sur le sol. Ce n'était pas son œuvre.

- J'ai vu l'histoire d'un nouveau héros à la télévision et bien sûr je dois le rencontrer le soir même, c'est tellement anodin, dit il dépité.

Derrière lui, le dernier homme, le chef du groupe, sortit, l'arme et la lampe braquées sur Shadow qui se retourna vite fait le sentant.

- Je vais devenir un héros dans le milieu en te tuant.
- Je pense que Médusor, Flyer-beetle ou le joueur de flûte ne le verront pas comme ça, dit Shadow en souriant.

Shadow savait quoi faire, ce n'était pas une arme à feu qui allait le gêner, surtout un petit calibre. Le desert Eagel de Luke chance était bien plus impressionnant.
Il ne voulait pas bouger, il voulait vérifier quelque chose avant d'agir.

- Bye bye, dit l'homme.
- Exactement ce que j'allais te dire, dit Shadow.

L'homme allait appuyer sur la détente quand une caisse en bois traversa la pièce, passe au dessus de Shadow pour atterrir sur l'homme. Le coup de feu parti quand même tandis que l'homme s'écroula sur le sol. Derrière Shadow, des bruits de pas, comme ceux que font les bottes de Sam, s'approchèrent de lui.

- D'après les rumeurs, Shadow est le meilleur dans le coin, dit une voix féminine. Mais je vois que sa réputation est surfaite
- Voilà donc le héros qui agit en ce moment.

La lampe du chef s'arrêta de tournoyer sur le sol, illuminant la personne. Shadow se tourna et devant lui se trouvait une femme, grande, de même taille que Yuhigi, soit quelques centimètres de moins que Shadow. Elle avait des longs cheveux noirs soyeux, des formes généreuses et des yeux bleus absolument envoûtant. Elle portait une tenue de combat en cuir noir, un mélange de tenue amazone mais avec une touche spatiale. Elle avait une mini jupe ornée d'une cape accrochée au bas du dos et allant jusqu'au bas du mollet et des bottes en cuir, bottes allant pratiquement jusqu'aux genoux. Elle portait aussi une longue lance avec elle et un masque comme celui de Shadow sur le nez.

- T'es t'es....t'es une femme??? dit Shadow complètement surpris.
- Et alors, tu crois que parce que je suis une femme je ne peux rien faire. Bien la pensée d'un homme. Au fait, tu n'es pas blessé au moins.
- De quoi, par ça, dit Shadow montrant la balle du bout des doigts.

Shadow se releva, se mettant face à elle. C'était vraiment visible qu'elle était grande car ils étaient quasiment au même niveau. Il l'a regarda et quelques secondes après elle s'écroula. Shadow la rattrapa. Elle s'était évanouie, à bout de force. Shadow la regardait, en dépit de son caractère, elle était vraiment belle à ses yeux.
Au loin la voiture de police de Troy et Eddy arriva sur les lieux en compagnie d'autres policiers. Ils sortirent de la voiture et foncèrent à la porte où la voiture n'était plus. Ils allumèrent les lumières de l'entrepôt et arrêtèrent les malfaiteurs.

- C'est du Shadow tout craché, dit Eddy en rigolant.
- Au moins le boulot est vite réglé comme ça, dit Troy blasé.

Cette soirée n'était pas un exploit mémorable à ajouter au dossier Shadow, mais même les petits délits doivent être stoppés.

* *
*

Un peu plus tard, dans la pièce secrète de Shadow. La jeune femme, couchait sur un lit improvisé, se réveillait doucement jusqu'à se lever d'un coup, se rendant compte qu'elle ne savait pas où elle était.

- Ne panique pas, je ne suis pas un ennemi, dis Shadow devant l'ordinateur en train de pianoter. Tu étais faible et j'ai préféré t'emmener ici.

Shadow se tourna, il avait enlevé son masque, mais portait toujours la tenue de Shadow. Ses yeux bleus fixaient ceux de la jeune femme, tout aussi hypnotiques. La jeune femme enleva elle aussi son masque pendant que Shadow regardait un truc sur l'écran. Shadow se retourna de suite et vit le visage de la femme sans le masque. Il préféra détourner le regard immédiatement afin de ne pas passer pour un benêt.

- Qui es tu vraiment? Demanda la jeune femme qui s'asseya.
- On va faire un jeu, une question pour une question, tu m'en poses une, je t'en pose une. C'est simple. Je m'appelle Belziane Karotto alias Shadow, j'ai 22 ans, et pour ta question suivante je ne crains pas de divulguer mon nom car je vois bien que tu n'es pas une ennemie.

La jeune femme semblait impressionnée, mais c'était le prénom de l'homme qui tourmenta la jeune femme.

- A mon tour, qui es-tu ? Et ma deuxième question? D'où viens-tu ?, dit-il.
- Je m'appelle Kiria, j'ai 19 ans âge Eldoran, ce qui fait 22 ans et demi âge terriens et je viens de la planète Eldoran. D'où te viens tes pouvoirs ?
- De mon père qui est un extra-terrestre lui aussi. Ma mère était une mutante terrienne, son pouvoir s'est mêlé à ceux de mon père, se mêlant à l'ADN. Quels sont tes pouvoirs ?
- Ceux qu'ont toutes les guerrières Eldoran, force, vol et télékinésie partielle. Et pour répondre à ta question suivante, dit elle en souriant à Belziane qui détournait le regard à chaque fois qu'elle faisait ça, je peux propulser et attirer les choses, pas les soulever.

Entre les deux héros, c'était le jeu du chat et de la souris, se testant, mais aussi cherchant à comprendre qui est l'autre.

- Ma question est compliquée donc vaut double. Ton nom n'est pas ordinaire, est-ce qu'il a un rapport avec Belziane Karotto, le maître du temps, de l'espace et des ténèbres ?
- Tout ce que je sais c'est que mon père m'a donné le nom de mon grand-père. Que sais-tu sur lui ?

La jeune femme se leva, regardant autour d'elle tout ce qu'elle pouvait voir. L'épée dans la vitrine attira son attention.

- Je sais qu'il y a 30 ans, il a sauvé Eldoran menacée par un de ses satellites naturels qui allait s'écraser sur la planète. Il donna sa vie pour remettre l'objet sur orbite. Je sais aussi qu'il a épousé Eleanor, l'une des plus célèbres guerrières Eldoran, avec qui il a eu un fils, Baltor. Et que c'est un guerrier Gantzien assez particulier.

Elle caressait la vitre, tout en cherchant son bâton de combat, placé à côté de Belziane qui lui tournait le dos.

- Pourquoi gardes là tu en vitrine au lieu de t'en servir?
- Cette arme appartenait à mon père. Je la garde en souvenir de lui. De plus je n'aime pas utiliser des armes. Tu as l'air de bien connaître cette arme.
- Je ne la connais pas vraiment, mais dans la forme et les inscriptions sur la lame, c'est du Eldoran. Ma lance qui semble gardée près de toi a été fait par la même personne, dit elle en souriant tandis que Belziane baissait la tête. Tu as dit ''appartenait'' donc ton père...
- Il est mort en même temps que ma mère quand j'avais 8 ans.
- C'est pas possible, ton père n'avait peut-être pas les pouvoirs de son père, mais il était tout de même très puissant.
- C'est ma faute. Mon père est venu sur terre simplement pour voir comment on vivait. Il a rencontré ma mère, s'est marié et elle est tombée enceinte et...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que les capteurs de la maison annonçaient que Colin et compagnies étaient rentrés.

- Tu n'as pas à te cacher alors viens avec moi, dit-il.

Il partit le premier devant, suivi de près par la jeune demoiselle. Ils ne se changèrent pas, laissant son costume sur lui.
Dans le salon, tout le monde se posa sur le fauteuil, complètement épuisé. Ils allumèrent la télévision.

- Ben dis donc, ça c'est une soirée, dit Yuhigi.
- Surtout quand on passe son temps à regarder le cul de la serveuse, dit Sam énervée.

Colin et Lucy rigolèrent en regardant Yuhigi tentant de se faire pardonner. Derrière eux, la porte du fond s'ouvrit, Belziane sortit.

- Pas trop dure ta soirée seul, dit Yuhigi .
- Tu ne t'es pas trop ennuyé j'espère, dit Sam.

Belziane passa la porte, Kiria le suivit de près. Tout le monde dans la pièce cessa de rigoler. Yuhigi était bloqué sur la femme tandis que Sam était bloqué sur le fait que Belziane était avec une femme.

- Mais qu'est ce que tu nous caches toi ? Demanda Yuhigi. D'où elle sort ?
- Ne t'imagines rien toi, c'est Kiria, le troisième héros qui agit en ville. C'est tout. Il n'y a rien entre nous.
- Pourquoi t'es habillé comme ça, tu sais bien que..., dit Sam en remarquant la tenue de Belziane.
- Ne t'en fais pas, dit Colin, elle est au courant depuis longtemps.
- Depuis le jour du meeting écologique, je me baladais pas trop loin de là et je t'ai vu te changer. J'en ai parlé à Colin et jamais je ne trahirai ton secret, je le promet.
-T'es vraiment pas discret, dit Sam lançant un regard noir à Belziane.

Kiria se déplaça dans la pièce, les quatre regards plantés sur elle tandis que Belziane s'assit dans le fauteuil. Les informations du soir commencèrent.

- Nous ouvrons notre journal sur une nouvelle arrestation. Quatre individus sont entrés dans un entrepôt de LaserCorp pour voler un processeur expérimental d'une valeur marchande de 100 millions de dollars. Les dirigeants de l'entreprise ont déjà prit les devants et remercient Shadow pour son intervention.
- Et moi alors, dit Kiria, j'étais là moi aussi.

Les infos continuèrent, mais rien de bien passionnant pour nos héros. Belziane demanda à Kiria de résumer ce qu'elle lui avait dit car il n'en avait pas le courage. Sam était très perplexe.

- Tu viens d'ailleurs, mais comment tu comptes vivre ici, tu n'as pas d'argent et...
- J'ai de l'argent, dit-elle. Il n'y a pas que des terriens sur terre. Tu serais surpris de voir le nombre d'extra-terrestres présents sur terre. Pour faire simple il y en a ici qui sont là pour faire du change. La monnaie terrienne ne vaut rien et ma famille est riche alors je n'ai aucun problème.
- Tu le savais ça Belziane ? Demanda Sam.
- Bien sûr, comment tu crois que j'ai payé la maison et tout ce que j'ai dans la cave.
- Et c'est quoi ton nom de super héroïne? Rajouta Sam.
- Pourquoi faire? Demanda t'elle.
- C'est un symbole, mais aussi un moyen de ne pas dire ton nom, car il est comme moi pas commun, dit Belziane.
-J'ai une idée de nom moi, dit Lucy en levant la main, je pense que *********

Kiria prit une chaise dans la cuisine pour s'asseoir au milieu du groupe, les jambes croisées.

- J'ai une question, dit Lucy, c'est quoi la différence entre les Eldorans et les Gantziens?
- La seule différence, c'est que Gantz n'a aucune pitié pour ses adversaires, ils suppriment les faibles et écrasent les forts. Seul Eldoran peut leur tenir tête, dit Kiria.
- La lumière de Gantz amène le chaos, l'espoir naîtra des ténèbres, dit Belziane contant une expression Gantzienne.
- Et toi tu es un gantzien alors? demanda Lucy.
- Oui et non. Je suis Terrien par ma mère et un Gantzien/Eldoran par mon père.
- Et Colin alors, c'est bien ton frère? Demanda Lucy.
- Oui c'est mon frère, mais adoptif. Lui et moi on doit beaucoup à Arthégor d'être ceux que l'on est.
- J'aimerais qu'il soit là parfois, dit Colin regardant le plafond. Y'a encore tellement de chose qu'on ne sait pas.
- Les réponses viennent avec le temps, dit Belziane, c'est ce qu'il disait. Donc toutes les réponses à nos interrogations viendront d'elles-mêmes.

La discussion tournait beaucoup autour de Colin et Belziane. Yuhigi tenta de détendre l'atmosphère avec succès.
La fin de la soirée s'annonçait. Kiria était avec Lucy et Sam pour discuter de plein de choses tandis que les garçons étaient entre eux.

- Ben dis donc, t'es tombé sur le gros lot, dit Yuhigi, vous allez bien ensemble.
- Mais qu'est ce que tu racontes toi, dit Belziane tout rouge, c'est purement amical.
- Mais bien sûr, dit Yuhigi mettant son bras sur Belziane, va pas me dire que t'es indifférent à son charme. Elle a des beaux yeux, de belles formes, des longs cheveux...
- Continue comme ça et je dis tout à Sam, dit Belziane, je pense que si tu dois avoir peur d'une chose, c'est de la mettre en colère.


Les trois amis rigolèrent de bon cœur. Quelques semaines auparavant, jamais ils n'auraient pensé voir 3 filles dans leur salon.

- Mon père me l’a bien dit, dit Belziane, même si on n'a aucun intérêt pour ce genre de choses, quand ça nous tombe dessus, on n’y peut rien.
- Tu sais quoi, dit Yuhigi bizarrement calme, je pense que je commence vraiment à aimer Sam. Je sais, ça fait bizarre venant de moi, mais j'aime être avec elle, même si elle me réprimande tout le temps.

Belziane et Colin sourirent. Ils savaient très bien que si Yuhigi agissait comme il le faisait c'était pour ne pas dévoiler ce que le jeune homme ressent vraiment.

- Les garçons, dit Sam. On a pris une décision. Quoi que disent mes parents, je vais vivre avec Lucy.
- Moi aussi, dit Kiria. Il me faut un endroit où vivre et un moyen de rester en contact avec vous.
- Avec Belziane ou avec Shadow ? dit Yuhigi en regardant Belziane avec un regard malicieux.

Les deux jeunes rougirent tandis que les autres autour éclatèrent de rire. Mais le temps passait et la soirée devait bien se finir.

- Je pense que l'on va y aller, dit Lucy. Merci pour cette soirée Colin.
- Je pars avec elle, dit Kiria faisant disparaître le bâton comme par magie. Je prendrai le canapé le temps d'aller acheter un lit.
- Moi je vous ramène, dit Yuhigi tout fier.
- Touches avec les yeux, chuchota Sam à son oreille.

Belziane, Sam et Colin était sous le porche, regardant tout le monde partir. La voiture était ouverte, Lucy salua discrètement Colin qui répondit. Belziane regardait Kiria monter. Elle lui lança un dernier regard avec un léger sourire avant de monter.
Yuhigi était encore dehors. Sam avança vers lui, il se retourne. Sam l'embrassa sur la bouche. Yuhigi était vraiment surpris. Il la prit dans ses bras. Un flash lumineux éclaira le couple. Ils se retournèrent, Belziane tenait un appareil photo dans la main.

- Magnifique, on va la garder comme assurance vie, n'est ce pas Colin, dit Belziane en baissant l'appareil.

Sam se retira est fonça vers Belziane. Elle essaya de récupérer l'appareil photo. Yuhigi alla vers sa voiture avant de rentrer dedans et démarrer la voiture pour s'en aller.
A l'intérieur de la voiture, les deux filles s'étaient misent derrière.

- Elle tient beaucoup à toi, dit Kiria, alors ne la blesse pas sinon tu le regretteras.
- Je pense sincèrement que tu es parfaite pour Belziane, dit Yuhigi tandis que Lucy rigolait.

La voiture s'engouffra dans les ténèbres de la nuit. Sous le porche, nos jeunes amis rentrèrent. Sam avait récupéré l'appareil photo. Les deux garçons montèrent dans leur chambre, elle était seule. Elle visionna la photo, le doigt sur le bouton effacer.

- Non, je vais la garder pour moi, dit-elle.

Elle monta dans sa chambre, chantonnant, la jeune femme mature laissa place à la petite fille en elle.

* *
*


Building de Laser Corps, dans le bureau du patron, un homme amène les dernières nouvelles.

- D'après mes enquêtes internes, il s'agit bien de l'oeuvre d'Andrew Endford de Endford Enterprise. Nous recherchons activement la taupe.
- Intéressant, dit l'homme imposant se levant, Endford veut s'opposer à moi, Takeshi Minamoto de la grande lignée Minamoto.
- Oui Shogun, dit l'homme en s'inclinant. Je vous préviens aussi que les jumeaux arriveront d'ici une semaine, il semblerait qu'ils soient occupés avec une bande de Yakuza.
- Très bien, merci, dit-il se tournant vers la grande fenêtre de son bureau. Quand vous aurez trouvé la taupe, effacez le, qu'il ne reste rien de lui et de sa famille.
- Ah vos ordres, dit l'homme en s'en allant.

Le Shogun se tenait au sommet de Chicago et il ne laisserait rien le destituer de son trône.
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